RESUME / L’ostéoporose est une maladie diffuse du squelette caractérisée par une faible masse osseuse et une détérioration de la micro-architecture du tissu osseux, responsables d’une fragilité osseuse, donc d’une augmentation du risque de fracture. Elle atteint les femmes après la ménopause à partir de 50 ans. Avec l’allongement de l’espérance de vie, l’ostéoporose et les fractures qui lui sont associées représentent un problème de santé publique important : autour de l’âge de 65 ans, on estime que 39% des femmes souffrent d’ostéoporose. Chez celles âgées de 80 ans et plus, cette proportion monte à 70%. Pas moins de 377 000 nouvelles fractures dues à l’ostéoporose sont à déplorer chaque année en France. Ces fractures compromettent souvent la qualité de vie des patientes, notamment en raison des douleurs persistantes qu’elles peuvent engendrer. En cas de fractures dites sévères (humérus, vertèbres, bassin, fémur), certaines complications sont susceptibles d’engager le pronostic vital des patientes les plus âgées ou fragiles. L'ostéoporose est reconnue pour son importance en termes de santé publique, pour son déficit avéré de prise en charge, et en raison de l'existence de recommandations professionnelles récentes. L'ostéoporose n'entraîne aucun signe clinique avant la survenue de la complication fracturaire : il faut donc y penser ! Cette action d’EPP vise à expérimenter une démarche qualité, en se posant la question « Existe-t-il une différence notable entre ce que je crois faire, ce que je fais réellement, et ce que je devrais faire ? », à partir d'une application modélisante, parce que fréquente, potentiellement grave et dont la stratégie de prise en charge est consensuelle : l’ostéoporose de la femme ménopausée. Le référentiel d’auto-évaluation des pratiques aide le professionnel à s’engager dans cette démarche qualité. Il associe quelques objectifs de qualité à une grille de recueil de données. L’analyse des résultats lui permet de mettre en œuvre des actions d’amélioration de sa pratique. OBJECTIFS / Objectif général : Développer chez les participants un esprit critique sur leurs pratiques, et une culture de l'évaluation appliquée à leur exercice professionnel habituel. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : - S1 : Préparer une auto-évaluation des pratiques, à partir de référentiels reconnus et de procédures d'évaluation validées, sur le thème choisi. - S2 : Pratiquer un travail individuel de recherche et de recueil de données à partir de dossiers de patientes (1ère mesure). - S3 : Inventorier les données dans la littérature scientifique et professionnelle en rapport avec le thème d’évaluation. - S4 : Evaluer « à chaud » les recommandations permettant d’améliorer les pratiques. - S5 : Identifier les actions d’amélioration de la qualité des soins à mettre en œuvre. - S6 : Pratiquer une réévaluation des pratiques par un travail individuel de recherche et de recueil de données à partir de dossiers de patientes (2ème mesure). - S7 : Repérer les points forts et les points faibles de l’auto-évaluation. ORGANISATION PEDAGOGIQUE / Cette action non présentielle, asynchrone, comporte 4 étapes : - Etape 1 (1ère semaine) : Préparation de l’auto-évaluation des pratiques / Recueil des données (Audit clinique - Tour 1 = 1ère Mesure). - Etape 2 (1ère semaine) : Analyse des résultats / Adoption d’actions d’amélioration. - Etape 3 (5ème semaine) : Réévaluation des pratiques - Recueil des données (Audit clinique - Tour 2 = 2ème Mesure). - Etape 4 (6ème semaine) : Bilan de l’auto-évaluation et restitution des résultats. Sur le plan chronologique, l’ensemble de l’action (soit 7 h) est à réaliser en 6 semaines.