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SOINS INFIRMIERS ET SURVEILLANCE DES PATIENTS SOUFFRANT DE PATHOLOGIES CARDIAQUES - CLASSE VIRTUELLE
DPC
Selon l’OMS , les maladies cardiovasculaires (MCV), qui regroupent un certain nombre de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, demeurent la première cause de mortalité dans le monde : elles provoquent plus de décès que toute autre cause de mortalité. En France, le ministère des solidarités et de la santé nous précise que : « les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, la deuxième en France (première pour les femmes) juste après les cancers » . Malgré une baisse de mortalité et morbidité constatée depuis quelques années, notamment grâce aux bénéfices de la prévention et aux progrès thérapeutiques, les maladies cardio-neurovasculaires demeurent à l’origine d’environ 140 000 morts par an (chiffre de mai 2019). Toujours au niveau épidémiologique, elles sont aussi l’une des principales causes de morbidité touchant 3.5 millions de personnes (assurés du régime général) traitées en 2012, et plus de 11 millions pour risque vasculaire ou diabète (Ministère des Solidarités et de la Santé mai 2019). Les principales pathologies cardiaques rencontrées sont l’insuffisance cardiaque, la maladie coronarienne, l’hypertension artérielle, les troubles du rythme et le risque thromboembolique. Ces pathologies nécessitent souvent la prise d’anticoagulants avec tous les risques d’accidents associés. De nouveaux anticoagulants sont arrivés sur le marché et ont motivé de multiples recommandations par l’Agence Nationale de la Sécurité du Médicament (ANSM). L’infirmière libérale est confrontée au quotidien à une gestion des différents traitements en rapport avec ces pathologies ainsi qu’aux surveillances des patients. Ses compétences et sa relation privilégiée avec le patient sont des atouts majeurs en termes de prévention, d’éducation et de promotion à la santé. La convention nationale des infirmiers avec l’avenant 3 publié en 25 novembre 2011 renforce la place et le rôle des infirmiers libéraux en matière de suivi des patients atteints de pathologies chroniques et notamment des maladies cardiaques. De plus, la création d’un nouvel acte relatif à la surveillance clinique du patient insuffisant cardiaque suite à une hospitalisation permet le dépistage précoce des signes de décompensation cardiaque. L’avenant 6 prévoit quant à lui un accompagnement spécifique à la prise médicamenteuse chez les personnes fragiles et polymédiquées, dont font souvent partie les patients insuffisants cardiaques. Par ailleurs, de nouveaux dispositifs de coordination sont mis en place au retour des patients suite à une hospitalisation, notamment dans le domaine des pathologies cardiovasculaires, et plus particulièrement l’insuffisance cardiaque. Ce programme de formation permettra à l’infirmier au domicile de prendre pleinement conscience de la dimension de son rôle et d’intégrer dans sa pratique des interventions coordonnées pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de pathologies cardiovasculaires. Objectifs de la formation : L’objectif global de cette action est d’actualiser les connaissances des infirmiers à domicile en matière de prise en charge et de suivi des patients atteints de pathologies cardiaques. Les objectifs pédagogiques intermédiaires sont : • Objectif 1 : Établir un état des lieux de ses connaissances • Objectif 2 : Rappeler l’anatomophysiologie du cœur • Objectif 3 : Réactualiser ses connaissances en matière d’anticoagulants • Objectif 4 : Rappeler la physiopathologie des principales affections cardio-vasculaires et leurs surveillances infirmières • Objectif 5 : Maitriser les soins infirmiers : rôle infirmier dans la prise en charge et le suivi des patients • Objectif 6 : Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques suite à la formation Le programme de formation comporte les éléments de contenus principaux suivants : - Travail sur deux cas cliniques : - Rappel sur l’anatomophysiologie du cœur - Réactualisation des connaissances sur le processus d’hémostase, les différents anticoagulants et leur mode d’action - Rappel sur la physiopathologie des principales affections cardio-vasculaires et leurs surveillances : - L’insuffisance cardiaque et ses traitements - Les troubles du rythme et leurs traitements - La maladie coronarienne : infarctus et différentes formes d’angor et leur prise en charge thérapeutique - L’HTA et sa prise en charge - La maladie thromboembolique et sa prise en charge thérapeutique - Le rôle infirmier dans la prise en charge notamment dans l’éducation du patient - Le bilan des acquis de cette formation et l’élaboration d’un plan d’actions
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BONNES PRATIQUES EN TÉLÉCONSULTATION - CLASSE VIRTUELLE
DPC
Les nouvelles technologies font partie intégrante de notre quotidien. Dans un tel contexte, la télémédecine arrive dans les organisations médicales, et la place des infirmier.ières va incontestablement évoluer. La loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 (Hôpital, Patients, Santé et Territoires) définit pour la première fois la télémédecine : « les actes de télémédecine sont des actes médicaux réalisés à distance, au moyen d’un dispositif utilisant les technologies de l’information et de la communication ». La téléconsultation est l’une des composantes de la télémédecine. Dans ce cadre, elle constitue une voie nouvelle pour faciliter l’accès des citoyens aux soins sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones où les professionnels de santé sont peu nombreux. Elle permet une prise en charge et un suivi plus rapide des patients, en prévenant notamment des renoncements aux avis spécialisés ou des délais de consultation trop longs. Elle est aussi un moyen d’éviter, pour les patients, des déplacements inutiles ou un recours aux urgences. Elle favorise également la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé dans le cadre du parcours de soins du patient. Depuis septembre 2018, les conditions de réalisation et de prise en charge, ainsi que les tarifs encadrant les téléconsultations ont été définis par l’avenant 6 de la convention médicale. De plus, l’avenant 6 de la convention infirmière reconnaît l’implication des infirmiers. ières dans la réalisation de la téléconsultation en collaboration avec le médecin. Ainsi, depuis le 1er janvier 2020 de nouveaux tarifs pour les différents actes de téléconsultation sont applicables. De plus, lors du récent épisode de COVID 19, la téléconsultation a été retenue, par les autorités publiques, comme possibilité alternative de prise en charge des patients, car elle permet de désengorger les hôpitaux et de limiter la propagation du virus. Par conséquent, cette action de formation continue à destination des infirmières libérales ou salariées d’un centre de santé a pour ambition de favoriser l’appropriation des bonnes pratiques par chaque infirmier.ière libéral.e et contribuer ainsi à la qualité et à la sécurité des prises en charge impliquant des actes de télémédecine et d’accompagner l’évolution des compétences, car la télésanté tend à modifier les relations avec les patients, les organisations de travail, la coordination entre professionnels et nécessite de nouveaux savoir- faire et savoir-être, y compris dans l’analyse des situations cliniques et la prise de décision. Ainsi, outre la dimension technique, il sera abordé les enjeux de la télémédecine, la nécessaire prise en charge coordonnée de différents acteurs, la notion de parcours de soins, la relation de soin adaptée et la place de l’infirmier. ière dans ce type de dispositif. Les objectifs pédagogiques détaillés sont les suivants : - Définir la télémédecine et distinguer ses différentes composantes - Décrire les enjeux et le contexte de la télémédecine - Inscrire sa pratique de la téléconsultation dans une démarche de coordination pluriprofessionnelle - Organiser une séance de téléconsultation - Situer sa place d’infirmier. ière libéral.e lors d’une téléconsultation - Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques dans le cadre de la téléconsultation Le programme comporte les éléments de contenus suivants : - Les différentes composantes de la télémédecine - Le contexte et les enjeux de la télémédecine - La réglementation de la télémédecine - La coordination des soins - La relation de soin - La place de l’infirmière lors d’une téléconsultation - La démonstration du matériel connecté - Les critères d’éligibilité et de contre-indication à une téléconsultation L’action se déroule en présentiel virtuel sur une durée totale de 14 h. Elle est organisée pour un effectif maximum de 25 personnes et animée par un formateur expert dans le domaine du thème abordé et en matière de pédagogie. Les méthodes pédagogiques reposent sur une alternance d’apports théoriques et de travaux collaboratifs et participatifs réalisés par les participants, facilitant la mémorisation et la mise en lien avec les pratiques professionnelles. De nombreux échanges sont prévus tout au long de la formation.
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E-learning
SOINS INFIRMIERS ET SURVEILLANCE DES PATIENTS SOUFFRANT DE PATHOLOGIES CARDIAQUES (E-LEARNING)
DPC
Selon l’OMS, les maladies cardiovasculaires (MCV), qui regroupent un certain nombre de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, demeurent la première cause de mortalité dans le monde : elles provoquent plus de décès que toute autre cause de mortalité. En France, le ministère des Solidarités et de la Santé nous précise que : « les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, la deuxième en France (première pour les femmes) juste après les cancers ». Malgré une baisse de mortalité et morbidité constatée depuis quelques années, notamment grâce aux bénéfices de la prévention et aux progrès thérapeutiques, les maladies cardio-neurovasculaires demeurent à l’origine d’environ 140 000 morts par an (chiffre de mai 2019). Toujours au niveau épidémiologique, elles sont aussi l’une des principales causes de morbidité touchant 3,5 millions de personnes (assurés du régime général) traitées en 2012, et plus de 11 millions pour risque vasculaire ou diabète (ministère des Solidarités et de la Santé mai 2019). Les principales pathologies cardiaques rencontrées sont l’insuffisance cardiaque, la maladie coronarienne, l’hypertension artérielle, les troubles du rythme et le risque thromboembolique. L’infirmière libérale est confrontée au quotidien à une gestion des différents traitements en rapport avec ces pathologies ainsi qu’aux surveillances des patients. Ses compétences et sa relation privilégiée avec le patient sont des atouts majeurs en termes de prévention, d’éducation et de promotion à la santé. La convention nationale des infirmiers avec l’avenant 3 publié en 25 novembre 2011 renforce la place et le rôle des infirmiers libéraux en matière de suivi des patients atteints de pathologies chroniques et notamment des maladies cardiaques. De plus, la création d’un nouvel acte relatif à la surveillance clinique du patient insuffisant cardiaque suite à une hospitalisation permet le dépistage précoce des signes de décompensation cardiaque. L’avenant 6 prévoit quant à lui un accompagnement spécifique à la prise médicamenteuse chez les personnes fragiles et polymédiquées, dont font souvent partie les patients cardiaques. Par ailleurs, de nouveaux dispositifs de coordination sont mis en place au retour des patients suite à une hospitalisation, notamment dans le domaine des pathologies cardiovasculaires, et plus particulièrement l’insuffisance cardiaque. Ce programme de formation permettra à l’infirmier au domicile de prendre pleinement conscience de la dimension de son rôle et d’intégrer dans sa pratique des interventions coordonnées pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de pathologies cardiovasculaires. Ce programme de DPC est une action de formation continue au format e-learning d’une durée de 7 h destiné aux infirmiers libéraux et salariés des centres de santé (5 h de temps de connecté, et 2 h de travail personnel). Il utilise des méthodes pédagogiques favorisant la motivation et l’engagement des apprenants. Il favorise l’interaction et les échanges entre pairs. Nous avons eu recours à de la vidéo et des animations 3D pour vous permettre de mieux appréhender des processus complexes tels que celui de l’hémostase. Vous pourrez télécharger des documents et une synthèse à la fin de la formation. Un support technique et pédagogique est prévu afin de répondre à vos questions. Ce parcours a pour objectifs généraux : - D’améliorer l’efficience de la prise en charge des patients souffrant de pathologies cardiaques - De permettre une meilleure pertinence des actions infirmières d’éducation et de prévention afin de contribuer au contrôle des facteurs de risque Et plus spécifiquement, après cette formation, les apprenants seront capables de : - Reconnaitre l’épidémiologie et les stratégies de la politique de santé publique menée en France en matière de maladies cardiovasculaires - Utiliser ses connaissances de l’anatomophysiologie du cœur lors de la prise en charge de patients atteints de pathologies cardiaques - Mobiliser ses connaissances sur la physiopathologie des affections cardiovasculaires dans sa pratique professionnelle - Utiliser ses connaissances sur les traitements anticoagulants dans un contexte idoine - Appliquer le rôle infirmier recommandé dans les prises en charge et le suivi des patients atteints de pathologies cardiaques Les objectifs et contenus des sous-modules permettront aux apprenants d’atteindre ces objectifs.
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En présentiel
SOINS INFIRMIERS ET SURVEILLANCES DES PATIENTS SOUS ANTICOAGULANTS
DPC
Les anticoagulants, à eux seuls, constituent un des traitements de référence des pathologies cardiovasculaires. L’exposition aux anticoagulants augmente avec l’âge : 13,7 % des sujets âgés de 65 ans et plus ont été exposés au moins une fois à un anticoagulant en 2013 (rapport ANSM avril 2014). L’héparine et les médicaments antivitamine K (AVK) sont utilisés depuis plus de 60 ans dans les pathologies thrombotiques. Ces molécules ont un rapport bénéfice/risque bien connu et sont indispensables, cependant elles sont associées à un risque hémorragique élevé. Parmi les facteurs associés à ce risque élevé, on peut citer le fait, qu’en moyenne, le temps passé dans la zone thérapeutique n’excède jamais plus de 65 %. Par ailleurs de nombreuses interactions médicamenteuses sont connues avec les AVK. Les accidents hémorragiques constituent la première cause d’hospitalisation pour iatrogénie. De nouveaux anticoagulants oraux sont maintenant disponibles. Ils inhibent soit le facteur X activé, soit la thrombine. Ces nouvelles molécules, comme tout anticoagulant, continueront à être associées à un risque hémorragique. La prévention, l’éducation et le suivi des patients deviennent donc des impératifs pour le dépistage des risques encourus et la réduction des hospitalisations. L’infirmière libérale, forte de ses compétences acquises en termes de prévention, d’éducation et de promotion à la santé doit prendre conscience de son action auprès de ses patients âgés, dépendants, isolés ou même déments. Ce programme de DPC est une action de formation continue au format présentiel d’une durée de 1 jour destiné aux infirmiers libéraux ou salariés de centre de santé. Il a pour finalités : - De sécuriser les parcours de soins, notamment par le dépistage des risques liés aux anticoagulants - D’améliorer la pertinence des actions infirmières d’éducation et de prévention afin de contribuer au contrôle des facteurs de risque. Afin d’atteindre ces finalités, le programme est décliné en objectifs pédagogiques formulés en termes de capacités pour les participants pendant l’action de formation : - Objectif 1 : Rappeler les pathologies nécessitant la prise d’anticoagulants - Objectif 2 : Réactiver ses connaissances sur le processus d’hémostase - Objectif 3 : Maitriser les principes des différents anticoagulants - Objectif 4 : Analyser ses pratiques en matière de prise en charge et de suivi des patients sous anticoagulants au regard des recommandations de bonnes pratiques - Objectif 5 : Situer sa place dans la prise en charge du patients sous anticoagulants en collaboration avec les autres professionnels - Objectif 6 : S’impliquer dans la prise en charge éducative du patient
Infirmier
En présentiel
LE BILAN DE SOINS INFIRMIERS (BSI)
DPC
Depuis longtemps annoncé, et très attendu par la profession, le Bilan de Soins Infirmiers (BSI) est amené à remplacer la Démarche de Soins Infirmiers (DSI). Particulièrement innovant, plus simple et plus concret dans son concept, le BSI a été élaboré pour répondre à un double attendu. Le 1er attendu est une réponse à la demande croissante de besoins en soins des patients à domicile, comprise dans une vision globale de santé, physique, psychologique et sociologique. Le 2ème attendu est une réponse à une optimisation de la pratique infirmière à domicile. Pour que les infirmières s’emparent de ce nouvel outil, il est fondé sur la charge en soins et sur toutes les dimensions du rôle propre. Il valorise ainsi l’infirmière dans les soins infirmiers d’hygiène, mais aussi dans les soins relationnels, les soins éducatifs et préventifs. Il valorise également l’infirmière dans son rôle au sein de l’équipe soignante à domicile. La convention nationale des infirmiers, avec l'avenant 6, signé fin mars 2019, confirme l'arrivée du BSI pour 2020. De là, cette convention vient réaffirmer la place de l’infirmière à domicile comme catalyseur du maintien à domicile d’une patientèle à forte proportion de personnes âgées et/ou porteurs de maladies chroniques. De même, avec cette convention et le BSI, l’infirmière à domicile est reconnue comme l’épicentre de la coordination des soins de proximité. Cette formation continue en présentiel est conçue pour les infirmières libérales ou salariées d’un centre de santé, dans l’optique d’actualiser leurs connaissances sur le concept et la mise en œuvre du BSI. Le contenu pédagogique répondra à toutes les interrogations et doutes des infirmières en leur permettant d’approfondir ces nouvelles compétences afin d’optimiser au mieux l’évaluation des besoins des patients dans une approche holistique, et être en capacité de proposer et appliquer un plan de soins personnalisé. Les objectifs pédagogiques détaillés sont les suivants : Comprendre les principes conceptuels du BSI et son inscription dans une coordination globale Evaluer la situation clinique et environnementale du patient Préparer un plan de soins pertinent à la situation du patient Connaitre les procédures administratives liées à l'utilisation du BSI et les différents items le composant Examiner l’impact de l’avenant 6 dans la pratique infirmière L’action se déroule en présentiel sur 2 demi-journées, consécutives ou non, soit une durée totale de 7h. Elle est organisée pour un effectif maximum de 25 personnes et animée par un formateur expert dans le domaine du thème abordé et en matière de pédagogie. Les méthodes pédagogiques reposent sur une alternance d’apports théoriques et de travaux collaboratifs et participatifs réalisés par les participants, facilitant la mémorisation et la mise en lien avec les pratiques professionnelles. De nombreux échanges sont prévus tout au long de la formation.
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En présentiel
BONNES PRATIQUES EN TÉLÉCONSULTATION
DPC
Résumé : Les nouvelles technologies font partie intégrante de notre quotidien. Dans un tel contexte, la télémédecine arrive dans les organisations médicales, et la place des infirmier.ières va incontestablement évoluer. La loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 (Hôpital, Patients, Santé et Territoires) définit pour la première fois la télémédecine : « les actes de télémédecine sont des actes médicaux réalisés à distance, au moyen d’un dispositif utilisant les technologies de l’information et de la communication ». La téléconsultation est l’une des composantes de la télémédecine. Dans ce cadre, elle constitue une voie nouvelle pour faciliter l’accès des citoyens aux soins sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones où les professionnels de santé sont peu nombreux. Elle permet une prise en charge et un suivi plus rapide des patients, en prévenant notamment des renoncements aux avis spécialisés ou des délais de consultation trop longs. Elle est aussi un moyen d’éviter, pour les patients, des déplacements inutiles ou un recours aux urgences. Elle favorise également la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé dans le cadre du parcours de soins du patient. Depuis septembre 2018, les conditions de réalisation et de prise en charge, ainsi que les tarifs encadrant les téléconsultations ont été définis par l’avenant 6 de la convention médicale. De plus, l’avenant 6 de la convention infirmière reconnaît l’implication des infirmiers. ières dans la réalisation de la téléconsultation en collaboration avec le médecin. Ainsi, depuis le 1er janvier 2020 de nouveaux tarifs pour les différents actes de téléconsultation sont applicables. De plus, lors du récent épisode de COVID 19, la téléconsultation a été retenue, par les autorités publiques, comme possibilité alternative de prise en charge des patients, car elle permet de désengorger les hôpitaux et de limiter la propagation du virus. Par conséquent, cette action de formation continue à destination des infirmières libérales ou salariées d’un centre de santé a pour ambition de favoriser l’appropriation des bonnes pratiques par chaque infirmier.ière libéral.e et contribuer ainsi à la qualité et à la sécurité des prises en charge impliquant des actes de télémédecine et d’accompagner l’évolution des compétences, car la télésanté tend à modifier les relations avec les patients, les organisations de travail, la coordination entre professionnels et nécessite de nouveaux savoir- faire et savoir-être, y compris dans l’analyse des situations cliniques et la prise de décision. Ainsi, outre la dimension technique, il sera abordé les enjeux de la télémédecine, la nécessaire prise en charge coordonnée de différents acteurs, la notion de parcours de soins, la relation de soin adaptée et la place de l’infirmier. ière dans ce type de dispositif. Les objectifs pédagogiques détaillés sont les suivants : - Définir la télémédecine et distinguer ses différentes composantes - Décrire les enjeux et le contexte de la télémédecine - Inscrire sa pratique de la téléconsultation dans une démarche de coordination pluriprofessionnelle - Organiser une séance de téléconsultation avec collaboration entre un.e infirmier.iere et un médecin - Situer sa place d’infirmier. ière libéral.e lors d’une téléconsultation - Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques suites à la formation Le programme comporte les éléments de contenus suivants : - Les différentes composantes de la télémédecine - Le contexte et les enjeux de la télémédecine - La réglementation de la télémédecine - La coordination des soins - La relation de soin - La place de l’infirmière lors d’une téléconsultation - L’utilisation du matériel connecté - Les critères d’éligibilité et de contre-indication à une téléconsultation
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E-learning
E-LEARNING – PLAIES CHRONIQUES ET CICATRISATION
DPC
Le vieillissement de la population est concomitant de l’avènement de maladies chroniques, le plus souvent elles-mêmes inscrites dans une conjoncture pluripathologique où le maintien à domicile constitue une priorité de santé publique. Dans ce contexte complexe, la prise en charge des plaies chroniques, qui impacte à la fois la santé des patients et leur qualité de vie, touche aujourd’hui plus de 2 millions de personnes en France. Les ulcères, peu fréquents avant 60 ans, affectent 5 % de la population après 60 ans. L’escarre touche près de 250 000 personnes chaque année en particulier les personnes âgées et les blessés médullaires. En 2016, environ 26 700 patients diabétiques étaient hospitalisés pour une plaie du pied et 8 500 pour amputation. La prise en charge de ces patients s’inscrit dans la durée et nécessite un panel de compétences spécifiques en termes de soins techniques, en termes d’éducation thérapeutique du patient, ainsi qu’en termes de coordination des soins. La prise en charge globale des plaies chroniques, incluant l’utilisation de grilles d’évaluation de la douleur, et leur cicatrisation procède d’un haut raisonnement clinique infirmier. Elle se fonde sur l’analyse de situations cliniques singulières, où l’infirmier construit sa réponse soignante sur une évaluation objective orientée par ses connaissances physiopathologiques, puis sur le recours à des pansements dont les données d’efficacité disponibles et les spécifications techniques sont en phase avec les recommandations de l’HAS et des sociétés savantes. L’infirmier, soignant de première ligne est le maillon incontournable d’une prise en charge coordonnée du suivi des patients porteurs de plaies chroniques, depuis l’évaluation et le traitement initial de la plaie, au suivi quotidien en passant par l’identification et la surveillance d’éventuelles complications. Son rôle d’éducateur de santé est prégnant du fait de sa prise en compte des facteurs multiples impactant la cicatrisation : nutrition, douleur, dépendance… et dans la réduction des coûts sanitaires liés à la diminution de la durée de cicatrisation ainsi qu’à la limitation des récidives. Par ailleurs, le dernier avenant à la convention nationale des infirmiers libéraux prévoit d’introduire un nouveau rôle en matière de prise en charge des plaies chroniques. Il s’agit de développer la compétence d’évaluation globale de la situation du patient prenant en compte tous les éléments concourant à la cicatrisation, notamment l’état nutritionnel du patient, son niveau de douleur, les éventuels dispositifs techniques de prévention des points d’appui, etc. L’infirmier doit donc obligatoirement se former afin d’assumer pleinement ce nouveau rôle. Ce programme de DPC est une action de formation continue destinée aux infirmiers libéraux ou salariés de centre de santé au format distanciel d’une durée de 7 heures comprenant 5 h de formation connectée et 2 h hors connexion pour travail personnel sur les différentes notions transmises et sur les cas concrets Il a pour finalité : - D’améliorer l’analyse de la situation globale du patient porteur de plaies pour une diminution des temps de cicatrisation Afin d’atteindre cette finalité, le programme est décliné en objectifs pédagogiques généraux et intermédiaires (sous forme de modules), formulés en termes de capacités pour les participants pendant l’action de formation : - Objectif 1 : Établir un état des lieux de ses besoins en formation à l’appui d’un questionnaire portant sur ses connaissances et ses pratiques professionnelles en matière de plaies chroniques et leur prise en charge - Objectif 2 : Indiquer les notions de base d’anatomie physiologie de la cicatrisation - Objectif 3 : Distinguer les différentes plaies chroniques : ulcères veineux et artériels, escarres, mal perforant plantaire, plaie cancéreuse - Objectif 4 : Maîtriser les outils et méthodes d’évaluation d’une plaie - Objectif 5 : Appliquer un protocole de soins locaux adapté à la typologie de la plaie, notamment le choix du dispositif médical adapté - Objectif 6 : Identifier les autres techniques de prise en charge des plaies chroniques - Objectif 7 : Connaître les stratégies globales de prise en charge d’une plaie chronique : antalgiques, alimentation - Objectif 8 : Analyser sa pratique en matière de prise en charge des patients porteurs de plaies chroniques. - Objectif 9 : Évaluer ses acquis en matière de prise en charge des patients porteurs de plaies chroniques - Objectif 10 : Dégager des axes d’amélioration en matière de prise en charge des patients porteurs de plaies chroniques et suivre ces améliorations Ce programme s’appuie sur les éléments de contenus suivants : - La peau et le processus cicatriciel - Les complications des plaies chroniques - Les caractéristiques de l’ulcère veineux et sa prise en charge - Les caractéristiques de l’ulcère artériel et sa prise en charge - L’escarre : ses mécanismes de survenue et sa prise en charge - Le mal perforant : mécanisme de survenue et prise en charge spécifique - La plaie tumorale et ses caractéristiques - L’évaluation de la plaie avec ses outils de référence - La prise en charge de la plaie : détersion, contrôler l’infection… - Les différents types de pansement, leurs rôles - Les autres techniques de prise en charge : TPN, greffes, apithérapie… - La prise en charge globale : douleur, nutrition : les différentes échelles
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En présentiel
PRISE EN CHARGE DES CANCERS À TOUS LES AGES DE LA VIE
DPC
Résumé : Au niveau mondial, pour l'année 2018, on estimait que 18.1 millions de personnes recevaient le diagnostic de cancer, et 9.6 millions en décédaient. Alors que les Européens ne représentent que 9% de la population mondiale, ils constituent 23,4% des nouveaux diagnostics de cancer et 20,3% des décès (Bray, Ferlay, Soerjomataram, Siegel, Torre, et Jemal, 2018). Le rapport publié par l’INCa relatif aux estimations nationales de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine entre 1990 et 2018 mentionne qu’en 2018, «[…]le nombre de nouveaux cas de cancers toutes localisations cancéreuses confondues en France métropolitaine est estimé à 382 000 […] Le nombre de décès par cancer est estimé à 157 400, dont 89 600 chez l’homme et 67 800 chez la femme […] Le nombre de nouveaux cas a augmenté de 65 % chez l’homme entre 1990 et 2018 (124 000 et 204 600 cas estimés respectivement), et de 93 % chez la femme (91 800 et 177 400). ». Par ailleurs, chaque année, environ 2 550 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chez les enfants (0-14ans) et les adolescents (15-18ans). On estime ainsi qu'un enfant sur 440 sera atteint d'un cancer avant l'âge de 15 ans, et leurs causes, contrairement à l’adulte, sont mal identifiées. La survie des enfants et adolescents atteints s’est améliorée de manière très significative et dépasse aujourd'hui 80 %, tous cancers confondus (Institut national du cancer, 2019). Les cancers chez l’enfant constituent une maladie rare qui ne représente que 1% de tous les cancers. Les progrès de la recherche sont considérables et de nombreux essais thérapeutiques livrent des résultats prometteurs. Les bonnes pratiques, en matière de stratégies thérapeutiques, tendent vers une harmonisation nationale, tout en tenant compte des besoins spécifiques des patients en fonction de leur âge, du contexte et de l’histologie. Face à ce constat, le cancer fait l’objet de nombreuses mesures de santé publique. Il est en premier lieu inscrit à la stratégie nationale de santé 2018 – 2022 de manière transversale sur l’ensemble de ses axes : mettre en place une politique de promotion de la santé par la réduction des pratiques addictives, de l’exposition aux pollutions et substance nocives, la promotion d’une alimentation saine ; lutter contre les inégalités sociales et territoriales d’accès à la santé, notamment par la structuration de l’offre de soins en établissement de santé ; innover pour transformer le système de santé, notamment via les innovations thérapeutiques. De nombreux plans de santé publique successifs lui sont consacrés, notamment le dernier, couvrant la période 2014 – 2019, qui ambitionne de guérir plus de personnes malades, de préserver la continuité et la qualité de vie, d’investir dans la prévention et la recherche, d’optimiser le pilotage et les organisations, tout en répondant aux besoins des enfants, des adolescents et jeunes adultes atteints de cancer. Par ailleurs, la loi n°2019-180 du 8 mars 2019 vient renforcer les politiques de santé publique relatives à la lutte contre le cancer pédiatrique en mettant l’accent sur la recherche, le soutien aux aidants familiaux, la formation des professionnels et le droit à l’oubli. Les soins de supports, introduits par la mesure 42 du plan Cancer 2003 - 2007, se développent, et font également partie de l’organisation des soins en cancérologie. Ils sont définis comme « l'ensemble des soins et soutien nécessaires aux personnes malades tout au long de la maladie » (INCa), et sont proposés d’emblée, dès le diagnostic, dans le cadre du dispositif d’annonce. Ils ont pour objectifs de « diminuer les effets secondaires des traitements et les effets de la maladie et assurer une meilleure qualité de vie possible aux patients et leurs proches, sur les plans physique, psychologique et social, en prenant en compte la diversité de leurs besoins, et ce quelque soient leurs lieux de soins » (AFSOS). Dans la suite de la stratégie nationale de santé publique, cette pathologie est déclinée dans les orientations prioritaires de Développement Professionnel Continu, ce qui permettra le partage et la diffusion des enjeux, évolutions et perspectives des prises en charge du cancer quelque soit l’âge du patient, et l’amélioration des pratiques des professionnels de santé au bénéfice du patient et de son entourage. Les actions de soins infirmiers auprès des patients cancéreux sont nombreuses et les prises en charge sont techniquement complexes et font l’objet de nombreuses recommandations (Haute Autorité de Santé, SF2H). Les infirmiers à domicile sont en effet très fréquemment concernés par la prise en charge des cancers, notamment le cancer du sein, et celui des personnes âgées qui constituent 80% de leur patientèle. Concernant les cancers de l’enfant, de l’adolescent ou du jeune adulte (AJA), les prises en soins sont un peu moins fréquentes au vu de leur prévalence mais restent problématiques, dans un contexte psychologique difficile, douloureux, parfois insoutenable, pour lesquels les stratégies thérapeutiques de référence sont en perpétuelle évolution. Les types de cancers et les prises en charge qui en découlent sont très variables en fonction de l’âge des patients, notamment du fait de la représentation de la maladie par le patient et son entourage, et du fait de l’évolution rapide des recommandations. Tenant compte de ce contexte professionnel, les infirmiers à domicile, acteurs de premier recours de la prise en charge coordonnée en cancérologie, doivent se former afin de répondre au mieux aux besoins des patients et de leur entourage en proposant une prise en charge de qualité, tant sur le plan thérapeutique et clinique, que dans les domaines éthique et relationnel, tout en prenant en compte l’expérience du patient et les difficultés des aidants. Ce programme de DPC est une action de formation continue au format présentiel d’une durée de 2 jours destiné aux infirmiers. Il a pour finalités : - De partager et diffuser les grands enjeux et évolutions mais aussi les perspectives en ce qui concerne les prises en charge du cancer. - De partager et diffuser les grands enjeux et évolutions mais aussi les perspectives spécifiques aux cancers de l’enfant et de l’adolescent – jeune adulte. - De sensibiliser les professionnels de santé concernés sur les actions qui relèvent de leurs compétences pour contribuer à l’amélioration et à l’harmonisation de leurs pratiques. Afin d’atteindre ces finalités, le programme est décliné en objectifs pédagogiques intermédiaires, formulés en termes de capacités pour les participants pendant l’action de formation : - Objectif 1 : Comprendre les enjeux de sante publique lies au cancer de l’adulte, de l’enfant et des AJA en France o Séquence 1 : Repérer les données épidémiologiques relatives aux cancers de l’adulte, de l’enfant et des AJA o Séquence 2 : Appréhender les enjeux économiques du cancer de l’adulte, de l’enfant et des AJA o Séquence 3 : Identifier les principales mesures de la stratégie nationale en faveur de la lutte contre le cancer des adultes, des enfants et des AJA - Objectif 2 : Appréhender les évolutions et perspectives dans les prises en charge du cancer des adultes, des enfants et des AJA en France o Séquence 1 : Réactualiser ses connaissances en matière de cancérogénèse o Séquence 2 : Lister les options thérapeutiques en cancérologie o Séquence 3 : Appréhender les perspectives en matière de thérapeutiques anticancéreuses - Objectif 3 : Connaitre les recommandations en matière de parcours de soins coordonnés du patient adulte, de l’enfant et de l’AJA o Séquence 1 : Décrire les étapes du parcours du patient en cancérologie du diagnostic à l’après cancer o Séquence 2 : Reconnaître le dispositif des soins de supports comme un élément capital de la prise en charge du patient et de son entourage o Séquence 3 : Identifier les ressources à disposition pour la coordination des parcours - Objectif 4 : Améliorer ses pratiques de soins infirmiers en cancérologie à domicile auprès du patient adulte, enfant et AJA o Séquence 1 : Identifier les critères d’éligibilité des chimiothérapies anticancéreuses à domicile o Séquence 2 : Relier les soins et surveillances infirmières aux grades de toxicités des chimiothérapies anticancéreuses quelle que soit la voie d’administration o Séquence 3 : Maitriser les soins et surveillances infirmières du patient atteint de cancer porteur de voie veineuse centrale o Séquence 4 : Identifier et prendre en compte les différents symptômes associés au cancer de l’adulte, de l’enfant et des AJA - Objectif 5 : Améliorer ses pratiques professionnelles au plan éthique et relationnel dans une dynamique de bientraitance auprès du patient adulte, enfant et AJA o Séquence 1 : Appréhender le concept de bientraitance appliqué aux prises en charge du cancer o Séquence 2 : Intégrer l’expérience du patient dans son parcours de soins o Séquence 3 : Prendre en compte les difficultés des aidants dans le parcours de soins o Séquence 4 : Savoir utiliser des techniques de communication adaptées avec le patient atteint de cancer et de son entourage o Séquence 5 : Mobiliser des compétences spécifiques pour mieux communiquer en fonction de l’âge du patient : l’enfant et l’adolescent - Objectif 6 : Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques suite à la formation o Séquence 1 : Établir un bilan de ses acquis o Séquence 2 : Élaborer un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques o Séquence 3 : Relier la méthodologie des indicateurs de suivi de qualité et de sécurité des soins avec son plan d’amélioration des pratiques Ce programme s’appuie notamment sur les recommandations de bonnes pratiques (SF2H, HAS), sur les données et différents guides élaborés par l’INCa, sur les textes législatifs et règlementaires relatifs au cancer, et comporte les éléments de contenus suivants : - Les enjeux de santé publique des cancers : données épidémiologiques et spécificité des enfants et AJA, enjeux économiques, mesures issues de la stratégie de santé publique et notamment les mesures relatives aux cancers pédiatriques - Évolutions et perspectives des prises en charge du cancer : réactualisation des connaissances en cancérologie, stratégie thérapeutique et notamment les traitements de chimiothérapie, perspectives thérapeutiques, spécificité des enfants et AJA tant en termes de types de cancers qu’en terme thérapeutique - Le parcours de soins du patient : étapes du parcours du diagnostic à l’après cancer, spécificité des enfants et AJA, dispositif des soins de supports, ressources de la coordination des parcours en cancérologie, y compris les spécialités pédiatriques - Amélioration des pratiques de soins auprès des patients adultes, enfants, AJA : critères d’éligibilité des chimiothérapies anticancéreuses à domicile, toxicités des traitements et surveillances infirmières, soins infirmiers aux patients porteurs de voie veineuse centrale, prise en charge des principaux symptômes associés au cancer de l’adulte, de l’enfant et de l’AJA - Amélioration des pratiques au plan éthique et relationnel dans une dynamique de bientraitance auprès des patients adultes, enfants, AJA : concept de bientraitance en cancérologie, l’expérience patient, accompagnement des aidants, soins relationnels et techniques de communication, spécificité de la communication avec les enfants et les adolescents - Bilan des acquis et plan d’actions d’amélioration des pratiques professionnelles
Masseur-Kinésithérapeute, Pédicure-Podologue, Préparateur en pharmacie, + 4 autres
En présentiel
ETP : MAÎTRISE DES FONDAMENTAUX
DPC
L’allongement de l’espérance de vie entraîne une augmentation du risque d’apparition de pathologies chroniques, impliquant un accroissement des besoins en soins et une diminution de la qualité de vie des patients et de leurs proches. « La maladie chronique confronte les patients à une surveillance quotidienne de leur état de santé, à la nécessité de faire face aux crises, de prendre régulièrement des traitements et savoir prendre des initiatives, de s’adapter en permanence à la situation et à l’évolution de la maladie, de trouver un équilibre, d’associer les parents d’un enfant malade, les proches, à cette gestion quotidienne » (Education Thérapeutique du Patient : Evaluation de l’efficacité et de l’efficience dans les maladies chroniques- orientations pour les pratiques et repères pour l’évaluation, HAS, juin 2018) . C’est justement là tout l’enjeu de l’éducation thérapeutique qui apparaît comme une réponse particulièrement adaptée. Dès 1996, l’OMS positionne l’éducation thérapeutique comme une démarche intégrée à la prise en soins visant à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. La Haute Autorité de Santé élabore plusieurs recommandations de bonnes pratiques en 2007 dédiées à l’Education Thérapeutique du Patient (ETP). L’une d’elles indique que l’ETP « participe à l’amélioration de l’état de santé du patient (biologique, clinique) et à l’amélioration de sa qualité de vie et à celle de ses proches. Les finalités spécifiques de l’éducation thérapeutique sont : l’acquisition et le maintien par le patient de compétences d’autosoins….. la mobilisation ou l’acquisition de compétences d’adaptation…. » (ETP – Définition, finalités et organisation, juin 2007). En septembre 2008, le rapport Saout « Pour une politique nationale d’éducation thérapeutique du patient » leur fait écho en préconisant « une formation spécifique et agréée » des professionnels de santé afin qu’ils acquièrent des « compétences nouvelles ». Par ailleurs, il précise que l’éducation thérapeutique « devra être reconnu dans la loi pour toute personne atteinte d’une maladie chronique et dont l’état le nécessite ». Aujourd’hui la Stratégie nationale de santé 2018-2022 renforce la place de l’éducation thérapeutique à travers deux de ses orientations : l’axe II consacré à la lutte contre les inégalités sociales et territoriales d’accès à la santé, et l’axe IV qui prévoit d’innover pour transformer le système de santé en réaffirmant la place des usagers. L’ETP se voit par conséquent déclinée dans les orientations prioritaires de Développement Professionnel Continu (DPC). Dans ce cadre, sensibiliser les professionnels de santé et renforcer leur formation à l’ETP permettrait d’une part d’orienter et suivre un patient qui a besoin d’un apport éducatif, et d’autre part d’augmenter le nombre de patients bénéficiaires de l’éducation thérapeutique. Les professionnels de santé exerçant au domicile suivent quotidiennement de nombreux patients atteints de pathologies chroniques. A cette occasion, ils sont en première ligne pour inciter les patients à intégrer des programmes d’ETP existants. Cependant, les professionnels de santé en activité, de plus en plus regroupés en équipe de soins primaires (ESP) et/ou maison de santé, ne sont globalement pas informés et moins encore formés à l’éducation thérapeutique alors même qu’elle apparaît comme une composante systématique de la prise en charge des personnes vivant avec une maladie chronique. Ils doivent avant tout comprendre les concepts, les finalités, les composantes, étapes et méthodologie d’élaboration de la démarche d’éducation thérapeutique, différente du simple conseil ou de l’information. De plus ils devront intégrer à cette démarche une logique de partenariat avec le patient, expert de sa maladie. Des programmes d’ETP se structurent sur le territoire national, soumis à l’autorisation des Agences Régionales de Santé. Ils sont élaborés, mis en œuvre, et coordonnés par des professionnels de santé ayant validé une formation règlementairement définie (Arrêté du 31 mai 2013 modifiant l’arrêté du 2 août 2010 relatif aux compétences requises pour dispenser ou coordonner l’ETP). Une sensibilisation à la démarche d’éducation thérapeutique pourra susciter le besoin et la motivation à s’investir d’avantage, et intégrer l’un de ces programmes après avoir suivi la formation réglementaire prévue par les textes. Ce programme de DPC est une action de formation continue au format présentiel d’une durée de 2 jours destiné aux infirmiers, médecins, masseurs-kinésithérapeutes, aux pharmaciens et préparateurs en pharmacie, aux pédicures-podologues, aux podo-orthésistes. Il a pour finalités : - De faciliter l’appropriation de la démarche centrée sur le patient et une meilleure prescription de l’éducation thérapeutique - De développer l’éducation thérapeutique qui reste limitée par rapport aux besoins Afin d’atteindre ces finalités, le programme est décliné en objectifs pédagogiques généraux et intermédiaires, formulés en termes de capacités pour les participants pendant l’action de formation : - Objectif 1 : Établir un état des lieux de ses besoins en formation à l’aide d’un cas clinique - Objectif 2 : Connaitre les fondements de l’éducation en sante o Séquence 1 : Inscrire les fondements de l’éducation en santé dans le champ des maladies chroniques o Séquence 2 : Identifier les grands modèles de santé o Séquence 3 : Appréhender les liens entre la santé et l’éducation - Objectif 3 : Intégrer les fondements de l’éducation thérapeutique du patient o Séquence 1 : Appréhender les caractéristiques de l’ETP o Séquence 2 : Définir l’éducation thérapeutique du patient o Séquence 3 : Identifier les différents types de relation éducative - Objectif 4 : S’approprier la démarche centrée sur le patient, notamment via son projet de vie o Séquence 1 : Préciser les éléments clés d’une démarche centrée sur le patient o Séquence 2 : Définir le projet de vie du patient porteur d’une maladie chronique o Séquence 3 : Relier les caractéristiques de l’ETP avec les postures du patient et de l’éducateur en santé o Séquence 4 : Inclure le patient partenaire dans la pratique de l’ETP - Objectif 5 : S’inscrire dans la perspective de la mise en œuvre d’un programme d’éducation thérapeutique du patient o Séquence 1 : S’approprier la méthodologie d’élaboration un programme d’ETP o Séquence 2 : Définir les critères de qualité d’un programme d’éducation thérapeutique o Séquence 3 : Identifier les ressources nécessaires à la mise en œuvre d’interventions coordonnées en éducation thérapeutique pour pouvoir orienter le patient o Séquence 4 : Savoir proposer l’éducation thérapeutique au patient, notamment à l’appui d’outils relationnels appropriés - Objectif 6 : Établir un bilan de ses acquis et un plan d’amélioration de ses pratiques suite à la formation o Séquence 1 : Établir un bilan de ses acquis o Séquence 2 : Élaborer un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques o Séquence 3 : Relier la méthodologie des indicateurs de suivi de qualité et de sécurité des soins avec son plan d’amélioration des pratiques Ce programme s’appuie sur les éléments de contenus suivants : - Fondements de l’éducation en santé : contexte des pathologies chroniques, modèles de santé, santé et éducation - Fondements de l’éducation thérapeutique : caractéristiques, définition, relation éducative - Démarche centrée patient : La démarche centrée sur le patient : information, conseil, éducation thérapeutique, suivi - HAS, mai 2015 ; le projet de vie du patient ; posture patient/posture éducateur ; le patient partenaire - L’éducation thérapeutique du patient, procédures d’élaboration des programmes, cahier des charges et étapes de réalisation, évaluation et critères qualité, coordination : ETP : Définition, finalités, organisation – HAS, juin 200 ; ETP : Comment la proposer et la réaliser - HAS, juin 2007 ; ETP : Evaluation de l’efficacité et de l’efficience dans les maladies chroniques- orientations pour les pratiques et repères pour l’évaluation - HAS, juin 2018 - Les compétences requises pour dispenser l’ETP : Arrêté du 31 mai 2013 modifiant l'arrêté du 2 août 2010 relatif aux compétences requises pour dispenser l'éducation thérapeutique du patient et Articles D1161-1 et D1161-2 du code de la santé publique - Orientation des patients : ressources, entretien motivationnel
Infirmier
E-learning
E-LEARNING - SOINS INFIRMIERS ET SURVEILLANCES DES PATIENTS PRÉSENTANT DES PATHOLOGIES CARDIAQUES SOUS ANTICOAGULANTS
DPC
Ce programme est une action de formation continue au format e-learning à destination des infirmières libérales ou salariées d’un centre de santé. Il a pour ambition de renforcer ses connaissances des pathologies cardio-vasculaires et des traitements anti coagulants pour améliorer la prise en charge des patients à domicile. Le programme est accessible sur un espace de formation individuel depuis un ordinateur ou une tablette et nécessite une connexion internet. Il est ouvert sur une période de 2 mois. La durée moyenne de connexion nécessaire pour réaliser le parcours est de 5 h. Celui-ci peut être réalisé en continu ou en discontinu. Les résultats et le temps de connexion sont enregistrés de manière systématique. Un forum pédagogique est associé au parcours durant toute la période ouverte de formation, animé par un formateur expert de la thématique. Cette formation abordera dans un premier temps les pathologies nécessitant la prise d’anticoagulants, puis les mécanismes de la coagulation, la pharmacologie des différentes familles d’anticoagulants, ensuite le suivi et l’éducation des patients sous anticoagulants, et enfin l’analyse des pratiques en matière de prise en charge et de suivi des patients sous anticoagulants au regard des recommandations de bonnes pratiques.