1- Acouphène pulsatile : diagnostic et traitements • Ils correspondent à une perception sensation par une ou deux oreilles ou dans la tête en l'absence de stimulus sonore. Ils peuvent être très variés dans leur intensité, leur type ou leur tonalité. • est estimé que ce symptôme concerne 10 à 15% de la population générale et probablement 85% des patients présentant une pathologie de l'oreille Le praticien se doit de : - identifier le siège de cette atteinte et tenter de la traiter, - prendre en considération la plainte du patient, le vécu de l’acouphène étant très variable d'un patient à l'autre, - élaborer une stratégie multimodale de prise en charge 2- Syndrome tonique du muscle tenseur du tympan. Quels sont les critères diagnostiques ? Quelle prise en charge spécifique pouvons-nous proposer au patient? Le syndrome tonique du muscle tenseur du tympan est une pathologie encore peu connue dans le monde médical. Il s'agit d'une diminution du seuil de contraction du muscle tenseur du tympan. Cette hyper contraction (ou spasmes) entraîne des otalgies chroniques et en particulier dans le cas de l'hyperacousie et du syndrome du choc acoustique. Son étude ouvre un champ de compréhension important de la douleur associée à des troubles de l'audition 3- Nystagmus positionnel inférieur. Quel bilan ? Quelle prise en charge ? • Le nystagmus est donc un mouvement de va et vient des yeux, synchrone et involontaire. Il comporte deux phases : une phase lente durant laquelle le globe dérive d'un côté et une phase rapide durant laquelle une saccade ramène le globe de l'autre côté. • C’est la direction de cette saccade qui définit le sens du nystagmus. Il peut battre dans les plans vertical et horizontal ou être rotatoire. • Il peut exister dans la position neutre du regard, ou n'apparaître que dans le regard excentré, habituellement d'un seul côté (droit ou gauche, haut ou bas). • L’existence d'un nystagmus signe l'existence d'une lésion du vestibule ou des voies vestibulaires. 4- Perte brutale de l’odorat : urgence sensorielle ? Quel bilan doit-on réaliser ? Quelle prise en charge doit être mise en place ? L'homme est capable de détecter et de différencier d’innombrables odeurs et d’en apprendre sans cesse de nouvelles, plaisantes ou non, intimement liées à des souvenirs et à la vie relationnelle. Les saveurs alimentaires sont largement liées à la perception olfactive rétro nasale : les odeurs dégagées par la mastication atteignent l’épithélium olfactif par l’arrière nez. Perdre l’odorat, c’est donc aussi perdre la saveur des aliments et le plaisir de manger, même si l’on perçoit toujours la texture, la température et le salé/sucré ou acide/amer. Les molécules odorantes activent deux voies nerveuses distinctes : le nerf trijumeau, (Vème paire crânienne chargé de la perception tactile : sensations de piquant, brûlant, chaud, froid, mentholé) … et le nerf Olfactif (Ière paire crânienne) pour les sensations olfactives proprement dites. Les deux types d’informations se complètent pour créer la détection et l’identification des odeurs. 5- Syndromes cochléo vestibulaires : Dossier radio-cliniques. Le syndrome vestibulaire périphérique répond à une lésion du labyrinthe ou des noyaux vestibulaires. Il se traduit par un grand accès vertigineux, intense, avec sensation de malaise intense, nausées voire vomissements. C’est une symptomatologie paroxystique. L’examen peut être normal en dehors des accès. Au cours des accès, il existe un nystagmus par perturbation du réflexe vestibulo-oculaire, de type unidirectionnel horizonto-rotatoire dont la phase lente bat vers la lésion.