Depuis 2013, les psychiatres sont confrontés aux applications des nouvelles lois pour les soins sans consentement. Certains praticiens continuent à penser qu'elles sont semblables aux précédentes lois de 1838 et 1990 alors qu'en réalité elles s'appuient sur des concepts juridiques nouveaux avec : • la place donnée au juge des libertés et de la détention dans le contrôle des hospitalisations sous contraintes, • le fait que l'hospitalisation à temps plein devient l'exception avec le recours à d'autres modes d'hospitalisation et de soins. Pour les médecins psychiatres, la compréhension des concepts juridiques et l'analyse des mains levées par le JLD depuis 2014 sont nécessaires pour qu’ils rédigent leurs certificats de telle sorte qu'ils soient bien compris par le magistrat et pour réfléchir aux éléments cliniques et psychopathologiques à faire figurer dans les certificats qui constituent le moyen privilégié de communication avec le JLD afin d'éviter les mains levées.