La déficience intellectuelle ou handicap mental est l’un des principaux troubles du neuro-développement, pourtant méconnu. Plus d’un million de personnes sont directement concernées par la déficience intellectuelle et probablement 5 millions d’autres sont directement impactés : frères et soeurs, parents toujours en couple ou séparés, grands-parents et aidants non familiers. Elle revêt des réalités de niveau de fonctionnement (du polyhandicap à la déficience intellectuelle légère) et de besoins de soutien (médical, psychologique, éducatif, pédagogique, social) d’une grande diversité. La déficience intellectuelle est ainsi une problématique de santé publique, au carrefour d’enjeux médicaux, sociaux, politiques et organisationnels. Bien que de nombreux rapports pointent depuis plusieurs années, les manques, les avancées en matière de stratégie d’accompagnement et de soins restent bien en-deçà de l’attendu. Il s’agit désormais de faire progresser l’efficience du soin et de l’accompagnement des personnes, d’améliorer leur qualité de vie ainsi que celle de leurs familles. Les objectifs sont donc : - Identifier les bonnes pratiques d’organisation de prise en charge et d’accompagnement des patients déficients intellectuels et de leurs proches. - Impulser une approche décloisonnée, rompant avec les logiques de soins et d’accompagnement catégorielles, afin de concourir à l’amélioration de la pertinence des soins et de la qualité de vie patients déficients intellectuels et de leurs proches. - Engager des actions d’éducation pour la santé adaptées aux besoins des patients déficients intellectuels et de leurs proches. - Partager une réflexion éthique sur les pratiques professionnelles.