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Angiologue
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Prise en charge diagnostique et thérapeutique des varices saphènes
DPC
L'insuffisance veineuse chronique (IVC) constitue un défi clinique majeur. Elle affecte un nombre significatif de personnes à travers le monde et constitue un enjeu de Santé Publique en France où elle concerne 20 à 35% de la population avec 110000 nouveaux cas/an. C’est la deuxième cause de consultation en ville après 45 ans et 11% des femmes ont recours aux soins de ville pour cause de varices. Cette affection vasculaire se caractérise par une altération du retour veineux superficiel engendrant des symptômes tels que l'œdème, la sensation de douleur et de lourdeur. Elle peut se compliquer de thrombose veineuse et de troubles trophiques pouvant aller jusqu’à l’ulcère cutané. La prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'IVC est en jeu médico-économique et requiert une approche multidisciplinaire, intégrant des méthodes d'imagerie avancées, des mesures conservatrices et des interventions invasives. Les nouvelles techniques thermiques endo-veineuses de prise en charge des varices permettent de limiter les hospitalisations à travers des parcours ambulatoires. La formation des jeunes MV sur cette problématique semble aujourd’hui insuffisante tant sur le plan théorique que pratique. Fort de ce constat, le but de cette formation est de donner les bases nécessaires à une prise une charge optimale et sécure des patients souffrant de cette pathologie, en s'appuyant sur des données récentes de la littérature médicale pour offrir une perspective complète et actualisée. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES 1. Préciser les caractéristiques anatomiques et hémodynamiques d’une varice saphénienne 2. Maîtriser la recherche du reflux saphénien en échographie 3. Orienter la stratégie diagnostique en fonction des données recueillies à partir de la cartographie veineuse 4. Maîtriser les différentes solutions thérapeutiques des varices par le médecin vasculaire (sclérothérapie échoguidée, Thermique endoveineux, stripping) en accord avec les dernières recommandations. PROGRAMME DETAILLE 30 minutes : Accueil des participants . Présentation du programme et des intervenants. Pré-test. Tour de table permettant de relever les attentes que l’animateur note sur le paperboard 20 minutes : P lénière sur caractéristiques anatomiques et hémodynamiques d’une varice saphénienne (obj ectif 1). Exposé de l’expert présentant des données épidémiologiques de l’insuffisance veineuse, les r appels anatomiques , des critères diagnostics cliniques et échodoppler d’une IVC. Question/ discussion 30 minutes : Travail en Atelier sur les éléments indispensables à la réalisation bilan veineux et à la cartographie (obj. 1). En groupe de 10 sur un cas clinique . Chaque groupe nomme un rapporteur qui aura la charge de la restitution. Cas clinique : F emme de 50 ans souffrant d’une varice de la veine grande saphène droite alimentée par une veine saphène antérieure accessoire continente de petit diamètre (3mm). Diamètre de la VGS en M2 de 7 mm, 6 mm en M3. Reflux tronculaire sous-jacent perçu jusqu’en M4. Tributaire inter-saphénienne incontinente de 5 mm drainant ce reflux vers la petite saphène avec réentrée sur une perforante gastrocnémienne médiale continente. La jonction saphèno-poplitée reste fine et continente : présence d’un prolongement cranial continent de cette PVS. Quels sont les éléments qui doivent apparaitre sur la cartographie et le CR ? 20 minutes : Retour d’atelier . Les rapporteurs de chaque groupe livrent à l’ensemble des participants leur analyse, et les discussions soulevées par le cas clinique. 15 minutes : Pause 45 minutes : Atelier sur maîtriser l a manœuvre de recherche du reflux saphénien (objectif 2). Les participants disposent d’un échographe et d’un escabeau par groupe de 10. Dans chaque groupe un participant se porte volontaire pour que la manœuvre soit réalisée sur lui-même. Un rapporteur est désigné dans chaque groupe. 15 minutes : Retour d’atelier . Les rapporteurs livrent à l’ensemble des participants le retour du groupe, ainsi que les difficultés rencontrées et les questions soulevées. 20 minutes : Plénière interactive sur maîtriser l a manœuvre de recherche du reflux saphénien (objectif 2). Partant des retours d’atelier l’expert propose une vue synthétique des bonnes pratiques pour réaliser le bilan veineux et la cartographie veineuse. PAUSE DEJEUNER 30 minutes : Plénière interactive sur o rienter la stratégie diagnostique en fonction des données recueillies à partir de la cartographie veineuse (objectif 3) . La p résentation de l’expert est une synthèse des recommandations nationales et internationales du diagnostic de l’IVC et de la cartographie veineuse. Il illustre son propose de nombreux exemples et répond aux questions. 30 minutes : Plénière interactive sur la m aîtriser les différentes solutions thérapeutiques des varices en accord avec les dernières recommandations (Objectif 4). L’expert présente une synthèse des différentes techniques de prise en charge de l’insuffisance veineuse chronique en s’appuyant sur les dernières recommandations nationales et internationales. Il enchaine sur la projection d’une courte vidéo montrant la technique de traitement thermique endoveineux des varices (TTEV), la projection est suivie d’une analyse commentée par l’expert, qui répond aux questions s’il y a lieu. 45 minutes : Travail en atelier sur le traitement thermique endoveineux des varices (objectif 4 ), en sous-groupe de 10 personnes maximum. Chaque groupe désigne un rapporteur. Les participants peuvent choisir entre les deux ateliers proposés. § Ponction veineuse échoguidée avec un fantôme § Manipulation du matériel de TTEV : répétition des gestes de la procédure TTEV (5 participants par table, 3 tables, 3 Introducteurs, 3 sondes LEV, 3 sondes RF) 15 minutes : Retour d’atelier , chaque groupe par la voie de son rapporteur fait état des difficultés rencontrées, des besoins d’informations complémentaires et de ses questions. 20 minutes : Plénière interactive sur la procédure de TTEV. L’expert part du retour d’atelier et répond aux questions, il présente ensuite un diaporama sur la gestion des difficultés rencontrées lors de cette procédure et termine par les recommandations de surveillance et des résultats attendus après TTT de varices. 20 minutes : Atelier sous forme de cas clinique complexe (L’ARMVOP dispose de l’outil MENTIMETER) (objectif 4). Cas clinique d’un patient souffrant d’une varicose de veine GS traité par LEV. ATCD de scléroses de la GS avec synéchies segmentaire du tronc crural M2 sur 10 cm - Comment gérer la présence de la synéchie pendant la procédure ? - Les suites sont marquées par la survenue par un matting (pigmentation cutanée) : Quelles solutions thérapeutiques ? - Persistances de varices résiduelles à distance du geste endoveineux thermique: Quelles solutions ? (périodicité du suivi et quel geste) ? - Discussion avec l’expert. 25 minutes : Plénière interactive sur le meilleur traitement au meilleur coût Choose Wisely (objectif 4) L’expert propose un rappel sur la pertinence des soins avant de proposer une démarche synthétique permettant de proposer le meilleur choix thérapeutique en fonction de la situation du patient. Il termine son propos en évoquant les perspectives d’avenir (colle, nouvelles longueur d’ondes de laser, nouvelles Sondes de RF de 6F) Il répond aux questions de l’assemblée. 30 minutes : Conclusion et évaluation de la journée Post test et correction de celui-ci. Vérification que les attentes ont bien été traitées. Questionnaire de satisfaction.
Chirurgien, Gynécologue, Médecin Généraliste, + 2 autres
Mixte
Juste prescription d’un bilan de thrombophilie chez la femme
DPC
Résumé et objectifs : La maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV) se manifeste principalement sous la forme de deux pathologies : la thrombose veineuse profonde (TVP) et l’embolie pulmonaire (EP). La MTEV est une maladie complexe, multifactorielle, résultant de l’interaction de multiples facteurs de risque génétiques et environnementaux. La thrombophilie désigne un état d’hypercoagulabilité qui augmente le risque de thrombose. Elle peut être soit héréditaire, soit acquise, soit encore résulter d’interactions entre des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux dont notamment la prise d’œstroprogestatifs, autres traitements hormonaux, la grossesse, l’accouchement …(1 ; 2 ; 3 ; 4). La thrombophilie, bien que souvent évoquée, est cependant une prédisposition relativement rare à la thrombose veineuse ou artérielle. (6 ; 7) La thrombophilie chez la femme, bien que souvent évoquée, est cependant une prédisposition relativement rare à la thrombose veineuse ou artérielle. Ces dernières années les discussions concernant la contraception par oestroprogestatif ont relancées le débat. De plus, depuis une dizaine d’année de nouvelles mutations ont été découvertes et de nouvelles molécules, tels que les Anticoagulants Oraux Directs, ont été mises sur le marché et demain des thérapeutiques ciblées peut-être. Il s’agit donc d’un enjeu de santé publique du fait de la balance entre les bénéfices potentiels (prévention de la maladie thromboembolique) et les risques potentiels (risques hémorragiques d’une anticoagulation au long cours, introduction d’un frein à la contraception oestroprogestative, …). Mais aussi un enjeu en terme de pertinence , du fait du volume important de tests à réaliser dans des laboratoires spécialisés ; nécessitants de recueillir un consentement écrit pour les tests génétiques. Et également un enjeu économique pour l’Assurance Maladie, l’État et la société : rapport coût / efficacité du dépistage biologique ; impact budgétaire du dépistage mais également de la prise en charge des accidents thromboemboliques et des séquelles potentiellement évitées. Ce DPC vise à faire le point sur le bilan de thrombophilie chez la femme, en s’appuyant sur les dernières recommandations (1 ; 2 ; 3 ; 8 ; 9) pour permettre aux praticiens d’éviter les prescriptions d’examens inutiles, d’affiner dans leurs pratiques le criblage des femmes à tester, et ainsi optimiser leur prescription. Les objectifs pédagogiques : 1- Repérer les patientes qui doivent bénéficier d’un bilan de thrombophilie 2- Sélectionner les tests appropriés 3- S’approprier l’impact du bilan de thrombophilie sur la prise en charge de ces patientes. Prérequis pour participer : Documents de description de l’action : Ce programme comporte 3 étapes, dont voici le déroulé : - Une première étape : phase d’analyse de pratique se faisant au moyen d’un audit clinique ciblé par internet. Repérage, dans les dossiers de 10 patientes, des principaux indicateurs d’une prise en charge conforme aux recommandations. - Une deuxième étape : l’étape présentielle comporte 2 phases : Une phase d’analyse de pratique dite réflexive par l’étude de cas cliniques apportés par les participants eux-mêmes ou rédigés par l’équipe pédagogique. Phase d’analyse et de discussion permettant de faire le point sur les écarts ou les différences de pratiques. Une phase de renforcement des connaissances, par les experts sur les écarts de pratiques ou de comportements constatées au cours des 2 premières phases. La discussion avec le ou les experts porte sur la recherche d’une meilleure adéquation aux recommandations existantes. - Une troisième étape : audit de mesure d’impact par internet permettant le suivi des indicateurs d’amélioration des pratiques et le rappel des principaux messages de la formation. Il s’agit d’un 2 ème audit de contrôle du transfert des acquis dans la pratique, doublé d’une enquête sur la réalité des changements des comportements. A l’issue tous les participants reçoivent une analyse commentée et argumentée. Découpage chronologique de l’action par typologie de l’action : 20 minutes : Accueil des participants et émargements. Présentation du programme et des intervenants. Tour de table de recueil des attentes des participants notés sur un tableau. Pré test. 30 minutes : Retour sur l’audit de pratique par l’expert . L’expert qui a reçu dans les 48 heures qui précèdent la formation les résultats de l’audit, commente les résultats du groupe. Il s’attache à revenir sur les erreurs les plus fréquemment retrouvées, tout en insistant également sur les questions qui n’ont pas posé de difficultés. L’expert à cette occasion développe un argumentaire sur les points les plus importants et délivre les messages clefs en matière de traçabilité dans les dossiers. 50 minutes : Plénière interactive sur le repérage des patientes qui doivent bénéficier d’un bilan de thrombophilie (Objectif 1) . L’expert propose une présentation synthétique des différentes recommandations notamment celles de l’HAS ( 2015, 2006, 2003) et celles de GEHT (2009 et 2020) et de l’ASH de 2023. Il aborde les notions de coût des différents bilans et esquisse une réflexion sur le rapport coût-efficacité dans différentes situations cliniques, notamment : · TVP Proximale (Thrombose Veineuse Profonde) / EP (Embolie Pulmonaire) · TVP Distale · TVS (Thrombose Veineuse Superficielle) · Thromboses artérielles, SAPL (Syndrome des Anti-Phospho-Lipides) · Focus sur la primo-prescription contraception hormonale combinée · Focus sur les patientes âgées · Focus en phlébologie (sclérothérapie, chirurgie des varices…) 60 minutes : Plénière interactive sur la sélection des tests les plus appropriés (Objectif 2) . L’expert commence par un rappel théorique sur la coagulation (voie exogène, voie endogène, place du facteur III, protéine C et protéine S), avant de présenter les différents tests et leurs indications, en particuliers : - les tests de de coagulation (TCA, TCA sensibilisé, Venin de vipère de Russell,…), tests de dépistage et tests de confirmation, - les tests immunologiques (Ac anti-cardiolipines, Ac anti β-GPI,…) - et les tests de biologie moléculaire (facteur V, facteur II, …). Afin d’être complet, il propose un r appel sur la fréquence dans la population générale féminine et le risque relatif des différents facteurs en cause pour un 1 er évènement ou une récidive. Il propose également une analyse des interférences avec les traitements (anticoagulants, oestrogènes, …), grossesse, insuffisance hépatique, syndrome néphrotique, avant de donner les clefs d’une interprétation du bilan biologique. Pour terminer son propos il propose une conduite à tenir : quel bilan ? à A quel moment ? et quand le répéter ? Un temps sera dédié aux informations et documents à remettre aux patientes. 60 minutes : Plénière interactive sur l’impact du bilan sur la prise en charge (Objectif 3) . Quel anticoagulant choisir (AOD, AVK, HBPM, …) ? A quelle dose ? Pour quelle durée ? Quels contextes nécessitent une prise en charge préventive ? L’expert ouvre la séquence par un quizz en projetant différentes situations à l’écran et en invitant les participants à répondre aux questions posées via une application (Mentimeter par exemple). Environ 15 min par situations. Exemple de situations : Patiente de 18 ans souhaitant une contraception oestro-progestative pour la 1 ère fois. Sa mère de 60 ans a fait une EP idiopathique à 35 ans. Elle n’a pas eu de bilan à l’époque. § Le bilan de la patiente est négatif : quelle contraception ? § Son bilan présente une mutation du facteur V à l’état hétérozygote. Quelle contraception ? Prophylaxie pendant les grossesses ? Quels conseils pour ses enfants à venir, sa fratrie ? § Son bilan présente une mutation du facteur V à l’état homozygote. Quelle contraception ? Prophylaxie pendant les grossesses ? Quels conseils pour ses enfants à venir , sa fratrie ? Patiente de 45 ans, qui présente un 1 er épisode de TPV proximale avec EP sans facteur déclenchant retrouvé. Quel bilan ? Quel traitement anticoagulant ? Durée du traitement ? Elle récidive 6 mois plus tard, quel bilan ? Quel traitement ? § Patiente de 30 ans ayant fait plusieurs fausses couches à répétition. Bilan gynécologique négatif. Elle présente une TVS sur veine saine suite à un vol long courrier. Que suspecter ? Quel bilan ? Quel impact sur la grossesse future, l’accouchement et le post partum. § Patiente de 20 ans sous contraception oestro-progestative, qui présente une TVP surale dans les suites d’une 1 ère séance de sclérothérapie pour varicosités. Bilan ? Si oui lequel ? Impact sur la contraception ? Les grossesses ? L’expert termine cette séquence en présentant une conduite à tenir traitant de l’impact des résultats du bilan sur les choix thérapeutiques. 20 minutes : Synthèse et conclusion. Post-test et correction de ce dernier. Annonce de l’envoi d’un audit d’impact dans 4 semaines, ainsi que d’une mesure de la satisfaction transmise également par voie électronique
Infirmier
Mixte
Dépistage et prise en charge de l’insuffisance cardiaque conjointe par les infirmiers de pratique avancée
DPC
Résumé et objectifs L’insuffisance cardiaque (IC) est une maladie chronique fréquente et grave, touchant souvent des personnes âgées, et dont le diagnostic doit être réalisé le plus précocement possible par le médecin généraliste en coordination avec le cardiologue. Le dépistage de signes compatibles avec une IC ou sa décompensation, incombe à tous soignants intervenant auprès du patient. En effet, l’insuffisance cardiaque est un problème de santé publique, par sa fréquence, les consultations et hospitalisations corollaires – qui grèvent la qualité de vie et dont les couts sont élevés - ; elle touche avec prédilection le sujet âgé, et son pronostic reste réservé qu’il s’agisse de l’insuffisance cardiaque systolique à fraction réduite ou à fraction d’éjection préservée. L’insuffisance cardiaque est la deuxième cause de mortalité en France, pour plus de 140 000 décès par an en France. Les comorbidités sont fréquentes (anémie, diabète, insuffisance rénale, insuffisance respiratoire chronique, AVC, troubles cognitifs, obésité,...), concernent de multiples spécialités et professionnels de santé, et peuvent être déroutantes au diagnostic et compliquer la prise en charge et les traitements. La prise en charge est coordonnée par le binôme médecin généraliste – cardiologue, et vise à améliorer le pronostic de ces patients, réduire les hospitalisations et les ré-hospitalisations, et améliorer sa qualité de vie. A ce suivi peuvent contribuer les différents professionnels de santé d’une CPTS, notamment en dépistant des signes d’IC non connus jusqu’ici, ou à une décompensation en suivi d’hospitalisation, par exemple lors du renouvellement d’un traitement, d’un soin, ou de toute autre intervention d’acteur d’une CPTS formé à ce dépistage et au déclenchement l’alerte et de la procédure de prise en charge. Le diagnostic est clinique : dyspnée d’effort, souvent associé à des œdèmes des membres inférieurs, fatigue ou prise de poids anormale. Il est affiné par un examen clinique et des examens complémentaires représentés par le dosage des peptides natriurétiques (BNP, NT-proBNP), et il doit être confirmé par l’échocardiographie doppler. Le pronostic de l’IC est d’autant plus sévère que la fraction d’éjection est inférieure à 30% et qu’il persiste un flux transmitral restrictif et que le taux de BNP à la sortie de l’hôpital reste élevé ; l’insuffisance cardiaque est souvent associée à une fibrillation atriale compliquant sa prise en charge. Le traitement de l'insuffisance cardiaque repose sur des mesures hygiéno-diététiques simples avec une alimentation peu salée. Lorsqu’elle est à fraction d’éjection réduite, son traitement est composé de diurétiques de l’Anse, IEC / ARA 2, bétabloquants, diurétiques épargneurs du potassium ; les ARNI sont une nouvelle classe thérapeutique réservée actuellement aux dysfonctions systoliques du ventricule gauche. En revanche, le traitement de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée du sujet âgé ou très âgé, souvent hypertendu et présentant de nombreuses comorbidités n’est pas codifié. Il repose sur le traitement des facteurs déclenchants, comme l’hypertension et des autres comorbidités. Les formes les plus sévères nécessitent la mise en place d’un défibrillateur implantable resynchronisateur voire la discussion d’une greffe cardiaque pour les patients les plus jeunes à un stade terminal. Ces polythérapies nécessitent une bonne observance thérapeutique, à laquelle peut contribuer tout professionnel de santé d’une CPTS. Elles nécessitent la prise en compte de toute les comorbidités, notamment obésité, activité physique, diététique, suivi des prescriptions, sommeil,…,, qui peuvent améliorer le pronostic de l’IC et la vie du patient et de son entourage ; il comporte au mieux une éducation en santé une fois le diagnostic posé, et la maitrise de la iatrogénie et de l’automédication. Le dépistage des décompensations peut être multimodal, et requiert une coordination et une disponibilité et une formation des professionnels de santé, ainsi que l’utilisation d’outils communs. En effet, si les adaptations thérapeutiques sont préconisées lors des consultations de suivi par le médecin traitant et le cardiologue, une décompensation chez un IC connu peut survenir dans l’intervalle de rendez-vous, ou être dépisté de novo notamment chez une personne âgée vue pour un autre motif, chez un patient n’ayant pas de suivi médical adéquat, ou lors de toute intervention d’un acteur d’une CPTS, qui aurait été formé ad hoc. Les objectifs pédagogiques 1) Énumérer les éléments utiles au diagnostic d’une insuffisance cardiaque 2) Citer les éléments de surveillance après une décompensation d’insuffisance cardiaque afin d’éviter les réhospitalisations, dans le cadre d’une coordination homogène MG/cardio/IPA 3) Surveiller le patient après une hospitalisation 4) Construire un parcours coordonné pour le patient quel que soit le stade évolutif de l’IC Pré-requis pour participer Avoir validé la formation d’infirmier de pratique avancée en pathologies chroniques stabilisées Document(s) de description de l’action 20 min : Accueil des participants. Présentation du programme, des objectifs et de l’expert. Recueil des attentes des participants. Pré test 40 min : Plénière interactive sur les éléments utiles au diagnostic d’insuffisance cardiaque (Objectif 1). L’expert partant de situations cliniques développe le repérage des signes de l’insuffisance cardiaque. Il reprend les signes d’alerte à considérer, ils sont représentés par l’acronyme EPOF : E = Essoufflement, P = Prise de poids, O = Œdèmes des membres inférieurs, F = Fatigue, deux de ces items suffisent à évoquer le diagnostic d’insuffisance cardiaque. Il s’agira de réaliser dans un 2 ème temps un taux de BNP qui sera suivi par une échocardiographie doppler confirmant le diagnostic. Puis l’expert exposera les différents facteurs de risque de décompensation cardiaque, non cardiovasculaires et les causes cardiovasculaires. Il répond aux questions des participants. 30 min : Plénière interactive surveillance après une décompensation (objectif 2) L’exposé de l’expert vise ici à montrer la nécessaire vigilance lors de la sortie d’hospitalisation. Il insistera sur la nécessité pour l’IPA et le médecin de disposer de la lettre de sortie avec le diagnostic comportant en plus le dernier bilan biologique et le poids de sortie, ainsi que les prescriptions (bilan biologique et traitement) et les éléments de suivis (RDV pris, éléments de suivi clinique…) . L’expert en s’appuyant sur des cas cliniques, insiste sur les signes d’alerte ( prise de poids inhabituelle de 2 à 3kg en 48 heures, épisode de fièvre, poussée hypertensive, douleurs thoraciques anormales, épisode de palpitations…) et donne une conduite à tenir adaptée. Il propose un focus sur les patients âgés et très âgés, en développant la notion de plan social à mettre en œuvre par le médecin traitant en collaboration avec l’IPA (système d’aide à domicile avec une aide-soignante, le portage de repas et le passage de l’infirmière tous les jours / télésurveillance du patient par balance connectée et pressuromètre...). 30 min : Travail sur des cas cliniques, autour de la surveillance et de la prise en charge après une hospitalisation pour décompensation, y compris contrôle des facteurs de risque et ajustement de traitement (Objectifs 2 et 3). L’expert projette des cas cliniques, et invite les participants à proposer leur réponses en utilisant le tableau blanc de Zoom. Cas clinique N°1 Monsieur R. 84 ans, vit seul à domicile, il a enchainé trois épisodes de décompensation cardiaque l’an dernier. Vous le rencontrer au retour de sa dernière hospitalisation, sur quels éléments vous focalisez-vous ? Cas clinique N°2 Madame C. 78 ans, hypertendue, est essoufflée, elle se sent fatiguée car vient de garder ses petits enfants pendant les vacances. Que recherchez-vous ? Quelles stratégies adoptez-vous ? 20 minutes : Plénière interactive sur la surveillance après une hospitalisation (objectif 3) Partant du travail en atelier, l’expert complète si besoin les réponses, et propose une conduite à tenir systématique. Il insiste sur les facteurs suivants, patient âgé, polymédication, comorbidité, et les réponses pratiques à apporter, les ajustements à proposer. Il termine son exposé sur la titration progressive des médicaments avec l’aide du médecin notamment des 4 classes thérapeutiques : betabloquant, antoganistes des récepteurs de l’aldostérone, inhibiteurs des enzymes de conversion / ARNI, gliflozine ; ce dernier médicament est proposé en une seule dose ce qui facilitera la titration. Pour les 3 autres types de médicaments, il est nécessaire de pratiquer une titration progressive sur une durée ne dépassant pas 6 semaines après la sortie de l’hôpital. 20 min : Plénière interactive sur la construction d’un parcours de suivi (objectif 4) avec un focus sur les outils utiles au suivi Il est nécessaire chez tous patients insuffisants cardiaques de construire un parcours de soins faisant appel aux différents professionnels de santé autour du patient. Ainsi l’expert présentera le rôle et la place de chacun, en proposant un focus plus précis sur le rôle de l’IPA. Il enchainera sur les modalités de communication et de coordination entre les acteurs impliqués dans cette prise en charge et proposera des outils pratiques permettant d’optimiser le suivi des patients (outil de coordination numérique, DMP, télésurveillance…) 20 min : Conclusion : résumé des messages importants. Contrôle par l’animateur que toutes les attentes initialement listées ont bien été couvertes. Post test et correction du test.
Neurologue
En présentiel
Annonce et accompagnement dans les affections neurologiques handicapantes.
DPC
Résumé et Objectifs L’étape de l’annonce diagnostique de telles affections, ou celle de stades particuliers pouvant émailler leur évolution est importante, au point qu’ils ont fait l’objet de recommandations. A coté de facteurs personnels au médecin, cette étape fait intervenir des éléments inhérents au patient ou à ses proches, et enfin l’évolution propre de l’affection en cause. Que l’affection soit chronique et d’évolution relativement stéréotypée, ou qu’elles soit rapidement évolutive et/ou plus variable, que le diagnostic soit certain ou de plus ou moins forte probabilité, de cette annonce dépend en partie la suite de la prise en charge : notamment la compréhension de l’affection, l’adhésion aux mesures préconisées, la compliance aux traitements et leur observance, les modalités de suivi, de gestion des imprévus, y compris des hospitalisations et des situation d’urgence vraies ou ressenties. La gestion de cette phase initiale de la prise en charge du patient peut être délicate, et cette formation vise à apporter quelques éléments utiles avec des exemples de telles pathologies abordées dans la session : maladie d’Alzheimer et autres démences, maladie de Parkinson et maladies apparentées, épilepsies, sclérose latérale amyotrophique SLA, affections héréditaires, affections de diagnostic et/ou pronostic incertain (ex : mild cognitive impairement MCI, syndrome cliniquement isolé CIS, syndrome radiologiquement isolé RIS, 1 ère crise d’épilepsie, AVC, anomalies IRM indéterminées souvent de découverte fortuite, ..). L’annonce s’intègre dans un cadre juridique. Elle porte à la fois sur le diagnostic propre de l’affection, celui de sa probable évolution, des stratégies thérapeutiques possibles et des mesures effectivement entreprises dans le cas précis du patient. Cette étape est à adapter selon la demande et le besoin d’information du patient ou de son entourage, ou selon les besoins inhérents au stade d’évolution de la maladie ; elle amène à aborder les mesures médico-sociales et professionnelles. La gestion des périodes-charnières de l’évolution de ces maladies peut être problématique. Il s’agit par exemple des situations de perte d’autonomie, de la nécessité d’aides au quotidien pour le domicile ou la personne, la survenue d’une inaptitude à la conduite automobile, du besoin d’aides au déplacement, comme canne, béquilles, fauteuil roulant,…, ou d’une institutionnalisation ; de la survenue de troubles psychiques, de troubles du caractère ou du comportement, souvent difficiles à vivre pour l’aidant ; ou encore de la gastrostomie percutanée ou des mesures à prendre en cas d’urgence respiratoire dans la SLA notamment. Le vécu du patient, l’appréciation des informations dont il dispose et l’expression d’éventuels préjugés sont à prendre en compte. Les objectifs pédagogiques 1. Connaître la règlementation relative aux droits des patients 2. Identifier les mécanismes de défense (du receveur et de l’émetteur) 3. Concevoir des balises pour accompagner les patients dans ce moment clef
Neurologue
En présentiel
Diagnostic d’une somnolence diurne excessive
DPC
Résumé et Objectifs Les troubles du sommeil sont très fréquents, impactent la vie familiale et professionnelle, induisent de nombreuses prescriptions, notamment médicamenteuses, mécaniques et d’arrêts de travail, ont des conséquences médicales, notamment cardio- et neuro-vasculaires et accidentologiques, ce qui justifie de connaitre les examens complémentaires permettant de cerner de façon appropriée un problème clinique, et de savoir les mettre en œuvre dans les meilleurs délais pour confirmer le diagnostic et définir la prise en charge et leur modalités de suivi. Ces troubles peuvent être secondaires à des maladies générales, des douleurs, des affections psychiatriques, des situations sociales ou professionnelles particulières, de rythmes d’activité, ou résulter de maladies propres du sommeil. Seront aussi abordés l’exploration de pathologies neurologiques associées ou comportant des troubles du sommeil, comme l’épilepsie, les maladies neurodégénératives, ainsi que la règlementation concernant l’aptitude à la conduite automobile et l’évolution règlementaire récente (décret du 28/03/2022). Plusieurs outils sont utilisés après l’analyse clinique par l’interrogatoire aidée d’échelles de retentissement fonctionnel et d’agendas, notamment la polygraphie ventilatoire et la polysomnographie, et pour d’autres besoins d’investigation, les tests de maintien d’éveil et les tests itératifs de latence d’endormissement. La stratégie d’exploration est à adapter à chaque contexte clinique, selon la problématique posée par le patient, et doit viser à utiliser le bon examen pour y répondre. Cette stratégie doit aussi viser à réduire les délais des investigations, ne pas surcharger les capacités des centres du sommeil, éviter les arrêts de travail prolongés en cas d’implication professionnelle du trouble. Elle vise enfin, à éviter la répétition ou l’inadéquation des examens, et permettre un traitement, éviter les co-morbidités, et améliorer la qualité et la durée de vie, et utiliser toutes les innovations médicamenteuses et mécaniques disponibles. Cette formation est centrée sur la conduite à tenir face à une somnolence diurne excessive , tant sur le plan du bilan complémentaire, du diagnostic que de la prise en charge. Les objectifs pédagogiques Au terme de la formation, les participants devront être capables de : 1) Connaître les différents examens existants. 2) Connaître les différents diagnostics à évoquer devant une somnolence diurne excessive 3) Systématiser la conduite à tenir face à une somnolence diurne excessive 4) Proposer une conduite à tenir au patient Pré-requis pour participer Fiche de description du programme 15 minutes : Accueil des participants. Présentation du programme et des intervenants. Tour de table et recueil des attentes sur paper-board. Pré test des participants. 20 minutes : Plénière interactive sur les examens complémentaires face à une somnolence diurne excessive (Objectif 1). L’expert présente son diaporama sur les différents bilans complémentaires utiles et hiérarchise leurs recours. 30 minutes : Plénière interactive sur les diagnostics à évoquer face à une somnolence diurne excessive (objectif 2). L’expert propose ici une revue des différents diagnostics à évoquer. 40 minutes : Travail réflexif autour de la conduite à tenir sur des cas cliniques projetés à l’e-écran. L’objectif est de faire le lien entre diagnostic supposé et bilan complémentaire, en discuter leur intérêt, leur spécificité et leur hiérarchie. 20 minutes : Plénière interactive sur l’élaboration d’une conduite à tenir systématisée (objectif 3). Partant du retour d’atelier l’expert complète la stratégie proposée par les participants. Il illustre son propos de nombreuses situation cliniques. 40 minutes : Plénière interactive sur la prise en charge (objectif 4). PEC non médicamenteuse, PEC médicamenteuse et conduite automobile 15 minutes : Conclusion et reprise des messages importants . Vérification que les attentes ont été traitées. Post test et correct de celui-ci. Annonce de l’envoi du questionnaire de satisfaction par courriel
Neurologue
En présentiel
Prise en charge des épilepsies chez le sujet âgé
DPC
Les épilepsies au delà de 65 ans ont des particularités importantes à connaître. Leur incidence augmente dans cette tranche d’âge, atteignant 127 pour 100000 par an après 65 ans, ce qui les rend de plus en plus courante du fait de l’allongement de l’espérance de vie. Elles présentent des particularités sémiologiques, étiologiques et thérapeutiques, et surviennent souvent dans un contexte de fragilité, de comorbidités et de polythérapies, ce qui impactent le bilan, le suivi et le pronostic du patient. L’épilepsie est caractérisée par la répétition ou le risque de répétition de crises d’épilepsie, manifestations transitoires de symptômes dus à une activité anormale ou excessive dans le cerveau. Les crises peuvent être focales avec troubles de la conscience dans 40 à 50 % des cas, focales sans altération de la conscience dans 15%, et généralisées dans 20 % des cas ; leur début peut être inconnu. Dans cette tranche d’âge, les états de mal (EM) épileptiques peuvent être trompeurs lorsqu’ils ne sont pas convulsifs, et les EM convulsifs, qui plus fréquents que chez le sujet jeune, engager le pronostic vital. Le diagnostic de l’épilepsie chez le sujet âgé reste clinique et repose sur l’interrogatoire du patient, des témoins, voire l’analyse de vidéos prises par l’entourage. Les signes et circonstances de survenue des crises sont très variés, et le diagnostic du mécanisme épileptique peut en être difficile, notamment en cas de troubles de la conscience, de crise nocturnes, de mouvements anormaux inhabituels, ou de sensations bizarres, ou encore de troubles cognitifs. Certains critères diagnostiques d’interrogatoire ou éléments sémiologiques diffèrent de ceux des crises du sujet plus jeune, mais le caractère stéréotypé des manifestations reste un critère important lorsqu’elles sont répétées. De nombreuses autres manifestations peuvent ressembler à une crise d’épilepsie, et être de mécanisme non- épileptique : notamment cardiovasculaire, neuro vasculaire, physiologique, ou psychogène. L’électroencéphalogramme (EEG) reste indispensable même s’il peut être normal en cas de véritable crise d’épilepsie. Les éventuelles anomalies enregistrées sont à intégrer dans le contexte clinique et à interpréter sachant que - comme les examens morphologiques – elles sont plus fréquentes dans cette tranche d’âge que chez le sujet jeune, et peuvent donner le change avec des décharges paroxystiques. Il peut être nécessaire de pratiquer des EEG avec ou sans vidéo, des EEG plus longue durée, qui augmentent la rentabilité diagnostique, qui permettent aussi de redresser des diagnostics erronés de crises non-épileptiques. Ces techniques sont néanmoins plus lourdes. L’imagerie IRM, ou à défaut scanner, montre souvent à cet âge des anomalies ; celles-ci n’ont pas toujours de lien avec la crise d’épilepsie, et doivent être interprétées et corrélées avec la symptomatologie, de façon à éviter de les relier de façon faussement positive avec l’épilepsie ou la crise. Ainsi, peuvent être distinguées plusieurs situations : la survenue d’une crise inaugurale symptomatique dans les 8 premiers jours d’une lésion cérébrale, et justifiant d’un traitement étiologique ; celle de la persistance ou de la récidive d’une épilepsie ou de crises ayant débuté dans l’enfance ou à l’âge adulte ; enfin, une crise ou un EM inaugural chez un patient âgé. Dans cette dernière situation, les étiologies sont très nombreuses, notamment cérébrovasculaires, neurodégénératives, toxiques et métaboliques. L’amnésie épileptique transitoire est une étiologie particulière à cette tranche d’âge, récemment individualisée, qui associe des crises temporales internes et très fréquemment des troubles de la mémoire. L’association d’une épilepsie et d’une démence est fréquente, non seulement avec la maladie d’Alzheimer, mais avec tout autre type de démence. L’épilepsie est alors souvent sous-diagnostiquée et aggrave le pronostic, qu’il s’agisse du déficit cognitif, de la perte d’autonomie ou de la mortalité. Les co-morbidités compliquent à la fois le diagnostic et le traitement médicamenteux, du fait des polythérapies et des interactions médicamenteuses, ainsi que de l’observance. Les modalités de prise en charge et le pronostic sont très variables selon que l’épilepsie survient chez un sujet âgé autonome et en bonne santé, chez un sujet fragile, ou chez un patient dément. Cette formation à destination des neurologues permet une mise au point sur l’épilepsie du sujet âge du diagnostic au traitement et à la nécessaire coordination des soins. Les objectifs pédagogiques 1) connaitre les signes évocateurs d’une épilepsie chez le sujet âgé. 2) confirmer le diagnostic 3) intégrer les comorbidités dans la recherche étiologique et le traitement
Angiologue
En présentiel
Sténose carotidienne : comment la dépister et la prendre en charge ?
DPC
Résumé et objectifs La sténose carotidienne est une pathologie fréquemment diagnostiquée par le médecin vasculaire. Nous verrons lors de cette formation comment se fait le diagnostic à l’échodoppler, quelles sont les principaux examens à réaliser en cas de sténose carotidienne, quelles sont les possibilités et les indications thérapeutiques ainsi que les modalités de suivi. A l’issu de cette formation le médecin pourra : -diagnostiquer et assurer le suivi morphologique et thérapeutique d’une sténose carotidienne à l’échodoppler, -introduire le traitement médical optimal -poser une indication chirurgicale et la planifier Prérequis pour participer Savoir utiliser un échographe. Avoir à disposition un échographe avec un module vasculaire et pratiquer au moins en moyenne 3 échodoppler carotidien par semaine. Document(s) de description de l’action (programme avec le découpage horaire) OBJECTIFS : 1. Citer les données épidémiologiques (fréquence, facteurs de risque, …) 2. Décrire les critères diagnostiques (échodoppler) 3. Lister les examens complémentaires nécessaires à visée pré thérapeutiques 4. Décrire le traitement médical 5. Citer les arguments pour une prise en charge chirurgicale 6. Énumérer les éléments de surveillance
Gériatre, Gynécologue, Médecin Généraliste, + 5 autres
En présentiel
Numérique en santé : virage à bien négocier !
DPC
La Haute Autorité de Santé dans l’édito de son rapport « Numérique : quelle (R) évolution ? » plaide pour que la décennie à venir soit une décennie de progrès pour le plus grand nombre, intégrant pleinement le numérique et l’Intelligence artificielle. A ce jour nous comptons plus de 320 000 applications médicales téléchargeables dans le monde contre 78 000 en 2017. Les données que nous générons au quotidien sont utilisées, analysées, décortiquées par les GAFAM. De plus en plus de patients nous interrogent sur l’utilisation et la fiabilité des montres, défibrillateurs ou appareillages pour l’apnée du sommeil connectés. De nouveaux objets vont bouleverser notre façon de travailler : sondes miniatures pour réaliser des échographies avec son smartphone, glucomètres connectés…des médecins créent des applications afin d’améliorer le suivi et la compliance des patients atteints de pathologies chroniques. En parallèle, le gouvernement fait preuve d’un volontarisme important pour s’emparer de ces sujets à travers différentes initiatives dont : la commande de rapports, le tour de France de la e-santé, la création de groupes de travail au sein du Conseil du numériques en santé, l’établissement de la doctrine technique du numérique en santé avec ouverture d’un espace de concertation en ligne. Le Président de la République lui-même, suite à la remise du rapport Villani, a indiqué que la santé serait un des secteurs prioritaires pour le développement de l’intelligence artificielle. Il a annoncé deux actions majeures : la création d’un « Health Data Hub » et l’élargissement du système national de données de santé (SNDS). Devant le foisonnement de concepts, d’outils, d’applications, le médecin doit comprendre et s’approprier toutes ces notions et nous devons lui apporter de la lisibilité dans cet écosystème dont il ignore souvent une grande partie. Ces innovations numériques en santé devraient faciliter notre pratique (DMP, messagerie sécurisée de santé, e-prescription, dispositifs médicaux connectés…), autonomiser les patients souffrant de pathologiques chroniques et multiples, nous rendre du temps médical tout en préservant la singularité du rapport médecin patient, son humanité, son éthique et tout en respectant la règlementation en vigueur. Objectifs proposés 1) Définir les notions clés de l’univers numérique : intelligence Artificielle, health et big data, objets et dispositifs médicaux connectés… 2) Cerner les enjeux juridiques et éthiques de la production et de l’utilisation des données 3) Choisir et proposer des dispositifs médicaux validés 4) Intégrer le changement dans sa pratique quotidienne 5) Utiliser à bon escient l’innovation numérique au sens large dans son cabinet
Neurologue
En présentiel
Suivi du patient victime d’un accident vasculaire cérébral
DPC
Chaque année, 150 000 personnes sont victimes d’un AVC, plus de 110 000 sont hospitalisées et 30 000 en décèdent. Cette pathologie représente la première cause nationale de handicap acquis de l’adulte : plus de 500 000 Français vivent avec des séquelles. Il représente aussi la 3ème cause de mortalité chez l’homme et la 2ème chez la femme, après les cancers et l’infarctus du myocarde. Les stratégies thérapeutiques et diagnostiques de l’AVC ont beaucoup évolué ces dernières années, avec notamment la thrombolyse intra vineuse, thrombectomie et le stenting dans certaines situations. En même temps, la prise en charge de certaines causes d’AVC a également progressé comme par exemple la recherche continue des troubles du rythme, celle d’une fermeture du foramen oval perméable (FOP). Ces avancées doivent être prises en compte. Ainsi, l’organisation de la prise en charge en filière neuro vasculaire, de l’alerte jusqu’au retour à domicile ou dans le secteur médico-social, ou social, devra être poursuivie en ambulatoire avec 2 objectifs majeurs : assurer la mise en place des mesures de prévention secondaire et tertiaire, et accompagner le patient et son entourage dans son nouvel environnement. Le dépistage des complications post AVC, ainsi que leurs prises en charge est un élément essentiel, du suivi ambulatoire. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES A l’issue de cette formation, le participant doit être capable de : 1. Énumérer les étapes de prise en charge pré hospitalière et hospitalière d’un AVC 2. S’approprier les nouvelles stratégies thérapeutiques et leur articulation 3. S’approprier les objectifs de la prévention des facteurs de risque cardiovasculaires lors de la prise en charge en ambulatoire 4. Dépister les complications post AVC et leurs prises en charge. 5. Organiser leurs prises en charge.
Neurologue
En présentiel
Prise en charge précoce et traitement de la Sclérose En Plaque (SEP)
DPC
Ce programme vise à poursuivre la formation des neurologues, notamment libéraux, à la prise en charge des patients atteint d’une SEP, tant au niveau diagnostique, avec l’utilisation des critères cliniques et d’imagerie de Mac Donald, la reconnaissance des critères de gravités initiaux, la capacité d’une annonce diagnostique, d’information et d’éducation du patient à la maladie et à son suivi clinique et en imagerie, la maitrise des choix thérapeutiques, une connaissance des critères d’activité de la maladie et des échelles d’évaluation du handicap, ainsi que la mise en place des thérapeutiques appropriées, si besoin en lien avec un établissement de soin et/ou avec le centre-expert. Il a également pour but d’aider le neurologue de proximité à mettre en place une coordination avec le médecin traitant et les para- médicaux pour accompagner le patient tout au long de sa maladie. La SEP fait partie des maladies incluses dans le Plan Maladies Neuro-Dégénératives ; celui-ci préconise la mise en place d’un parcours de soins, qui reconnaît et souligne la place du neurologue de proximité comme spécialiste de premier recours. Ce champ de la neurologie voit rapidement évoluer les critères diagnostiques de la maladie, les critères de gravité au moment du diagnostic, cliniques ou radiologiques, ou d’activité-évolutivité, ainsi que les diagnostics différentiels de la maladie ; la connaissance de ces éléments permet un attitude appropriée vis-à-vis du patient et les choix thérapeutiques les plus adaptés, avec les molécules de plus en plus efficaces mais nécessitant une surveillance optimisée en collaboration avec les centres experts. De plus des prises en charges non médicamenteuses doivent s’inscrire dans un réseau de proximité lorsque cela est possible, dans toutes les dimensions de la maladie (physique, cognitive et sociale). Cette formation doit permettre au neurologue de mieux maitriser ces outils. Objectifs pédagogiques Objectif 1 : maîtriser les outils du diagnostic Objectif 2 : gérer les traitements Objectif 3 : organiser le suivi des patients Objectif 4 : accompagner le patient à la prise en charge et à la reconnaissance de son handicap