Logo App'Ines

548 formations DPC UFCV disponibles

Recherches populaires

HypnosePathologies neuro-musculosquelettiquesDouleursSport

Affiner votre recherche

Financement

Organisme de formation

Format

-


En présentiel

Groupes d'analyse de pratique (GAP) pour l'amélioration des pratiques en cardiologie - (présentiel 4 x 2h)

DPC

Finalité de l'action: L'évaluation des pratiques professionnelles (EPP) est une obligation légale et déontologique. Les groupes d'analyse de pratique (GAP) en est une des modalités. Ils sont particulièrement adaptés pour intégrer les recommandations aux situations rencontrées dans leurs pratiques quotidiennes par les cardiologues. Mais les recommandations ne couvrent pas  tout le champ des situations cliniques et c'est dans la confrontation de groupe que peut se dégager les pistes de réflexion et d'amélioration. En pathologie cardiovasculaire, le renouvellement rapide des connaissances, les modifications des algorithmes décisionnels, et les nouveautés thérapeutiques sont tels qu'un ajustement de sa pratique est nécessaire année après année. En complément de sa formation, le cardiologue trouvera donc dans le GAP une méthode pour améliorer sa pratique et un espace professionnel de dialogue et de prise de décision pour les situations atypiques. A l'issue de ce cycle de GAP, le participant sera en mesure: - de sélectionner des dossiers de patients aléatoirement, en rapport avec le thème ou la question abordée, d'en souligner la problématique. Puis de rechercher des éléments de réponse dans les recommandations et la littérature scientifique pour apporter des pistes d'amélioration des pratiques. - d'améliorer sa pratique pour le thème ou la question abordée, grâce au travail de réflexion collective du groupe et à l'évolution d'indicateurs de suivi que le groupe aura identifié. La fiche de méthodologie de la HAS de juin 2017 et les orientations nationales prioritaires du DPC 2023-2025 avec leurs fiches de cadrage, seront les documents de référence. En résumé, les groupes d'analyses de pratiques se réunissent 4 fois par an sur des séances de 2h (unité 1), précédés d'un travail de réflexion et de préparation de 1h en non présentiel. Chaque séance se déroule autour d'un thème et est annoncée plusieurs jours à l'avance de manière à ce que chaque participant choisisse un ou plusieurs dossiers de patient de façon aléatoire. Au cours de la séance qui est contrôlée par un animateur, chaque participant intervient à tour de rôle pour présenter son dossier. Les problèmes rencontrés sont identifiés et notés par le secrétaire de séance pour être analysés et déboucher sur une étape de résolution du problème qui doit être formalisée.  Ces éléments sont soigneusement notés par écrit dans un compte-rendu et conservés. Ils serviront à définir des indicateurs de suivi qui permettront d'évaluer l'amélioration des pratiques.

-


Mixte

Le télésuivi du patient insuffisant cardiaque par IDE (3h classe virtuelle)

DPC

Cette formation en classe virtuelle de 3h est destinée aux infirmières et infirmiers DE (IDE) souhaitant acquérir la compétence de télésurveillance de l'insuffisant cardiaque. L'insuffisance cardiaque est une pathologie qui nécessite une prise en charge multidisciplinaire centrée sur le patient avec une coordination médecin généraliste, cardiologue, où le rôle de l’IDE est tout à fait primordial. La télésurveillance concerne les IDE des établissements de santé qui surveillent à distance des patients en sortie d'hospitalisation; elle peut concerner également des IDE libérales isolées ou travaillant en association dans ce même contexte. L’insuffisance cardiaque est une pathologie grave touchant particulièrement le sujet âgé. Les poussées d'insuffisance cardiaque nécessitant des réhospitalisations aggravent rapidement le pronostic; elles altèrent notablement la qualité de vie du patient. Il faut donc intervenir en amont et la télésurveillance est l'un des outils (en association avec l'accompagnement thérapeutique (AT) faisant l'object d'un autre programme DPC classe virtuelle de 3h) qui permet d'intervenir précocément. Le but de la télésurveillance est d’améliorer la qualité de vie des patients, de prévenir les ré-hospitalisations, avec une prise en charge au plus près du lieu de vie des patients assurant le maintien à domicile. C'est une nouvelle forme d’organisation de la pratique médicale au service du parcours de soin du patient. Grâce à son interface informatique de télésurveillance et aux objets connectés remis au patient (tablette interactive, balance connectée, tensiomètre connecté);  l’IDE peut réagir en fonction des paramètres recueillis et d'algorithmes décisionnels, qui la renseignent sur le niveau d'urgence. L’AT, qui ne sera pas traité en tant que tel dans ce programme est intriqué avec la télésurveillance, et permettra à l’IDE de rentrer en contact verbal à distance, avec le patient, participer à son diagnostic éducatif, et mettre en place des adaptations thérapeutiques dans les limites réglementaires. Avec la télésurveillance, complétée par l'AT, l’IDE sera à même d'avoir une vision multi-paramétriques de la situation du patient, d'intervenir précocément auprès de lui, et, si la situation le nécessitait, de lui transmettre des consignes : appel du médecin traitant, du cardiologue ou du service d’urgence. A l’issue de cette formation, l’IDE sera en mesure de : - Préciser les données élémentaires du mécanisme de l'insuffisance cardiaque et de son traitement en vue de pouvoir répondre aux patients insuffisants cardiaques télésuivis. -  Décrire les différents paramètres de télésurveillance: objets connectés (réponses à des questions recueillies sur tablette, recueil du poids, du pouls, de la tension artérielle, de la saturation, pilulier électronique…) - Identifier les signaux d’alerte transmis en télésuivi, afin de prévenir une ré-hospitalisation

Cardiologue, Médecin Généraliste, Médecin interne, Angiologue


E-learning

ABLATION DE LA FIBRILLATION AURICULAIRE - NON PRESENTIEL

DPC

Qui sont les bons candidats pour l’ablation de la FA ? Il s’agit essentiellement de patients présentant une fibrillation auriculaire paroxystique symptomatique après échec d'au moins un médicament antiarythmique. Plus rarement, mais cela est reconnu dans les recommandations actuelles, l'isolation des veines pulmonaires peut être proposée en première intention pour la fibrillation atriale symptomatique. Les études randomisées comparant ablation par cathéter et médicaments dans la fibrillation atriale paroxystique montrent clairement une supériorité de l’ablation en terme d’efficacité (78% contre 23%) et d’amélioration de la qualité de vie. L'indication dans la fibrillation atriale persistante est associée à un niveau de preuve moins marqué que pour la fibrillation atriale paroxystique mais l'ablation a sa place chez les patients qui restent nettement symptomatiques malgré le traitement médicamenteux, notamment en cas d'insuffisance cardiaque. D’une façon générale, les facteurs d’échec de l’ablation sont l'ancienneté de l'arythmie (une durée de plus d'un an est le plus souvent rédhibitoire sauf cas particulier), l’obésité et les apnées du sommeil, une OG augmentée de volume, l’âge, l’hypertension, le degré de fibrose de l’OG à l’IRM. Objectifs. - Préciser les indications de l’ablation de la FA - Connaître le déroulement technique de la procédure d’ablation de la FA - Préciser la conduite à tenir en cas de récidive

Cardiologue, Médecin Généraliste, Médecin interne, Angiologue


Mixte

ANTIVITAMINES K OU NOUVEAUX ANTICOAGULANTS (NACO/AOD) EN PATHOLOGIE CARDIOVASCULAIRE

DPC

Le traitement anticoagulant par antivitamines K (AVK) est le traitement conventionnel le plus efficace pour prévenir les accidents thrombo-emboliques ; les nouveaux anticoagulants sont particulièrement chez les patients à risque thrombo-embolique à score CHADS2DS2 VASC supérieur à 2. En France, environ 600 000 patients sont traités par AVK chaque année, soit près de 1% de la population. Les accidents hémorragiques liés à ces médicaments viennent au premier rang des accidents iatrogènes avec près de 12% des hospitalisations pour effet indésirable médicamenteux soit environ 17 000 hospitalisations par an dues aux complications hémorragiques des AVK. Cependant, malgré les solides preuves en faveur de ce traitement sur 100 patients en fibrillation auriculaire, seulement 50 sont traités par AVK et seulement la moitié des patients traités est dans la fenêtre thérapeutique. De plus, bon nombre de patients arrêteront le traitement après quelques mois ou quelques années. Il a été prouvé par de nombreuses études que le traitement anticoagulant réduit de 64% le risque d’accident ischémique cérébral contre 22% sous antiagrégant plaquettaire et 19% sous Aspirine. La place des nouveaux anticoagulants (anti IIa et anti XaA) apparaît de plus en plus claire à la lumière de la sous-prescription des AVK qui reste avérée. Les nouveaux anticoagulants (NACO/AOD) ont montré leur efficacité dans certains domaines et leurs bénéfices par rapport aux AVK, qu’il s’agisse : - d’une forte tendance à une baisse de la mortalité dans la fibrillation atriale, ce que les AVK n’ont pu démontrer. - d’une baisse très significative des hémorragies cérébrales qui restent la grande crainte du prescripteur des AVK. - d’une franche tendance à une efficacité supérieure à celle des AVK dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux de la fibrillation atriale. - d’une grande facilité d’utilisation dans la thrombose veineuse profonde – embolie pulmonaire (TVP-EP) (actuellement pour le Rivaroxaban seulement, probablement bientôt pour les autres NACOs/ AODs). 1. Objectifs. - Préciser la conduite à tenir en cas de surdosage ainsi que des hémorragies graves et non graves, en fonction des dernières recommandations. - Connaître les recommandations de bonne pratique en cas de relai péri-opératoire du traitement anticoagulant chez le sujet âgé, en cas de comorbidités et notamment en cas d’insuffisance rénale. - Préciser le bon usage des NACOs - Préciser la conduite à tenir en cas de prescription d’une triple association anticoagulant associé à deux antithrombotiques en cas de fibrillation atriale ;

Cardiologue, Médecin Généraliste, Médecin interne, Angiologue


En présentiel

Prise en charge des complications cardiovasculaires des chimiothérapies - PRESENTIEL SEUL

DPC

1. Objectifs. - Identifier et prendre en charge une cardiotoxicité précoce chez un patient sous chimiothérapie - Prendre en charge une dysfonction ventriculaire gauche en cas de cardiotoxicité tardive - Prendre en charge avec l’équipe d’oncologie ces patients sous chimiothérapie 2. Résumé de l'action : La prise en charge des patients atteints de cancer a connu d’importants progrès avec l’introduction successive des anthracyclines et plus récemment des antiangiogéniques. Cependant, la prescription de ces nouvelles thérapeutiques entraîne de nombreux effets secondaires notamment cardiovasculaires. L’insuffisance cardiaque, liée aux anthracyclines, constitue la plus préoccupante de ces complications car elle est en général irréversible, insensible au traitement et est associée à une mortalité accrue. Les antiangiogéniques sont des molécules d’introduction plus récente qui ont bouleversé la prise en charge des patients atteints de cancer métastasé notamment du rein et du sein. Il s’agit essentiellement du bevacizumab, du sunitinib et du sorafénib. Ces molécules, bien qu’ayant comme principale cible les récepteurs exprimés au niveau de la tumeur, ne sont pas dépourvues d’effets secondaires sur les lignées cellulaires non cancéreuses. De manière quasi constante et quel que soit l’antiangiogénique considéré, une toxicité cutanée, digestive et hématologique est notée. La toxicité cardiaque dont la fréquence varie en fonction de la molécule considérée peut s’exprimer par une HTA, une dysfonction ventriculaire gauche (VG) symptomatique ou non et un allongement de l’intervalle QT. L’adjonction du trastuzumab aux agents conventionnels chez les patientes atteintes d’un cancer du sein et porteuses du récepteur HER a été validée dans plusieurs avec une incidence importante et inattendue des taux d’insuffisance cardiaque a été notée. Cette toxicité était d’autant plus fréquente que cette molécule était coadministrée avec les anthracyclines. Ces résultats ont donc influencé la définition des protocoles ultérieurs. Le trastuzumab a été dès lors administré après les anthracyclines et une évaluation prospective de la fonction cardiaque a été réalisée. La principale caractéristique de cette cardiotoxicité est son caractère réversible et sensible au traitement. L’expérience des centres américains montre que la médiane de survenue d’une dysfonction ventriculaire gauche sous trastuzumab est d’environ 4,5 mois et qu’après arrêt du trastuzumab, la durée moyenne de récupération est d’environ 1,5 mois. 3. Méthode(s) HAS de référence. Il s’agit d’une FPC.

Cardiologue, Médecin Généraliste, Médecin interne, Angiologue


Mixte

Prise en charge des complications cardiovasculaires des chimiothérapies

DPC

1. Objectifs. - Identifier et prendre en charge une cardiotoxicité précoce chez un patient sous chimiothérapie - Prendre en charge une dysfonction ventriculaire gauche en cas de cardiotoxicité tardive - Prendre en charge avec l’équipe d’oncologie ces patients sous chimiothérapie 2. Résumé de l'action La prise en charge des patients atteints de cancer a connu d’importants progrès avec l’introduction successive des anthracyclines et plus récemment des antiangiogéniques. Cependant, la prescription de ces nouvelles thérapeutiques entraîne de nombreux effets secondaires notamment cardiovasculaires. L’insuffisance cardiaque, liée aux anthracyclines, constitue la plus préoccupante de ces complications car elle est en général irréversible, insensible au traitement et est associée à une mortalité accrue. Les antiangiogéniques sont des molécules d’introduction plus récente qui ont bouleversé la prise en charge des patients atteints de cancer métastasé notamment du rein et du sein. Il s’agit essentiellement du bevacizumab, du sunitinib et du sorafénib. Ces molécules, bien qu’ayant comme principale cible les récepteurs exprimés au niveau de la tumeur, ne sont pas dépourvues d’effets secondaires sur les lignées cellulaires non cancéreuses. De manière quasi constante et quel que soit l’antiangiogénique considéré, une toxicité cutanée, digestive et hématologique est notée. La toxicité cardiaque dont la fréquence varie en fonction de la molécule considérée peut s’exprimer par une HTA, une dysfonction ventriculaire gauche (VG) symptomatique ou non et un allongement de l’intervalle QT. L’adjonction du trastuzumab aux agents conventionnels chez les patientes atteintes d’un cancer du sein et porteuses du récepteur HER a été validée dans plusieurs avec une incidence importante et inattendue des taux d’insuffisance cardiaque a été notée. Cette toxicité était d’autant plus fréquente que cette molécule était coadministrée avec les anthracyclines. Ces résultats ont donc influencé la définition des protocoles ultérieurs. Le trastuzumab a été dès lors administré après les anthracyclines et une évaluation prospective de la fonction cardiaque a été réalisée. La principale caractéristique de cette cardiotoxicité est son caractère réversible et sensible au traitement. L’expérience des centres américains montre que la médiane de survenue d’une dysfonction ventriculaire gauche sous trastuzumab est d’environ 4,5 mois et qu’après arrêt du trastuzumab, la durée moyenne de récupération est d’environ 1,5 mois. 3. Méthode(s) HAS de référence. Il s’agit de l’audit de pratique intégré à toutes nos formations.

Cardiologue, Médecin Généraliste, Pneumologue


E-learning

Lecture de polygraphies dans le SAS. Niveau 2 pratique avancée - cycle SAS40 (2h)

DPC

Cette formation avancée, non présentielle de 2h est ouverte à tous les cardiologues, pneumologues et spécialistes en médecine générale qui connaissent les bases d’interprétation de la polygraphie (PG). C’est un des DPC qui permettra d'assurer la validation du parcours sommeil selon les modalités de l'arrêté du 13 décembre 2017, lequel autorise pour le médecin concerné, la prescription d’appareillage à pression positive continue (PPC) ou son renouvellement pour les patients souffrant de syndrome des apnées du sommeil (SAS). La validation de ce parcours sommeil sera obligatoire à partir du 1e janvier 2020. Cette formation fait partie d’un cycle complet de formation initiale de 40h (32 heures en présentiel et 8h en non présentiel) couvrant le programme défini par la Fédération des spécialités médicales (FSM), en accord avec les propositions des conseils nationaux professionnels (CNP) des spécialités concernées, du collège de médecine générale (CMG), et du comité pédagogique de la formation spécialisée transversale (FST) sommeil. Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est une pathologie fréquente chez le sujet adulte d'âge moyen. Il altère la qualité de vie, entraîne une baisse de la vigilance (source d’accidents) et est un facteur aggravant de nombreuses pathologies cardiaques : HTA, AVC, troubles du rythme et de la conduction, coronaropathie, insuffisance cardiaque. Une fois le diagnostic suspecté cliniquement, il est confirmé et évalué par la PG qui est le moyen de dépistage le plus répandu. La PG évalue un SAS à l'état basal, mais aussi sous PPC avec des particularités d’interprétation qui seront abordées au cours de la formation. La formation portera également sur les formes atypiques avec combinaison d'anomalies, d'artefacts, anomalies du sommeil non liées à des apnées, et les formes complexes. Cette formation se veut pratique, à partir de situations cliniques et des tracés de PG correspondants. Objectifs : • Interpréter une polygraphie sous pression positive continue (PPC). • Interpréter des polygraphies dans des situations atypiques ou complexes

Cardiologue, Médecin Généraliste, Pneumologue


E-learning

Lecture de polygraphies dans le SAS. Niveau 1 - cycle SAS40 (2h)

DPC

Cette formation non présentielle de 2h est ouverte à tous les cardiologues, pneumologues et spécialistes en médecine générale. C’est un des éléments qui permettra d'assurer la validation du parcours sommeil selon les modalités de l'arrêté du 13 décembre 2017 et autorisant pour le médecin concerné, la prescription d’appareillage à pression positive continue (PPC) ou son renouvellement pour les patients souffrant de syndrome des apnées du sommeil (SAS). La validation de ce parcours sommeil sera obligatoire à partir du 1e janvier 2020. Cette formation fait partie du cycle de formation initiale de 40h (32 heures en présentiel et 8h en non présentiel) qui couvre le programme défini par la Fédération des spécialités médicales (FSM), en accord avec les propositions des conseils nationaux professionnels (CNP) des spécialités concernées, du collège de médecine générale (CMG), et du comité pédagogique de la formation spécialisée transversale (FST) sommeil. Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est une pathologie fréquente chez le sujet adulte d'âge moyen. Il altère la qualité de vie, entraîne une baisse de la vigilance (source d’accidents) et il est un facteur aggravant de nombreuses pathologies cardiaques : HTA, AVC, troubles du rythme et de la conduction, coronaropathie, insuffisance cardiaque. Une fois le diagnostic suspecté, il faut le confirmer et préciser les éléments diagnostiques et pronostiques avec une polygraphie ambulatoire (PG) qui est le moyen de dépistage le plus répandu. La PG permet de distinguer les différents types d'apnées, de stratifier leur risque. Il faut savoir les reconnaître et les distinguer des anomalies polygraphiques qui n’ont pas de lien avec des apnées. Cette formation à pour but d'apporter les connaissances élémentaires à partir de situations pratiques illustrées par des tracés de PG normaux et pathologiques. Objectifs : - Interpréter une polygraphie selon les différents types d'apnées. - Interpréter des anomalies de la polygraphie non liées à des apnées.

Cardiologue, Médecin Généraliste, Pneumologue


En présentiel

Approche transversale du syndrome d'apnées du sommeil - cycle SAS40 (8h)

DPC

Cette formation présentielle de 8h est ouverte à tous les cardiologues, pneumologues et spécialistes en médecine générale. Elle est un des éléments qui permettra d'assurer la validation du parcours sommeil selon les modalités de l'arrêté du 13 décembre 2017 et autorisant pour le médecin concerné, la prescription d’appareillage à pression positive continue (PPC) ou son renouvellement pour les patients souffrant de syndrome des apnées du sommeil (SAS). La validation de ce parcours sommeil sera obligatoire à partir du 1e janvier 2020. Elle fait partie du cycle de formation initiale de 40h (32 heures en présentiel et 8h en non présentiel) qui couvre le programme défini par la Fédération des spécialités médicales (FSM), en accord avec les propositions des conseils nationaux professionnels (CNP) des spécialités concernées, du collège de médecine générale (CMG), et du comité pédagogique de la formation spécialisée transversale (FST) sommeil. Le syndrome des apnées du sommeil (SAS) est pris en charge dans sa phase initiale par un médecin particulier, d’une spécialité particulière, mais très rapidement, il s’avère souvent nécessaire de faire appel à d’autres compétences spécifiques qui dépassent le champ du premier praticien. L'objectif de cette formation est d'améliorer cette approche transversale multi-spécialistes, en améliorant la compréhension et la collaboration avec les principales spécialités impliquées dans la prise en charge de ces patients. Chaque médecin impliqué doit savoir ce qu’il peut attendre des autres spécialités et déclencher, après la première consultation et les résultats des examens initiaux, les recours en fonction de signaux spécifiques qui seront revus dans la formation, et en anticipant sur l’incidence que cela peut avoir sur le traitement. A titre d’exemples, il pourra faire appel à un spécialiste du sommeil pour une somnolence qui n’est pas lié à un SAS (ex. narcolepsie) et qui nécessite une polysomnographie . Il pourra faire appel à un pneumologue en cas de pathologie respiratoire significative associée, et notamment pour certains modes de ventilation (VNI …) ou prescription d’oxygène. Un ORL s’il constate des signes obstructifs spécifiques etc.. Un neurologue si l’on doit envisager un trouble de la commande ventilatoire d’origine centrale... Cette formation pourra donc faire intervenir des experts d’autres disciplines : spécialiste du sommeil, pneumologue, neurologue, ORL. A l’issue de cette formation, le participant sera en mesure de : • Définir l’organisation et la structure du sommeil normal. • Rappeler les principaux aspects pathologiques du sommeil. • Enumérer les étiologies du SAS central. • Etablir les éléments de suivi de la servoventilation. • Reconnaître une hypoventilation alvéolaire et en particulier le syndrome d’obésité-hypoventilation alvéolaire • Définir les indications et modalités d’adjonction d’oxygène sur une PPC ou une VNI • Définir les spécificités de la BPCO chez le patient atteint de SAHOS. • Identifier les éléments évoquant une origine ORL devant un SAHOS, à partir d’un examen des voies aériennes supérieures.

Cardiologue, Médecin Généraliste, Pneumologue


En présentiel

Cardiopathies et sommeil - cycle SAS40 (8h)

DPC

Cette formation présentielle de 8h est ouverte à tous les cardiologues, pneumologues et spécialistes en médecine générale. Elle est un des éléments qui permettra d'assurer la validation du parcours sommeil selon les modalités de l'arrêté du 13 décembre 2017 et autorisant pour le médecin concerné, la prescription d’appareillage à pression positive continue (PPC) ou son renouvellement pour les patients souffrant de syndrome des apnées du sommeil (SAS). La validation de ce parcours sommeil sera obligatoire à partir du 1e janvier 2020. Elle fait partie du cycle de formation initiale de 40h (32 heures en présentiel et 8h en non présentiel) qui couvre le programme défini par la Fédération des spécialités médicales (FSM), en accord avec les propositions des conseils nationaux professionnels (CNP) des spécialités concernées, du collège de médecine générale (CMG), et du comité pédagogique de la formation spécialisée transversale (FST) sommeil. L'objectif est d'améliorer la prise en charge spécifique du syndrome des apnées du sommeil (SAS) quand il est associé à une pathologie cardiovasculaire significative. Le SAS peut déclencher ou aggraver une pathologie cardiovasculaire pré-existante: insuffisance cardiaque, troubles du rythme, HTA, coronaropathie, AVC. Inversement une pathologie cardiovasculaire peut favoriser l'émergence d'un SAS, notamment l'insuffisance cardiaque. Il faut savoir reconnaître un SAS devant un point d'appel cardiovasculaire; le tableau clinique du SAS n'est pas toujours au premier plan et les signaux d'alerte sont parfois trompeurs doivent être reconnus. Une cardiopathie complique le choix des traitements. Ce choix n'est pas univoque et comporte: - Optimisation des choix des traitements à visée cardiovasculaire selon la pathologie. - Mesures hygiéno-diététiques : contrôle pondéral, actions sur les facteurs de risque artériels. - Discussion de la place respective de l’orthèse d'avancée mandibulaire et de la PPC. Cette formation réservera une place importante à l’insuffisance cardiaque (IC). En cas d'IC, la prévalence des apnées du sommeil est d’au moins 50%. De plus, le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) majore le risque de développement d’une IC dans les années qui suivent le diagnostic. Le syndrome d’apnées du sommeil central (SASC) est un marqueur indépendant de morbi-mortalité chez l’insuffisant cardiaque. En cas de SAS chez un insuffisant cardiaque, il est important de savoir si l’on est en face d’un SAHOS ou d’un SASC. De même, face à un patient qui a un SASC, la connaissance de la FEVG (fraction déjection ventriculaire gauche) modifiera la prise en charge. En effet, depuis 2015 et les résultats de l’étude SERVE-HF, on sait que le traitement par ventilation auto-asservie (ASV) est contre-indiqué pour traiter les SASC chez les personnes présentant une IC chronique symptomatique avec fraction d’éjection altérée. Ces résultats ne sont pas transposables à l’IC à fonction systolique préservée ni aux SAHOS, où la PPC peut avoir une place. On reviendra également au cours de cette formation sur: - les liens entre SAS et HTA qui doit être évoqué notamment en cas d'HTA résistante, ou d'inversion du rythme tensionnel nycthéméral. - les liens entre SAS et troubles du rythme, notamment le risque de de déclenchement ou d'aggravation d'un trouble du rythme en cas de SAS. Surtout, ce qui est bien documenté maintenant, le risque de méconnaître un SAS avant une cardioversion et surtout une ablation. Au terme de cette formation, les stagiaires seront en mesure de : - Énumérer les éléments importants de la physiopathologie du SAS chez l'insuffisant cardiaque. - Choisir les options et les objectifs thérapeutiques en fonction des cardiopathies des patients (insuffisance cardiaque, hypertendus sévères…). - Enumérer les éléments du bilan à réaliser devant la découverte d’un SAS chez l’insuffisant cardiaque. - Etablir l’impact du mode de ventilation sur le pronostic des patients suivis pour insuffisance cardiaque. - Décrire les éléments de prise en charge d’un SAS central chez un patient insuffisant cardiaque. - Décrire les éléments de prise en charge d’un SAS obstructif chez un patient insuffisant cardiaque. - Définir les éléments devant faire rechercher un SAS après découverte d’une HTA. - Définir les circonstances devant faire rechercher un SAS en cas de fibrillation auriculaire.