Objectif: Prévenir la iatrogenie et accidents des biothérapies, dans les rhumatismes inflammatoires , grâce la connaissance des biothérapies et de leurs effets secondaires et la collaboration entre les médecins impliqués dans le suivi des patients suivants ces biothérapies. Résumé: Les biothérapies font désormais partie de l’arsenal thérapeutique des rhumatismes inflammatoires chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante et le rhumatisme psoriasique. Les biothérapies couramment utilisées sont les agents anti-TNF (infliximab, étanercept, adalimumab et certolizumab), un anticorps ciblant le lymphocyte B (rituximab), un inhibiteur de la costimulation lymphocytaire (abatacept) et un anticorps ciblant le récepteur de l’IL-6 (tocilizumab). La mise en route de ces agents biologiques se fait en milieu spécialisé hospitalier. Ces biothérapies obéissent à des règles d’initiation selon les données de l’autorisation de mise sur le marché, les recommandations nationales et internationales. Ces agents biologiques font preuve d’une forte efficacité dans les rhumatismes inflammatoires chroniques. Les complications potentielles sont dominées par les infections. L’initiation du traitement est hospitalier et est fait par le médecin spécialiste initiateur. Néanmoins ces thérapies ciblées sont source d’effets secondaires et de complications, voir d’urgence auxquelles seront confrontés les médecins généralistes et rhumatologues en ambulatoire. La connaissance des ces thérapies et de leurs effets délétères et la coordination avec le médecin spécialiste initiateur du traitement sont d’importance pour le suivi et la securite patients traités par biothérapie.