Douleurs durant les règles, douleurs pendant les rapports sexuels, douleurs pelviennes fréquentes …. Autant de symptômes qui ne sont pas normaux chez les femmes et peuvent traduire les signes d’une pathologie encore mal connue : l’endométriose. En France, l’endométriose touche près de 10% des femmes en âge de procréer. Aujourd’hui, le diagnostic est trop souvent tardif ce qui engendre un retard dans sa prise en charge variant de 6 à 15 ans. Sa prise en charge nécessite une approche diagnostique pluriprofessionnelle adaptée, des modalités de traitement individualisées, une prise en charge spécialisée par des équipes pluridisciplinaires, avec le souci permanent d’apporter à chaque étape une information complète aux patientes. Ce retard de diagnostic et de prise en charge engendre un coût important à travers une baisse de l’activité professionnelle, un coût direct en raison d’une prise en charge complexe et multi disciplinaire dans les cas les plus graves et un coût moral puisque l’endométriose serait responsable de près de la moitié des cas d’infertilité. La nécessité de mieux former les médecins se justifie par le fait que c’est une maladie difficile à diagnostiquer car insuffisamment évoquée entraînant un nomadisme médical important. Les objectifs généraux de cette formation sont de perfectionner les connaissances et d’acquérir les compétences nécessaires à la mise en œuvre d’une stratégie diagnostique et thérapeutique de l’endométriose dans l’objectif d’améliorer la qualité de vie des patientes, et de réduire l’errance diagnostique et thérapeutique. Les objectifs de la formation sont : 1/ Définir l’endométriose et sa physiopathologie 2/ Améliorer l’interrogatoire des femmes afin de pouvoir évoquer l’endométriose 3/ Examiner la patiente et reconnaître les signes pouvant évoquer une endométriose 4/ Prescrire les examens complémentaires pertinents (échographie, IRM, coelioscopie, …) 5/ Traiter selon les recommandations HAS et du CNGOF et orienter vers un centre spécialisé