Prise en charge non médicamenteuse de la douleur. • Dates non communiquées | App'Ines
Prise en charge non médicamenteuse de la douleur.
En présentiel
DPC
Formation proposée par GREEM
Objectifs professionnels
RESUME /
La douleur est une sensation complexe, à la fois physique et émotionnelle. Elle est difficile à définir car elle est personnelle et subjective : tout le monde possède les mêmes mécanismes de déclenchement de la douleur, et cependant, chacun la ressent différemment.
Elle se traduit par une sensation physique (caractérisée par la localisation, l’intensité et l’évolution de la douleur), une émotion (correspondant à ce qui est ressenti moralement), un comportement (correspondant à la manière de réagir à la douleur, de l’exprimer par le corps ou par la parole), et une réaction mentale (correspondant à la façon de la gérer, de l’interpréter, de lui donner un sens, de chercher à l’oublier ou à vivre avec). Ces quatre aspects sont indissociables. Pour comprendre et soulager la douleur, il faut prendre en compte sa cause physique, mais aussi ce que la personne ressent, physiquement et moralement.
A côté des traitements médicamenteux, d’autres méthodes sont utilisées pour soulager la douleur, et leur place est de mieux en mieux reconnue. Elles ne les remplacent pas nécessairement, mais peuvent permettre de diminuer le dosage des antalgiques et/ou leurs effets secondaires. Dans l’idéal, la prise en charge de la douleur associe des moyens médicamenteux et non médicamenteux, car ces derniers ont des effets bénéfiques sur la douleur physique, sur le bien-être moral et sur la qualité de vie.
Les approches thérapeutiques sont nombreuses (thérapies comportementales et cognitives, méditation de pleine conscience, hypnose) et adaptables aux besoins et contexte de chaque patient.
La pratique de l’hypnose connaît un important développement ces dernières années dans le domaine de la santé. Actuellement, cette pratique fait l’objet d’une intense communication scientifique, d’une recherche importante notamment dans le domaine des neurosciences, et enfin s’est imposée comme une méthode thérapeutique pratiquée dans le cadre classique de la psychothérapie, mais également pour la gestion de la douleur aiguë (soins des brûlés, obstétrique, endoscopie, gestes diagnostiques ou thérapeutiques, prévention de la douleur pré et post-opératoire) ou chronique (migraines, céphalées, algies viscérales, lombalgies, neuropathies, douleurs psychogènes), du stress, des addictions, des interventions chirurgicales ou contre des effets indésirables (traitements des cancers…). L’action proposée s’appuie sur les pratiques les plus actuelles : savoir poser les indications, définir une stratégie thérapeutique et évaluer les résultats. De ce fait, il apparaît licite que les professionnels de la santé enrichissent leur arsenal thérapeutique avec les approches non médicamenteuses.
OBJECTIFS /
Objectifs généraux :
1- Appréhender les approches thérapeutiques non médicamenteuses de la douleur.
2- Maîtriser les modalités d’application de l’hypnose médicale dans la prise en charge de la douleur, et évaluer ses résultats.
Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de :
1- Inventorier les moyens non pharmacologiques de prise en charge de la douleur.
2- Expliquer les aspects scientifiques et les données neurophysiologiques qui permettent la compréhension des états hypnotiques.
3- Déterminer, lors de l’anamnèse, la méthode à employer et les objectifs.
4- Décrire les spécificités du langage hypnotique.
5- Pratiquer une induction hypnotique.
6- Lister les signes indicateurs de transe.
7- Définir les différentes étapes constituant le déroulement d’une séance d’hypnose.
8- Mettre un sujet en état d’hypnose et le réveiller.
METHODES PEDAGOGIQUES /
La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique.
Les méthodes sont affirmatives, expositives (les experts apportent, au cours de leurs exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation), et actives (le participant est confronté aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions).
Lors des ateliers de simulation en santé, les méthodes sont démonstratives, associant explication et démonstration des procédures à exécuter (briefing qui permet au formateur de préciser le cadre de la séance de simulation et ses objectifs), et actives (apprentissage des procédures au cours d’exercices pratiques avec déroulement du scénario durant lequel le formateur a un double rôle, maintenir les apprenants en situation et les évaluer. Il peut intervenir lui-même pour aider les apprenants ou les réorienter. Puis le débriefing immédiat est le temps d’analyse et de synthèse qui succède à la mise en situation simulée. Le formateur revient sur le déroulement du scénario et dégage avec les apprenants les points correspondant aux objectifs fixés.