Place et enjeux de la problématique traitée Avec plus de 70 000 nouveaux cas estimés chaque année en France, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. Il est exceptionnel avant 50 ans. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 70 ans. - taux d'incidence (standardisé monde) en 2011 : 125,8 pour 100 000 hommes - 8 700 décès par cancer de la prostate estimé en 2011 (cancer du poumon 21 000, cancer du colon 920

0- ; - taux de mortalité (standardisé monde) en 2011 : 10,8 pour 100 000 hommes ; - âge médian au décès sur la période 2004-2008 : 80 ans (les ¾ des décès survenant après 75 ans). C’est donc un problème de santé publique important dans les pays développés où l’espérance de vie est la plus longue. Le dosage du PSA a conduit à la découverte du cancer de la prostate plus tôt dans la vie et à un stade plus précoce. D’une maladie découverte souvent tardivement devant des symptômes urinaires ou métastatiques chez un homme de plus de 70 ans et considérée comme une fatalité incurable de l’homme âgé, le cancer de la prostate est devenu une maladie de l’homme plus jeune, que l’on peut diagnostiquer précocement, avant les premiers symptômes, grâce au dépistage et que l’on peut guérir En quoi les MG sont-ils concernés par le sujet ? Le médecin généraliste (MG) est impliqué en première ligne pour informer le patient sur les modalités, avantages et inconvénients de réaliser un dépistage du cancer de la prostate. Cette information nécessite une interprétation personnalisée du taux de PSA sanguin. Lorsque le diagnostic est porté, les MG participent au parcours de soins et au suivi des patients. Ils doivent être informes des options de prise en charge des séquelles des traitements des cancers de la prostate. Résultats attendus à l’issue de la formation * A l’échelle individuelle : Cette formation, complémentaire d’un enseignement universitaire encore à ce jour limité dans ce domaine, devrait permettre aux médecins généralistes d’acquérir les outils nécessaires à une prise en charge optimale du cancer de la prostate, que ce soit en termes de diagnostic précoce, de suivi de traitement, et d’orientation du patient pour prévenir ou surmonter les séquelles liées aux traitements . * En santé publique : Le respect des recommandations en vigueur concernant le diagnostic précoce du cancer de la prostate devrait permettre d’éviter des procédures invasives de diagnostic et les traitements par excès.