La cardiologie interventionnelle regroupe tous les actes thérapeutiques réalisés par voie endovasculaire en cardiologie. Un cathéter est introduit sans incision, par simple ponction à travers la peau, dans le réseau vasculaire sous contrôle radiologique, jusqu’à la cavité, la valve ou l’artère à traiter. Ces techniques ont connu un essor spectaculaire au cours des dernières décennies. Elles concernent tous les domaines de la spécialité : pathologies coronaires, troubles du rythme, malformations congénitales, insuffisance cardiaque et cardiomyopathies, pathologies valvulaires… La cardiologie interventionnelle permet non seulement de réduire les risques liés à une anesthésie générale et à une intervention lourde, de réduire le temps d’hospitalisation et indirectement son coût, mais aussi et surtout de réduire la douleur et les séquelles post-opératoires pour le patient : la récupération est plus rapide, les cicatrices sont moins visibles etc. 1- RISQUES HEMORRAGIQUES DE L'ANGIOPLASTIE Largement utilisés dans l’insuffisance coronarienne, les stents permettent de réduire la récurrence d’évènements ischémiques mais peuvent être à l’origine de thromboses elles-mêmes responsables de décès et d’infarctus, ainsi que de complications hémorragiques en raison des traitements médicamenteux associés. Cas 1 : Qui est à risque hémorragique ? Cas 2 : DAPT (Dual Anti Platelet Therapy) post angioplastie Cas 3 : FA (Fibrillation Auriculaire) et angioplastie : options thérapeutiques 2- Un combat difficile contre le choc cardiogénique Le choc cardiogénique, notamment lorsqu’il survient dans le cadre d’un infarctus myocardique, est associé à un taux de mortalité élevé. L’urgentiste ou le médecin de premier recours sont souvent les premiers à évaluer ces patients et jouent ainsi un rôle-clé pour reconnaître et traiter précocement cette grave entité. Dans cette mise au point, seront détaillés les connaissances physiopathologiques actuelles du choc cardiogénique, son diagnostic et son traitement dans le cadre de la prise en charge aux urgences. Cas 1 : Un œil critique sur l’assistance circulatoire Cas 2 : Stratégie de prise en charge du choc cardiogénique Cas 3 : Comment gérer l’assistance circulatoire dans un centre sans chirurgie cardiaque Cas 4 : Circuit de la greffe cardiaque 3- AUTOUR DE LA VALVE TRICUSPIDE Au cours des dernières années, plusieurs techniques percutanées ont été développées et utilisées par la première fois chez l'homme. Le traitement percutané de l'insuffisance tricuspide fonctionnelle représente une alternative très prometteuse pour les patients à haut risque chirurgical. Ceci est encore plus vrai devant l'augmentation du traitement percutané des valvulopathies aortique et mitrale avec un pourcentage significatif d'insuffisance tricuspide sévère chez ces patients contre-indiqués à un geste chirurgical. Le développement des traitements percutanés de la valve tricuspide doit faire face à certaines contraintes comme les dimensions de l'anneau tricuspide (supérieur à 40 mm de diamètre), sa morphologie elliptique et multiplanaire. Les rapports anatomiques avec la coronaire droite, les veines caves, le sinus coronaire et le nœud atrioventriculaire doivent être pris en compte Cas 1 : Exploration de la valve tricuspide et évaluation des régurgitations Cas 2 : Incidence et impact pronostic de la fuite tricuspide : quand la corriger ? Cas 3 : Indication de la chirurgie dans la fuite tricuspide Cas 4 : Traitement percutané de la fuite tricuspide 4- APPORT DE L’IMAGERIE EN COUPE POUR LE CARDIOLOGUE INTERVENTIONNEL En continuel développement depuis plus de 30 ans, l’échographie cardiaque est devenue la première technique d’imagerie cardiaque Outre sa place centrale en cardiologie, elle s’est également imposée dans des domaines aussi divers que les urgences cardiologiques, la chirurgie cardiaque, la réanimation et plus récemment la cardiologie interventionnelle. L’échocardiographie moderne utilise les différentes modalités d’imagerie bidimensionnelle et TM, couplées aux techniques Doppler spectral, couleur et tissulaire. Parmi les avancées majeures, citons également l’échographie transœsophagienne et l’imagerie harmonique. L’apport diagnostique de l’échocardiographie recouvre toutes les pathologies cardiaques. La tomodensitométrie (TDm) ou scanner à rayons X et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ont vu ces dernières années leur champ d'application très élargie à l'investigation diagnostique cardio-vasculaire. Il s'agit de la visualisation des vaisseaux artériels (aorte et ses branches intrathoraciques dont les artères coronaires et artères pulmonaires), ainsi que les études fine de la fonction cardiaque et de la perfusion myocardique. L'appareillage de cette imagerie en coupe bénéficie de progrès technologiques extrêmement rapides. Ces avancées vont modifiées profondément la prise en charge diagnostique et, par conséquent les choix thérapeutiques, de nombres affections cardio-vasculaires. Cas 1 : FFR-CT une nouvelle approche l’angioplastie coronaire Cas 2 : Scanner cardiaque avant exclusion auriculaire Cas 3 : Pour la viabilité myocardique, qui est le plus fiable ? Cas 4 : IRM cardiaque pour évaluer les lux et faire de l’interventionnel Cas 5 : Place du scanner pour le suivi des TAVI 5- GESTION DES COMPLICATIONS VASCULAIRES Cas1 : Le coin des débutants : réapprendre la ponction fémorale à l’ère du tout radial Cas 2 : Restons autonomes : comment traiter en endovasculaire une complication sur accès artériel ? Cas 3 : Le cauchemar : comment gérer une rupture artérielle per-procédure ? 6- FERMETURE DES FUITES PERI-PROTHETIQUES VALVULAIRES Cas 1 : Fuite péri-prothétiques sur TAVI : comment traiter ? Cas 2 : Comment bien évaluer une fuite péri-prothétique mitrale ? Lecture 3 - Fuite péri-prothétique mitrale : quelles techniques ? Cas 4 - Quelle prothèse pour quelle fuite ? 7- LES OUTILS DU CATH-LAB Cas 1 : Comment améliorer la performance du guide ? Cas 2 - Comment améliorer la performance du cathéter guide ? Cas 3 : Comment améliorer la performance du ballon ? Cas 4 - Comment améliorer le déploiement du stent 8- LA FERMETURE PERCUTANÉE DU FOP Cas 1 : Quelle imagerie pour guider la procédure ? Cas 2 : Troubles du rythme post-implantation Lecture 3 : Shunt résiduel post-implantation Cas 4 : Complications sévères dans les études 9- MINOCA ET INOCA : L’ISCHEMIE MYOCARDIQUE SANS MALADIE CORONAIRE OBSTRUCTIVE Cas 1 : Définition de l’infarctus : nouveaux concepts Cas 2 : MINOCA : comment je fais le diagnostic ? Cas 3 : MINOCA : comment je traite ? Cas 4 : Syndrome X ou INOCA : un changement de nomenclature ? Cas 5 : Tests diagnostiques pour identifier la maladie coronaire et limites pour identifier l’INOCA 10- REVASCULARISATION DU PLURI TRONCULAIRE ET SCA : ENCORE DES INTERROGATIONS Cas 1 : SCA ST+ et atteinte pluri tronculaire : comment gérer en phase aiguë ? Cas 2 : SCA ST+ avec atteinte pluri tronculaire Cas 3 : Comment la physiologie coronaire peut nous aider pour la revascularisation ? Cas 4 : N’oublions jamais la revascularisation chirurgicale 11- THROMBUS EN SALLE DE CATHÉTÉRISME Cas 1 : Quel environnement antithrombotique optimal dans l’angioplastie coronaire ? Cas 2 : Quel environnement antithrombotique optimal dans l’interventionnel non coronaire ? Cas 3 : Thrombo aspiration : quand et comment ? Cas 4 : Catastrophe thrombotique : comment je m’en sors en pratique 12- L’ANGIOPLASTIE PÉRIPHÉRIQUE : C’EST PAS SORCIER ! Cas 1 : Endoprothèse de l’aorte abdominale : pourquoi je peux le faire ? Cas 2 : Angioplastie fémoro-poplitée : c’est plutôt simple ! Cas 3 : Angioplastie carotidienne : état de l’art Cas 4 : Tout ce qu’il faut savoir sur l’angioplastie sous-poplitée Lecture 5 : Prise en charge interventionnelle de l’hypertension artérielle TECHNIQUE PEDAGOGIQUE Chaque demi-journée traitera deux sujets Chaque participant aura en sa possession un ordinateur portable. Pour chaque thème abordé il y aura : 1- Un Exposé par PowerPoint sur :  Le rappel des connaissances de bases 2- Des cas pratiques retransmis sur les ordinateurs portables des participant  30 mn de temps pour la résolution  Defriefing de ces cas pratique par vidéo projetée sur écran géant 3- La demie journée terminera par des démonstrations opératoires en direct depuis un bloc opératoire du CHU HENRI MONDOR - 94000 CRÉTEIL Chaque demi-journée sera ponctuée par un sujet de DPC (voir le programme détaillé) Point important : cette formation bénéficiera de la présence des Experts venant de :  Belgique  Tunisie  Suisse  Maroc  Liban