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Dépistage et Prise en charge de la maladie d'Alzheimer : rôle de l'infirmier - Programme intégré (EPP + E-learning 6H) :

DPC

· Résumé et objectifs : CONTEXTE : La démence est l'une des causes principales de handicap et de dépendance parmi les personnes âgées dans le monde. La démence n'est pas une maladie spécifique. C'est un terme global qui décrit un large éventail de symptômes associés à un déclin de la mémoire, motrices, perceptives ou d'autres aptitudes cognitives assez grave pour réduire la capacité d'une personne à exécuter les activités quotidiennes. À terme, elles peuvent conduire à la mort. Les maladies neuro-évolutives (MNE) et neuro dégénératives (MND) sont aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique. En France, elles touchent de l’ordre d’1,5 millions de personnes, ces chiffres étant sous-évalués du fait de diagnostics tardifs ou inexistants, notamment pour la maladie d’Alzheimer. Cela constitue un défi pour le système de santé et la politique de recherche qu’intègre le Plan national maladies neurodégénératives 2014-2019. Les études convergent pour anticiper une augmentation significative du nombre de personnes concernées en lien avec le vieillissement de la population. Au-delà du nombre des personnes malades, les enjeux en matière d’amélioration des parcours de soins de ces personnes sont majeurs. Aujourd’hui, la maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des maladies neurodégénératives . Plus de 900 000 personnes sont atteintes par la maladie en France et chaque année 225 000 nouveaux cas sont recensés. Le nombre de malades devrait doubler d’ici 2050. Mais si la maladie frappe le plus souvent des personnes âgées (près de 15% des plus de 80 ans), elle peut aussi survenir beaucoup plus tôt. On estime aujourd’hui en France à 33 000 le nombre de patients de moins de 60 ans atteints de la maladie d’Alzheimer. Le constat reste celui d’un sous diagnostic important (de l’ordre de 40%) conduisant à des pertes de chance pour les malades. Les professionnels, doivent s’approprier la stratégie de diagnostic élaborée conjointement par le Collège de Médecine Générale (CMG) et la Fédération des Centres Mémoires (FCM). Les enjeux de la prise régulière du traitement ou du suivi et de l’accueil à l’hôpital des patients neuro-stimulés, par exemple, sont importants. La crainte d’une interruption des traitements ou d’autres erreurs de prise en charge à l’hôpital peut conduire certains patients jusqu’à renoncer aux soins. Les professionnels de la santé sont quotidiennement confrontés à la maladie et à ses conséquences sur la qualité de vie du malade, que ce soit en secteur hospitalier, institutionnel ou libéral. Le rôle de ces professionnels médicaux et paramédicaux est déterminant dans la qualité de l’accompagnement offert à ces malades et nécessite une formation spécifique et continue. Le besoin d’une formation dédiée pour certaines catégories de malades nécessitant une approche spécifique est identifié en particulier pour les malades jeunes atteints de MAMA. 80% des structures accueillant ces personnes s’estiment mal adaptées pour accueillir les malades jeunes (enquête du CNR MAJ de Lille). Ces différentes MND ont des points communs, peuvent relever de réponses communes sur certains points, mais impliquent aussi des professionnels une connaissance spécialisée . Cette formation s’emploiera à apporter toutes les connaissances nécessaires au suivi de ces patients afin d’assurer la meilleure prise en soins possible ainsi que l’accompagnement bienveillant de leurs familles OBJECTIFS : 1- GÉNÉRAL : Comprendre la démarche de diagnostic de la Maladie d’Alzheimer et des Maladies Apparentées (MAMA) Et Intégrer dans la pratique de l’infirmier la stratégie de diagnostic et d’entrée dans le parcours selon le guide parcours Alzheimer de l’HAS OPÉRATIONNELS : Acquérir les connaissances sur les maladies Neuro évolutives, Connaitre le contexte des MAMA , Repérer les signes avant -coureurs et les signaler , Approfondir les étapes de la démarche de diagnostic des MAMA , Construire un plan de soin adapté . 2- GÉNÉRAL : Connaitre les spécificités et Améliorer le parcours de soins et de prise en charge OPÉRATIONNELS : Meilleure connaissance des différentes MND, de leurs points communs et de leurs spécificités, Les droits du malade atteint de MAMA . 3- GÉNÉRAL : Connaitre les spécificités de la prise en charge des malades jeunes OPÉRATIONNELS : Appréhender leurs spécificités propres des jeunes malades et l’impact des troubles sur le quotidien, Savoir adapter et accompagner les aidants. 4- GÉNÉRAL : Savoir mettre en œuvre les prises en charge non médicamenteuse OPÉRATIONNELS : Approfondir les différentes prises en charge pertinentes et validées , Proposer un accompagnement complet du patient, Bâtir un accompagnement dans une démarche de bientraitance et d’accompagnement des aidants. RÉSUMÉ ֤֤ : Ce programme de DPC est composé d’une évaluation des pratiques professionnelles utilisant la méthode HAS de l’audit clinique et d’une formation continue utilisant la méthode HAS d’e-learning. Ce programme débute par le premier tour d’audit et est suivi par la FC qui traitera tout d’abord : des généralités sur les maladies neuro évolutives et dégénératives dont la particularité de la maladie d’ALZHIEMER, de son diagnostic, des spécificités de la prise en charge des malades jeunes, de la prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse et du rôle du professionnel de santé auprès du malade et de son entourage. A l’issue de cette FC aura lieu le second tour d’audit.

Médecin Généraliste


E-learning

Repérage et prise en charge des troubles nutritionnels par le médecin généraliste : Surpoids et obésité (EPP 4H + E-learning 6H)

DPC

Résumé et objectifs : CONTEXTE : L'obésité est un enjeu majeur de santé publique en France et dans le monde. Selon les dernières données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 2 milliards d'adultes dans le monde sont en surpoids et plus de 800 millions sont obèses. En France , la situation est également préoccupante , avec une prévalence de l'obésité en augmentation constante ces dernières années . En effet, selon les données de l'OMS, plus de 60% de la population adulte française est en surpoids et environ 20% est obèse. Et d’ici à 2060, trois quarts des adultes seront dans cette situation. Historiquement , l'obésité était considérée comme une maladie rare , réservée aux riches et aux aristocrates. Les premiers travaux sur le sujet datent du 19ème siècle , mais ce n'est qu'au 20ème siècle que l'obésité est devenue un enjeu de santé publique mondial . Depuis, les chercheurs ont travaillé à identifier les facteurs de risque de l'obésité , notamment le régime alimentaire, l'activité physique, l'environnement social et physique, ainsi que les facteurs génétiques . En 1997 , l'OMS a reconnu l'obésité comme une maladie chronique et a lancé une stratégie globale pour lutter contre cette maladie. Selon l’OMS toujours, depuis 1975, le nombre de cas d’obésité a presque triplé à l’échelle planétaire. La définition de l'obésité est basée sur l'indice de masse corporelle (IMC), qui correspond au poids en kilogrammes divisé par la taille en mètres au carré . L'OMS définit l'obésité comme un IMC supérieur ou égal à 30 .  Le surpoids est défini par un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25 . L'HAS , quant à elle, définit l'obésité comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé. Les enjeux de l'obésité sont multiples . Elle est associée à un risque accru de nombreuses maladies, telles que le diabète , les maladies cardiovasculaires , les troubles respiratoires , les cancers , les troubles musculo-squelettiques , ainsi que des maladies mentales telles que la dépression . L'obésité peut également entraîner une diminution de la qualité de vie et des coûts de santé importants pour les systèmes de santé. En France, le coût direct de l'obésité est estimé à environ 10 milliards d'euros par an. Les chiffres de l'obésité en France sont préoccupants . Selon les données les plus récentes de l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE) publiées en 2021, la prévalence de l’obésité chez les adultes de plus de 15 ans en France est de 23,2% soit presque 1 adulte sur 4 qui est considéré comme obèse en France. Si les plus âgés sont davantage concernés par l’excès de poids (57,3 % des plus de 65 ans, contre 23,2% des 18-24 ans), l’augmentation de la prévalence de l’obésité est inquiétante chez les plus jeunes : multipliée par quatre chez les 18-24 ans depuis 1997, et par trois chez les 25-34 ans. Un tiers des adultes souffrant d'obésité ont démarré leur obésité dès l'enfance .  La prévalence de l'obésité est plus élevée chez les hommes que chez les femmes et chez les populations défavorisées . De plus, l'obésité chez les enfants et les adolescents est en augmentation constante , avec une prévalence de l'ordre de 3 à 5%. Le surpoids et l'obésité sont des problèmes de santé publique majeurs dans le monde entier, touchant des millions de personnes de tous âges et de toutes origines sociales. Les enjeux liés au surpoids et à l'obésité sont donc multiples et comprennent des coûts élevés pour les systèmes de santé , une réduction de la qualité de vie pour les personnes touchées , une augmentation de la mortalité prématurée, ainsi qu'une réduction de la productivité et de l'estime de soi . Les politiques publiques, les programmes de prévention et de formation des professionnels de santé sont nécessaires pour aider à réduire la prévalence de l'obésité et du surpoids, notamment par des stratégies qui favorisent une alimentation saine et l'activité physique. OBJECTIFS : 1) GÉNÉRAL : Connaitre et s’approprier les outils de prévention et de dépistage de l’obésité OPÉRATIONNELS : Comprendre les modalités et les outils de repérage précoce du surpoids et de l'obésité, ainsi que les conditions et les modalités de réalisation des bilans. (Chapitre 3); Définir l’obésité, et comprendre l’enjeux (Chapitre 1); Conseiller une alimentation équilibrée et adaptée à l’état de santé et repérer les éventuelles carences et erreurs dans l’alimentation des patient ( Chapitre 2). 2) GÉNÉRAL : Connaitre et améliorer la prise en charge de l’obésité OPÉRATIONNELS : Comprendre les bonnes pratiques en matière de prise en charge ambulatoire et hospitalière de premier recours du surpoids et de l'obésité. (Chapitre 4) , Comprendre les bonnes pratiques en matière de prise en charge ambulatoire et hospitalière de second recours du surpoids et de l'obésité. (Chapitre 5). Savoir prendre en charge le surpoids ou l’obésité chez le patient en situation particulière (chapitre 6) ; Comprendre l'entretien motivationnel et l'ETP appliqués au trouble nutritionnel (chapitre 7) ; Comprendre le parcours de soins pour l'obésité et son importance (chapitre 8) RÉSUMÉ ֤֤ : Ce programme de DPC est composé d’une évaluation des pratiques professionnelles utilisant la méthode HAS de l’audit clinique et d’une formation continue utilisant la méthode HAS d’e-learning. Ce programme débute par le premier tour d’audit et est suivi par la FC qui traitera tout d’abord : Du problème de santé publique majeur, que sont le surpoids et l’obésité dont l’incidence ne cesse d’augmenter et qui sont associés à de nombreuses comorbidités et à une mortalité élevée. Tout personnel de santé doit participer au dépistage et au traitement. Ensuite l’apprenant découvrira que l’obésité est un marqueur de civilisation incluant : la mauvaise alimentation (en abordant les aspects quantitatifs mais aussi qualitatifs de l’alimentation actuelle – alimentation industrielle ultra transformé, notamment) l’inactivité physique et la sédentarité quotidiennes (deux facteurs de risque modifiable qui sont intimement liés aux surpoids et à l’obésité) la dégradation du sommeil (le mauvais sommeil favorise le surpoids et la mauvaise santé en général) Ce concept global se résume à « Mieux manger, plus bouger, bien dormir » Notons que ce concept global doit être appliqué le plus précocement possible (enfants et adolescents). Puis la formation insistera sur rôle essentiel du dépistage précoce (grâce à un suivi régulier de l’indice de masse corporelle (IMC) et à l’analyse de l’évolution de la courbe de corpulence), et sur ce repérage précoce chez les enfants et adolescents et éviter la persistante à l’âge adulte. Enfin, nous terminerons par expliquer  le caractère pludisciplinaire et personnalisé de la prise en charge du surpoids et de l’obésité A l’issue de cette FC et avant la fin de la session aura lieu le second tour d’audit.

Médecin Généraliste


E-learning

Diagnostic précoce et prise en charge de l'endométriose par le médecin généraliste ((EPP + E Learning 6 h)

DPC

· Résumé et objectifs : CONTEXTE : L'endométriose est une maladie chronique qui a été reconnue et documentée depuis plusieurs siècles. Cependant , il a fallu attendre plusieurs décennies pour que la recherche avance et que les méthodes de diagnostic soient améliorées . L'histoire de la reconnaissance de l'endométriose remonte au début du 20ème siècle , lorsque les premiers cas ont été diagnostiqués par des médecins. Cependant, ce n'est qu'au cours des décennies suivantes que les recherches sur cette maladie ont commencé à progresser et que les méthodes de diagnostic ont été améliorées. En France, l'endométriose est considérée comme une maladie fréquente et invalidante . Selon les estimations, environ 10% des femmes en âge de procréer sont touchées par cette maladie . L'endométriose peut avoir un impact considérable sur la qualité de vie des femmes, y compris la douleur chronique, la fatigue, la dépression et les problèmes de fertilité. Malgré cela, l'endométriose est souvent sous-diagnostiquée en France , et il peut falloir plusieurs années pour obtenir un diagnostic correct. Cela est dû en partie à un manque de sensibilisation et de formation des médecins généralistes sur la maladie et ses symptômes. Aujourd'hui, il existe un mouvement croissant pour sensibiliser les professionnels de la santé et les femmes à l'endométriose, et pour améliorer les méthodes de diagnostic et de traitement de la maladie. Les initiatives visant à sensibiliser le public et à promouvoir la recherche sur l'endométriose sont cruciales pour améliorer la qualité de vie des femmes atteintes de cette maladie en France. Notre formation apportera aux médecins généralistes les connaissances et outils nécessaire à un diagnostic précoce et une meilleure prise en charge . OBJECTIFS : 1) GÉNÉRAL : Mettre à jour ses connaissances sur la maladie OPÉRATIONNELS : Comprendre les définitions de base de l'endométriose et son impact sur la santé des femmes (Chapitre 2) ; Comprendre les causes et les mécanismes de l’endométriose (Chapitre 3) 2) GÉNÉRAL : Amélioration de la prise en charge diagnostique et thérapeutique OPÉRATIONNELS : Comprendre les différentes méthodes de diagnostic de l’endométriose (Chapitre 4) ; Comprendre les différentes options de traitement pour l'endométriose. (Chapitre 5) 3) GÉNÉRAL : Améliorer le suivi et la prise en charge des conséquences OPÉRATIONNEL : Comprendre les effets de l’endométriose sur la fertilité et les options de PMA disponibles pour les femmes atteintes. (Chapitre 7) ; Prévenir et gérer à long terme l’endométriose (Chapitre 6) RÉSUMÉ ֤֤ : Ce programme de DPC est composé d’une évaluation des pratiques professionnelles utilisant la méthode HAS de l’audit clinique et d’une formation continue utilisant la méthode HAS d’e-learning. Ce programme débute par le premier tour d’audit et est suivi par la FC qui apportera tout d’abord des connaissances sur la pathologie, ses causes, son mécanisme et ses conséquences. Ensuite les différentes méthodes de diagnostic et les options de traitements pour l’endométriose seront explicitées. Enfin , cette formation se terminera par les effets de la pathologie sur la fertilité et les options de PMA ainsi que des apports sur la prévention et la gestion à long terme . A l’issue de cette FC aura lieu le second tour d’audit.

Sage-Femme, Médecin Généraliste


E-learning

Vaccination, les nouveaux enjeux pour améliorer la couverture vaccinale : Rôle des médecins et des sages femmes dans la prescription des vaccins ( EPP 4H + FC 11H)

DPC

· Résumé et objectifs : CONTEXTE : Dès l’Antiquité , il avait été remarqué que des personnes atteintes une première fois de certaines maladies infectieuses ne tombaient pas malades une seconde fois. C’est au 17e siècle avec la variole que sont obtenus les premiers exemples d’immunisation contre une maladie quand dans plusieurs pays il est introduit, par divers procédés, du pus de pustules de malades afin de déclencher une forme légère de variole . A la fin du 18ème siècle, un médecin de campagne anglais, Edward Jenner , fait une découverte importante : une maladie bénigne des vaches, la « vaccine », ressemble à la variole. Les fermières, en contact régulier avec le virus de la vaccine en raison de leur métier, ne contractent pas la variole lors des épidémies . Jenner contamine une personne avec la vaccine via de petites incisions dans la peau. Puis s’efforce d’infecter son « cobaye » avec la variole, sans succès : celui-ci ne développe pas la maladie. Le nom de « vaccination » est né . C’est à partir de cette époque qu’en Europe ont lieu les premières grandes campagnes de vaccination antivariolique . C’est au 19 e siècle que Pasteur énonce le principe de la vaccination : (inoculer) « des virus affaiblis ayant le caractère de ne jamais tuer, de donner une maladie bénigne qui préserve de la maladie mortelle » . En effet, Louis Pasteur vient de créer un vaccin atténué. En l’honneur de Jenner, il invente le terme « vaccin ». Le 20 e siècle a permis à la vaccination de progresse, grâce à des avancées en matière de biotechnologies et de génie génétique . Les récentes épidémies ont permis de mettre en avant la rapidité du développement de nouveaux vaccins mais aussi une défiance et une hésitation des citoyens envers la vaccination. Cette tendance ,L’UNICEF dans un rapport de 2020 sur la vaccination qui confirme que la vaccination est le moyen le plus sûr pour protéger partout dans le monde les enfants contre les maladies mortelles , mais  aussi  constate que pour la première fois depuis 30 ans le plus grand recul de la vaccination infantile .Ce rapport constate que , «  ……chaque année , plus de 25 millions d’enfants ne reçoivent pas les vaccins qui pourraient leur sauver la vie , ce qui les expose à des maladies dévastatrices et totalement évitables , comme la rougeole et la polio …. » Dans ce contexte français et européen de défiance et d'hésitation des citoyens envers la vaccination, de baisse de la couverture vaccinale contre les maladies infectieuses fréquentes ou encore les maladies invasives à méningocoque, ce programme a pour objectif de donner les moyens au professionnel de santé non seulement de s'approprier le calendrier vaccinal et savoir en appliquer les recommandations mais aussi d'améliorer sa pratique vaccinale , notamment vis-à-vis de publics spécifiques, de répondre aux questions des patients en disposant d'arguments pour convaincre les patients réticents, de cibler les différents types de vaccins, de connaitre les enjeux de santé publique de la vaccination en termes d'intérêt collectif et l'épidémiologie des maladies à prévention vaccinale, de disposer d'outils pour rester informés sur les stratégies vaccinales . La vaccination est un moyen de prévention efficace pour lutter contre de nombreuses maladies infectieuses potentiellement mortelles. On estime qu’elle évite plus de 2 à 3 millions de décès par an dans le monde . Malgré une efficacité démontrée , la vaccination ne remporte plus une adhésion totale de la part de la population et son intérêt est parfois remis en cause. Ce contexte de défiance grandissant et de désinformation médiatique, relayé par les réseaux sociaux, impacte les couvertures vaccinales qui restent encore insuffisantes pour de nombreux vaccins. Ces fragilités peuvent être à l’origine de réémergences d’épidémies , comme ce fut le cas avec la rougeole . C’est dans ce contexte que 11 vaccins sont devenus obligatoires chez les enfants nés à partir du 1er janvier 2018, et les premiers bilans de cette obligation s’avèrent positifs. Et c’est pourquoi, depuis le 8 août 2023 , les compétences vaccinales des sages femmes ont été de nouveau élargies . Rétablir la confiance et améliorer les couvertures vaccinales est primordial : la proximité des médecins généralistes et sages femmes avec la population est un atout majeur pour sensibiliser, informer, promouvoir la vaccination mais aussi combattre les idées reçues et accompagner les patients dans leur décision de se faire vacciner. Cette formation est conforme aux exigences de l’ Arrêté du 8 août 2023 fixant le cahier des charges relatif aux conditions techniques à respecter pour exercer l’activité de vaccination et les objectifs pédagogiques de la formation à suivre par certains professionnels de santé en application des articles R. 4311-5-1, R. 5125-33-8, R. 5126-9-1 et R. 6212-2 du code de la santé publique . Cette formation tient compte  de l'article D4151-25 de l’ Arrêté du 8 août 2023 qui modifie ou élargie le rôle des sages femmes . Elle propose d’actualiser les connaissances en vaccinologie, de connaître les recommandations du calendrier vaccinal : celle des enfants, et les recommandations vaccinales pour les adolescents, adultes et seniors. Cette formation permet également de rappeler aux médecins et aux sages femmes les institutions concernées par les vaccins ainsi que les ressources à leur disposition et à celle du grand public . Cette formation apporte à ces professionnels de santé les leviers pour communiquer efficacement avec les patients , effacer les freins à la vaccination, pour les adultes et les enfants. Plusieurs méthodes de communication seront abordées afin de promouvoir de manière constructive la vaccination à d’autres professionnels de santé réticents, ou avec les patients. A l’issue de la formation, médecins et sages femmes seront capables d’expliquer la vaccination et ses intérêts , proposer la vaccination à leurs patients en fonction du calendrier vaccinal , d’écouter et de répondre aux objections, avec pour objectif, l’amélioration de la couverture vaccinale . Ils seront également en mesure de comparer sa pratique aux références attendues , et d’intégrer une démarche d’amélioration continue pour atteindre ces références. OBJECTIFS : - Connaître, pour chaque maladie à prévention vaccinale inscrite dans le calendrier des vaccinations, les principaux signes cliniques, les modes de transmission, le fardeau épidémiologique et les populations à risque. - Connaître les principales recommandations du calendrier des vaccinations de l'adulte et de l'enfant (primo-vaccination, rappel, vaccination de rattrapage) : population cible, contre-indications ; - Connaître les principales recommandations vaccinales concernant les professionnels de santé. - Connaître les informations relatives à la vaccination à saisir dans le carnet de vaccination du patient ; - Connaître les différents outils numériques d'enregistrement des vaccinations (DMP, Mon espace santé, carnet de vaccination électronique, etc) et les différents modes de transmission sécurisés des informations du professionnel vaccinateur au médecin traitant. - Connaître les principaux déterminants de l'hésitation vaccinale, savoir argumenter face aux fausses nouvelles, savoir convaincre avec une information claire et objective ; - Savoir mener un entretien de manière à recueillir les antécédents médicaux et les traitements en cours ; - Savoir reconnaître les situations complexes de personnes à orienter vers le médecin : ex : primo-arrivant, schéma vaccinal inconnu, incomplet ou aberrant, suspicion d'immunodépression, suspicion d'antécédent d'anaphylaxie à un vaccin. Ces situations seront illustrées avec des cas pratiques. - Comprendre les enjeux de santé publique de la vaccination - Renforcer ses connaissances générales en vaccinologie (principe, bénéfices individuels et collectifs, effets indésirables, contre-indications…) - Connaître les vaccinations obligatoires et recommandées chez le nourrisson, l’enfant, l’adolescent et l’adulte - Repérer les populations à risque et les informer des vaccinations appropriées à effectuer - Accroître le rôle des professionnels de santé dans la promotion de la vaccination - Permettre aux médecins et sages femmes de rassurer et convaincre les patients réticents dans leurs pratiques quotidiennes - Délivrer une information objective aux usagers - Comprendre les mécanismes de l’hésitation vaccinale et ses déterminants - Disposer de ressources de communication pour lever les objections en cas d’hésitation vaccinale - Connaître les principes de l’entretien motivationnel afin d’échanger de manière constructive et bienveillante avec les autres professionnels de santé et les patients - Connaître les acteurs institutionnels de la vaccination et leurs rôles - Connaître les ressources utiles mises à disposition du public et des professionnels de santé 1) GÉNÉRAL :  Actualiser ses connaissances en vaccinologie. OPÉRATIONNELS : Fabrication et composition des vaccins (chapitre 3), De la fabrication à l’injection : le circuit du vaccin (chapitre 6), Vaccination et réponse immunitaire (chapitre 3), Évolution des maladies à prévention vaccinale (chapitre 3), Calendrier vaccinal de l’enfant et de l’adulte (chapitre 4), Les populations à risque (chapitre 4), Vaccin de la covid 19, BCG et HPV (chapitre 5) 2) GÉNÉRAL : Maitriser l’environnement vaccinal. OPÉRATIONNELS : Histoire de la vaccination (chapitre 1), Nouvelles missions des professionnels de santé de proximité (chapitre 4), Pharmacovigilance (chapitre 6), Surveillance des maladies à prévention vaccinale (chapitre 6), Collaboration européenne (chapitre 6), Ressources disponibles pour les professionnels et le grand public (chapitre 6), Les nouvelles missions des professionnels de santé (chapitre 6), Vaccination des professionnels exposés à des risques particuliers (chapitre 7), Participation des professionnels aux campagnes de vaccination (chapitre 7) 3) GÉNÉRAL : Communiquer efficacement pour lever les freins à la vaccination . OPÉRATIONNEL : Rôle de promoteur des professionnels de santé (chapitre 4), Mécanismes de l’hésitation vaccinale et ses déterminants, les freins spécifiques à la vaccination des professionnels de santé (chapitre 8), Techniques d’argumentation notamment celle de l’entretien motivationnel appliqué à la réticence vaccinale (chapitre 8), Techniques d’argumentation spécifique vis-à-vis d’un professionnel de santé (chapitre 8), Exemples illustrés d’échanges professionnels – patient dans le cadre de l’entretien motivationnel (conversation audios, exercices à choix multiples…) (chapitre 8), Exercices pratiques et commentés d’échange motivationnels (chapitre 8). RÉSUMÉ : Ce programme de DPC est un programme intégré composé d’une formation continue (FC) et d’un audit clinique utilisant la méthode HAS d’e-Learning. Apres le tour 1 de l’audit, ce programme débutera par un questionnaire pré formation qui évaluera les connaissances de l’apprenant sur le sujet. Rétablir la confiance et améliorer les couvertures vaccinales est primordial : la proximité des médecins et des sages femmes avec la population est un atout majeur pour sensibiliser, informer, promouvoir la vaccination mais aussi combattre les idées reçues et accompagner les patients dans leur décision de se faire vacciner. Programme : 2) Rappels sur les vaccins, les maladies à prévention vaccinale 3) Obligations et recommandations vaccinales : le calendrier vaccinal pour tous les âges 4) Les vaccinations spécifiques : HPV, BCG, Covid 5) Sécurité vaccinale : circuit sécurisé, instances et ressources disponibles 6) Enjeu de la vaccination des professionnels de santé et rôles de promoteurs de la vaccination 7) Outillage pour lever les freins à la vaccination : entretien motivationnel, mises en situation, et exercices pratiques A l’issue de cette FC un questionnaire post formation permettra d’évaluer l’apport de connaissances auprès de chaque apprenant. Le programme se terminera par un 2 e tour d’audit.

Infirmier


Mixte

LA PRISE EN CHARGE DES PLAIES CHRONIQUES (EPP + CV)

DPC

La prise en charge des plaies chroniques représente un véritable problème de santé majeur. En effet, elles mettent plus de 4 à 6 semaines à cicatriser, posent des défis importants en termes de coûts médicaux et de qualité de vie pour les patients. Elles entraînent des dépenses considérables, telles que les dispositifs médicaux, les soins infirmiers, les consultations médicales, les hospitalisations, les arrêts maladie, les traitements médicamenteux et le matériel spécifique. Les plaies affectent également la vie sociale, l’image corporelle, l’activité physique et l’humeur des patients. En plus de choisir le dispositif médical approprié, la prise en charge des plaies nécessite une évaluation approfondie de la plaie, de sa périphérie, de l’état nutritionnel et de la douleur du patient, ainsi que du niveau d’observance des traitements et des besoins en dispositifs spécifiques. Les nouvelles technologies en santé influencent également la gestion des plaies, et l’intégration de ces innovations est essentielle pour maintenir un niveau de qualité des soins optimal. Les infirmières à domicile traitent quotidiennement des patients souffrant de plaies chroniques et ont le droit de prescrire des dispositifs médicaux depuis 2007, mais lesquels prescrire ? Les dispositifs médicaux et les recommandations de bonnes pratiques évoluent constamment dans ce domaine, et de nouvelles technologies apparaissent. Par conséquent, les infirmières doivent renforcer et développer leurs compétences en matière de prise en charge des plaies pour assurer la qualité des soins aux patients et l’efficacité du système de santé. Cette formation vous permettra de développer plusieurs compétences telles que l’évaluation d’une plaie, la réalisation d’un bilan initial de plaie, mais également accentuer la prise en soins du patient de façon globale et interprofessionnelle. Du préventif avec l’éducation du patient au curatif avec la mise en place de protocole, cette formation vous aidera chaque jour dans votre pratique professionnelle. « On ne soigne pas une plaie. On soigne un patient porteur d’une plaie. » Ce programme intégré de 10 h s’articule autour de 2 temps : - 4 h d’audit clinique en e-learning (EPP) - 6 h de formation continue en classe virtuelle (FC) À l’issue de la formation, les apprenants seront capables de : - Utiliser la démarche d’amélioration continue en mettant en pratique l’évaluation de sa propre pratique professionnelle grâce à la technique d’audit clinique. - Décrire les différentes phases de cicatrisation - Évaluer les différents types de plaies chroniques (ulcères de jambes, escarres, plaies du pied diabétiques) - Utiliser les techniques de prise en soin d’ un patient porteur de plaies chroniques et de mettre en adéquation le protocole de soins requis (rôle propre et rôle sur prescription) - Éduquer le patient et son entourage - Appliquer la réglementation en vigueur : dossier de soins, coordination et gestion

Infirmier


Mixte

La prise en charge infirmière des plaies chroniques (EPP + Présentiel)

DPC

La prise en charge des plaies chroniques représente un véritable problème de santé majeur. En effet, elles mettent plus de 4 à 6 semaines à cicatriser, posent des défis importants en termes de coûts médicaux et de qualité de vie pour les patients. Elles entraînent des dépenses considérables, telles que les dispositifs médicaux, les soins infirmiers, les consultations médicales, les hospitalisations, les arrêts maladie, les traitements médicamenteux et le matériel spécifique. Les plaies affectent également la vie sociale, l’image corporelle, l’activité physique et l’humeur des patients. En plus de choisir le dispositif médical approprié, la prise en charge des plaies nécessite une évaluation approfondie de la plaie, de sa périphérie, de l’état nutritionnel et de la douleur du patient, ainsi que du niveau d’observance des traitements et des besoins en dispositifs spécifiques. Les nouvelles technologies en santé influencent également la gestion des plaies, et l’intégration de ces innovations est essentielle pour maintenir un niveau de qualité des soins optimal. Les infirmières à domicile traitent quotidiennement des patients souffrant de plaies chroniques et ont le droit de prescrire des dispositifs médicaux depuis 2007, mais lesquels prescrire ? Les dispositifs médicaux et les recommandations de bonnes pratiques évoluent constamment dans ce domaine, et de nouvelles technologies apparaissent. Par conséquent, les infirmières doivent renforcer et développer leurs compétences en matière de prise en charge des plaies pour assurer la qualité des soins aux patients et l’efficacité du système de santé. Cette formation vous permettra de développer plusieurs compétences telles que l’évaluation d’une plaie, la réalisation d’un bilan initial de plaie, mais également accentuer la prise en soins du patient de façon globale et interprofessionnelle. Du préventif avec l’éducation du patient au curatif avec la mise en place de protocole, cette formation vous aidera chaque jour dans votre pratique professionnelle. Du préventif avec l’éducation du patient au curatif avec la mise en place de protocole, cette formation vous aidera chaque jour dans votre pratique professionnelle. « On ne soigne pas une plaie. On soigne un patient porteur d’une plaie. » Ce programme intégré de 10 h s’articule autour de 2 temps : - 4 h d’audit clinique en e-learning (EPP) - 6 h de formation continue en présentiel (FC) À l’issue de la formation, les apprenants seront capables de : - Utiliser la démarche d’amélioration continue en mettant en pratique l’évaluation de sa propre pratique professionnelle grâce à la technique d’audit clinique. - Décrire les différentes phases de cicatrisation - Évaluer les différents types de plaies chroniques (ulcères de jambes, escarres, plaies du pied diabétiques) - Utiliser les techniques de prise en soin d’ un patient porteur de plaies chroniques et de mettre en adéquation le protocole de soins requis (rôle propre et rôle sur prescription) - Éduquer le patient et son entourage - Appliquer la réglementation en vigueur : dossier de soins, coordination et gestion

Infirmier


E-learning

Amélioration de la prise en charge de la Douleur Aigue Programme intégré (EPP + E-learning 6h)

DPC

Résumé et objectifs : CONTEXTE : L'Organisation Mondiale de la Santé, pour l’étude de la douleur (IASP) définit la douleur comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes ». La notion de douleur est un sujet de philosophie , discuté en Grèce antique au Ve siècle avant notre ère par Socrate dans un dialogue présenté par Platon dans Gorgias . En 410 avant notre ère Hippocrate , considéré comme le père fondateur de la médecine , place bien le soulagement des souffrances au cœur du rôle médical : « Le premier principe de la médecine est de guérir quelquefois, de soulager souvent et de consoler toujours. ». Depuis les premiers écrits médicaux, la douleur est une permanence dans l’histoire de l’Art médical. Toutefois, la douleur est un paradigme et son traitement n’a pas toujours été une priorité. Autrefois considérée comme une épreuve nécessaire , la douleur est aujourd’hui peu tolérée, mais souvent dissimulée. On peine toujours à verbaliser ce sentiment universel. En ce début du XXIe siècle, la prise en charge de la douleur bénéficie d’un arsenal thérapeutique appuyé par un support juridique qui devrait permettre une approche optimale des patients douloureux. Dans la pratique quotidienne notamment dans les services d’urgence cette vision optimiste ne reflète pourtant pas toujours la réalité. Le docteur Frédéric Maillard du Centre National Ressources Douleur (CNRD) à l’hôpital parisien Armand Trousseau rappelle qu’il y a différents types de douleurs : celles dites « aiguës », récentes, et celles que l’on qualifie de « chroniques », c’est-à-dire évoluant depuis plus de 3 à 6 mois. Les deux types de douleur ne se traitent pas de la même façon. En ce qui concerne les douleurs aiguës , en traitant la cause et en donnant des antalgiques, on parvient généralement à traiter la douleur. La prise en charge de ces douleurs a bien progressé, notamment à l’hôpital où désormais les douleurs péri-opératoires sont bien anticipées. Cependant les douleurs provoquées par les soins sont encore difficiles à maîtriser et à soulager. La Société Française d’Étude et de Traitement de la Douleur (SFETD), dans son Livre Blanc rappelle que : « Plus de 60 % des patients admis aux urgences ont une douleur modérée à sévère et moins d’1 sur 2 reçoit un traitement antalgique à l’admission. Les douleurs du cancer restent encore insuffisamment traitées et il existe encore des réticences à utiliser les médicaments morphiniques dans ce domaine. Près de 20 % des patients opérés gardent des séquelles douloureuses après une opération chirurgicale. » Une personne sur 4 rapporte que la douleur aiguë perturbe ou détruit ses relations avec sa famille et ses amis. En outre, Les personnes souffrant de douleurs aiguës ont le sentiment que leur douleur n'est pas prise en charge de façon appropriée, la moitié de ces personnes estimant que leur médecin ne considère pas leur douleur comme un problème. La douleur constitue le premier motif de consultation dans les services d'urgences et chez le médecin généraliste. Moins de 3 % des patients douloureux bénéficient d'une prise en charge dans un des centres spécialisés, lesquels manquent cruellement de moyens. 1 patient /2 en arrêt de travail plus de 4 mois / an soit 88 millions de journées de travail impactées en France C’est dans ce contexte que l'IASP et l'EFIC militent pour que le soulagement de la douleur soit reconnu comme l'un des droits de l'Homme partout dans le monde. En France, à l’occasion de la journée mondiale contre la douleur plusieurs associations œuvrent pour sensibiliser sur le sujet par des conférences et la mise à disposition du matériel. Des assisses nationales de la douleur ont été organisées. Depuis 1998, nombre de plans agrègent des actions de lutte contre la douleur. Les rapports que la médecine entretient avec la douleur sont aujourd’hui encore traversés d’énigmes à la fois morales, philosophiques, physiologiques, voire politiques. Effectivement, la douleur peut-être un symptôme ou une maladie. L’une comme l’autre est transversale à bon nombre de prises en soin. Les professionnels de santé sont très souvent dépositaires de la plainte du patient. Ils l’écoutent, l’évaluent et la traitent en fonction de leurs champs de compétence. De plus, ils ont à cœur de mener leurs actions en collaboration avec le patient et les autres professionnels de santé. Les prises en charge coordonnées, dans le cadre du parcours de soin du patient algique, sont garantes de l’efficience des prestations . Une étude indique que les outils reconnus d’évaluation ne sont que peu utilisés et la prévention de la douleur induite ne constitue pas une pratique habituelle. Il est encore courant que les patients se plaignent de ne pas avoir été entendus, reconnus dans leurs douleurs, ou même soulagés. Cependant, force est de constater que de nombreux praticiens n’ont pas forcément les clés pour gérer toutes les douleurs présentées par leurs patients. La gestion de la douleur est une priorité pour les patients. Comme aucun examen , aucune prise de sang, aucun scanner ne permet d’identifier la douleur : la parole peut être un signal pouvant faire évoluer la prise en charge.  Cette formation permettra d’améliorer la prise en charge de patients algiques. OBJECTIFS : 1) GÉNÉRAL : Améliorer l’initiation du parcours de soins en renforçant les connaissances des professionnels de santé OPÉRATIONNELS : Connaitre la politique de lutte contre la douleur et savoir réaliser les prestations dans le cadre de la réglementation et des plans de santé publique. (Chapitre 4), Savoir où chercher les points clefs des recommandations HAS, des référentiels et des ressources mobilisables dans sa pratique (Chapitre 10) 2) GÉNÉRAL : Améliorer la prise en charge de la douleur plus particulièrement de la douleur aiguë OPÉRATIONNELS : Connaître et comprendre le phénomène douleur aiguë : définition, Physiologie, composantes de la douleur (Chapitre 3), Catégoriser la douleur :les différentes douleurs et le mécanisme de la douleur aiguë (Chapitre 3),Assimiler les différentes techniques d’ évaluation de la douleur aiguë (Chapitre 5), Définir la douleur aiguë induite (Chapitre 8) 3) GÉNÉRAL : Garantir la pertinence et la qualité des soins et réaffirmer la place des usagers/patients. Donner la priorité à la prévention. OPÉRATIONNEL : Approfondir les traitements de la douleur aiguë (Chapitre 6) , Être capable de prévenir la douleur aiguë (Chapitre 8), Savoir prendre en charge de la douleur aigue de populations spécifiques (Chapitre 7), Assimiler le parcours de soin du patient et maitriser la prise en charge coordonnées (Chapitre 9), RÉSUMÉ ֤֤ : Ce programme de DPC est composé d’une évaluation des pratiques professionnelles utilisant la méthode HAS de l’audit clinique et d’une formation continue utilisant la méthode HAS d’e-learning. Ce programme débute par le premier tour d’audit et est suivi par la FC qui traitera tout d’abord du contexte épidémiologique et règlementaires de la stratégie de santé publique, puis donnera une définition des différents types et mécanismes de la douleur principalement aigue ainsi que techniques d’évaluations, ensuite les traitements généraux ou spécifiques et la prévention de la douleur seront détaillés. Cette séquence de formation se terminera, tout d’abord, par une aide sur la recherche des recommandations ou ressources mobilisables dans sa pratique après que  soit abordé le parcours de soin du patient dans le cadre de la prise en charge coordonnée. A l’issue de cette FC aura lieu le second tour d’audit .

Infirmier


E-learning

Parcours de soins et surveillance du patient adulte en cancérologie : rôle de l’infirmier Programme intégré (EPP + E-learning 6h)

DPC

· Résumé et objectifs : CONTEXTE : Le mot cancer tire son origine du mot latin homonyme qui signifie crabe. C'est Hippocrate (460-377 avant J-C) qui , le premier, compare le cancer à un crabe par analogie à l'aspect des tumeurs du sein avec cet animal lorsqu'elles s'étendent à la peau. La tumeur est en effet centrée par une formation arrondie entourée de prolongements en rayons semblables aux pattes d'un crabe. Cette comparaison est reprise ultérieurement par Galien (131-201 après J-C) qui écrit un traité des tumeurs et décrit avec beaucoup de précision le cancer du sein. Pour Thomas Tursz a dirigé l’Institut Gustave Roussy, centre régional de lutte contre le cancer situé à Villejuif, durant 16 ans C’est une maladie qui a toujours existé chez tous les animaux qu’on appelle eucaryotes, c'est-à-dire qui ont plusieurs cellules, qui se divisent. Le cancer est l’accumulation d’anomalies des gènes au cours de ces divisions cellulaires . Pour lui, le cancer est donc d'abord génétique, même s'il ne nie pas qu'il soit favorisé par des facteurs environnementaux, comme le tabac, ou l'amiante , qu'il estime être les deux premiers carcinogènes. Selon l’étude publiée par L’ARC en 2018, on estimait , dans le monde ,à 18,1 millions le nombre de personnes diagnostiquées porteuses d’un cancer. Depuis 30 ans , le nombre global de nouveaux cas de cancer en France augmente chaque année. Cela s’explique principalement par le vieillissement de la population – qui fait exploser le nombre de cancers du sein ou de la prostate – et l’amélioration des méthodes diagnostiques. Selon l’Institut national du cancer (INCa), on estime à 382 000 le nombre de nouveaux cas de cancer diagnostiqué chez les adultes   pour l'année 2018 en France métropolitaine, 204 600 chez l’homme et 177 400 chez la femme . Par ailleurs, 1 780 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année en France chez des enfants âgés de 0 à 15 ans et 406 chez des adolescents âgés de 15 à 17 ans. On estime à 157 400, le nombre de décès par cancer survenus en France en 2018 , 89 600 hommes et 67 800 femmes. À l’inverse de l’incidence, le taux de mortalité est en constante diminution depuis 25 ans . Cela s’explique par l’amélioration des traitements et des méthodes diagnostiques qui permettent de déceler les cancers à un stade plus précoce et donc plus facile à prendre en charge. Le 3e Plan cancer 2014-2019 réaffirme l’implication et la coopération des professionnels du soins dans les institutions et les villes, dans l ’ accompagnement, et le suivi thérapeutique personnalisé des soignés. À domicile, les infirmier (ère s ) prennent de plus en plus en charge des patients atteints de divers cancers . La perpétuelle évolution thérapeutique et le développement du traitement ambulatoire et à domicile rend la prise en charge plus compliquée et n écessite une mise à niveau régulière des connaissances notamment des infirmiers (ères). L’évolution des outils et techniques de soins demande donc, notamment, aux infirmiers à domicile, de mettre à jour leurs connaissances en lien avec les soins à destination des patients sous c himiothérapie, ainsi que sur les abords veineux centraux. OBJECTIFS : 1) GÉNÉRAL : Partager et diffuser les grands enjeux et évolutions mais aussi les perspectives en ce qui concerne les prises en charges du cancer OPÉRATIONNELS : S’approprier toute la sphère de santé propre au cancer et intégrer la prise en charge des cancers dans le cadre du plan cancer 2014-2019 (Chapitre 3) Appréhender les modalités de santé publique liés à sa prévalence (chapitre 4 ) 2) GÉNÉRAL : Savoir dépister les facteurs de risques, prévenir le cancer, réduire les effets secondaires et limiter les séquelles OPÉRATIONNEL : Appréhender les modalités de santé publique liés à sa prévalence (chapitre 4 ), 3) GÉNÉRAL : Elaboration et mise en œuvre d’un programme d’amélioration de la prise en charge des cancers (clinique, thérapeutique, relationnel, éthique) et organisation des parcours de soins OPÉRATIONNEL : S’approprier toute la sphère de santé propre au cancer et intégrer la prise en charge des cancers dans le cadre du plan cancer 2014-2019 (Chapitre 3) Identifier les étapes marquantes du parcours de la personne adulte soignée (annonce du diagnostic, début du traitement, acceptation de la maladie, rémission …) (chapitre 5), Mettre à jour ses connaissances sur la physiopathologie des cancers, de leur épidémiologie et des enjeux thérapeutiques (chapitre 6), Maitriser différentes voies d’abords vasculaires , les différents modes d’administration des thérapeutiques anticancéreuses et leurs surveillances (chapitre 7) 4) GÉNÉRAL : Contribution effective à la dynamique de bientraitance, de prise en compte des symptômes fréquemment associés au cancer, de développement des soins de support, d’accompagnement des aidants au sein de l’établissement et de préparation du parcours ambulatoire du patient à sa sortie d’hospitalisation . OPÉRATIONNEL : Adopter les postures nécessaires au processus d’accompagnement du soigné et de sa famille afin de garantir la qualité et la continuité des soins (chapitre 8) 5) GÉNÉRAL : Savoir limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie et le retour à une vie sociale OPÉRATIONNEL : : Appréhender les modalités de santé publique liés à sa prévalence (chapitre 4 ), Mettre à jour ses connaissances sur la physiopathologie des cancers, de leur épidémiologie et des enjeux thérapeutiques (chapitre 6), RÉSUMÉ ֤֤ : Ce programme de DPC est composé d’une évaluation des pratiques professionnelles utilisant la méthode HAS de l’audit clinique et d’une formation continue utilisant la méthode HAS d’e-learning. Ce programme débute par le premier tour d’audit et est suivi par la FC qui traitera tout d’abord : de l’écosystème et missions légales du cancer aujourd’hui, de la prévention et de la santé publique du cancer en France, du parcours du patient adulte  ,des généralités sur les cancers et les traitements pour les adultes cancéreux , des différentes modes et voies d’administrations des médicaments ,de la posture soignante dans la prise en soin du patient adulte  et de ses proches  .A l’issue de cette FC aura lieu le second tour d’audit.

Infirmier


Mixte

La prise en charge des plaies chroniques

DPC

La prise en charge des plaies chroniques représente un véritable problème de santé majeur. Cette spécificité demande une mise à niveau constante des connaissances infirmier par les nouvelles techniques médicales, la mise sur le marché de nouveau dispositifs médicaux, mais aussi suite à la parution de l’avenant 6. Cette formation vous permettra de développer plusieurs domaines tels que l’évaluation d’une plaie, la réalisation d’un bilan initial de plaie mais également accentuer la prise en soins de votre patient de façon globale et pluridisciplinaire. Du préventif avec l’éducation du patient au curatif avec la mise en place de protocole, cette formation vous aidera chaque jour dans votre pratique professionnelle. « On ne soigne pas une plaie. On soigne un patient porteur d’une plaie » A l’issue de la formation, les apprenants seront capables de : - De comprendre les différentes phases de cicatrisation - D’évaluer les différents types de plaies chroniques (ulcères de jambes, escarres, plaies du pieds diabétiques) - De maitriser les techniques face à un patient porteur de plaie et de mettre en adéquation le bon protocole de soins (rôle propre et rôle sur prescription) - De prévenir et éduquer le patient et son entourage - De maitriser et appliquer la réglementation en vigueur : dossier de soins, coordination, gestion.

Infirmier


E-learning

LE BILAN DE SOINS INFIRMIER (BSI)

DPC

Descriptif Les infirmiers libéraux sont les acteurs de premier plan sur la prise en charge des patients atteints de maladie chronique et sur la prise en charge des personnes âgées dépendantes nécessitants une surveillance quotidienne de leur état de santé, afin de pouvoir s’adapter en permanence à l’évolution de la maladie. L’infirmier libéral a la responsabilité d’aider le patient à mobiliser toutes ses ressources pour le maintien ou l’amélioration de son bien-être. Le Bilan de Soins Infirmiers (BSI), né de l’avenant 6 de la convention nationale le 29 mars 2019, remplace de façon progressive le DSI (Démarche de Soins Infirmière) depuis le 1er janvier 2020. L’avenant 6 à la convention infirmière a ainsi fait évoluer la rémunération des infirmiers. De manière progressive, jusqu’à la généralisation prévue pour janvier 2023 à tous les patients dépendants, les soins infirmiers ne seront plus facturés à l'acte mais sous la forme de 3 forfaits journaliers. Il est essentiel que le professionnel de santé s’approprie ces nouvelles dispositions afin de proposer une prise en charge ambulatoire optimale et coordonnée. Ce support d’évaluation, basé sur les référentiels infirmiers validés existants, renforce et valorise le rôle propre des infirmiers, notamment en plaçant l’infirmier comme coordinateur de proximité. Cette action de formation reprend donc l’ensemble des aspects de la prise en soins, des besoins au plan de soin, et englobe la démarche clinique infirmière. La finalité étant la réalisation à domicile des séances de soins infirmiers, la mise en œuvre d’un programme d’aide personnalisé, ou des activités de coordination afin d’améliorer la pertinence des soins et l’éducation à la santé. Cette formation a été conçue par une infirmière ayant une expérience de plusieurs années en libéral, et formatrice indépendante. Objectifs À l’issue de la formation, les apprenants auront les outils nécessaires pour : - Comprendre le concept du BSI et son inscription dans une coordination globale - Évaluer une situation clinique et établir un diagnostic infirmier - Connaitre les critères d’évaluation de la clinique et de l’environnement du patient tout en détectant les risques inhérents à partir des échelles et tests de référence, - Établir un BSI conforme aux exigences professionnelles et conventionnelles, - Utiliser le BSI comme outil de coordination pluriprofessionnelle - Élaborer un plan de soins pertinent de la définition de l’objectif de soin à l’évaluation des actions de soins. La formation commencera par un questionnaire de préformation afin de permettre aux apprenants d’évaluer leur connaissance. La formation se divise en quatre parties, et comprend treize modules de formation. Un questionnaire est à compléter à la fin de chaque module théorique, ce qui permet à l’apprenant de mobiliser ses connaissances et d’évaluer sa progression. La durée totale de la formation est de 7 heures.