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Aide-soignant, Infirmier


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PROJET DE SOINS ET MALADIE D'ALZHEIMER

DPC

Avec le vieillissement de la population, la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées sont devenues une priorité de santé publique. Aujourd'hui, plus de 900 000 personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer en France (ou une démence apparentée) et ces chiffres devraient s'établir à 1,3 millions de cas en 2020 selon l'INSERM. Les personnels soignants sont de plus en plus confrontés dans leurs pratiques quotidiennes à ce type de troubles neuro-cognitifs majeurs. Leur prise en charge constitue véritablement à la fois un défi sanitaire et un défi sociétal majeur qui exige une mobilisation de tous. Ces maladies, véritables pathologies chroniques à évolution progressive, demeure une affection dont les causes et les mécanismes ne sont pas tous élucidés. Si les traitements proposés en ralentissent la progression, ils ne permettent pas d’en guérir. L’objectif des professionnels de santé encadrant les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer est la mise en place d’un projet de vie, répondant au mieux aux besoins du malade et aux souhaits de son entourage. Préserver la dignité de la personne atteinte d’une maladie où les troubles du comportement prévalent, établir avec elle une communication malgré ses difficultés de parole, en identifiant les sentiments qui l’agitent, soutenir et informer son entourage pour lui permettre de suivre au mieux l’évolution de la maladie, en lien permanent avec l’équipe soignante, telles sont les principales tâches qui incombent aux professionnels de santé encadrant des malades Alzheimer. Bien connaître cette pathologie et savoir la prendre en charge permet aux soignants d’aider le malade et ses proches à vaincre la peur qu’elle suscite. Échanger sur leur propre approche et expérience de la maladie à travers un groupe de paroles les aidera dans cette mission difficile qu’est la prise en charge de cette maladie complexe et douloureuse. Cette formation permettra aux soignants donc d'acquérir les connaissances relatives à la prise en charge de patients souffrant de la maladie d'Alzheimer et de démences de même type en intégrant les soins relationnels. A travers les trois étapes de l’acquisition de connaissances, de l’analyse des pratiques et de l’évaluation des compétences acquises, cette formation permettra aux infirmières de connaître les différents modes de prise en charge des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées, de comprendre et soigner certains troubles du comportement et d’élaborer ou réajuster un projet de vie. Etape 1 : Acquisition et perfectionnement des connaissances Questionnaire de pré formation, puis méthodes pédagogiques affirmatives et interrogatives : épidémiologie et politique de santé actuelle, le vieillissement cérébral et les différents états psychopathologiques du sujet âgé, les différents stades d’évolution et le traitement de la maladie, la prise en charge des patients atteints de cette maladie ou maladies apparentées (surveillance des différentes thérapeutiques, dossier de transmissions, projet de vie, etc.) et la mise en place de groupes de parole pour lutter contre l’épuisement professionnel Etape 2 : Mise en situation et analyse des pratiques Méthodes pédagogiques actives, méthodes affirmatives : étude de documents sur les différents ateliers à mettre en place dans les institutions, jeux de rôle permettant de se mettre en situation avec un temps d’analyse permettant au professionnel d’identifier ses axes d’amélioration puis synthèse et évaluation Etape 3 : Évaluation et suivi Questionnaire de satisfaction à chaud (Niveau 1 de l’échelle de Kirkpatrick) et questionnaire de post formation permettant de reboucler avec le questionnaire initial (Niveau 3 de l’échelle de Kirkpatrick). Questionnaire d’évaluation individuel permettant de connaitre ses points forts et axes d’amélioration. Objectifs généraux : - Actualiser ses connaissances face à la pathologie et à l’évolution de la maladie - Savoir accompagner l’entourage - Connaître les différents modes de prise en charge - Assurer la surveillance des différentes thérapeutiques - Comprendre et soigner les troubles du comportement - Elaborer, réaliser et réajuster le projet de vie - Organiser des activités thérapeutiques - Mettre en place des groupes de parole pour éviter l’épuisement Objectifs spécifiques : - Connaitre les effets du vieillissement sur l'organisme - Comprendre les différents états psychopathologiques en lien avec le vieillissement - Connaitre les différents stades d'évolution de la maladie d'Alzheimer - Identifier les symptômes et troubles apparentés - Connaitre les différents modes de prise en charge du patient atteint d'Alzheimer afin d'assurer une prise en charge efficace - Surveiller les traitements prescrits et leurs effets secondaires - Évaluer à l’aide des différentes échelles comportementales les troubles du comportement - Intégrer les troubles du comportement du patient dans sa prise en charge au quotidien - Connaître la prise en charge médicamenteuse et également des éléments de prise en charge non médicamenteuse - Intégrer dans le projet de soins les modalités d’accompagnement de la personne et sa famille - Comprendre l’importance de la relation d’aide auprès de la famille et apporter une aide significative aux proches en proposant des solutions concrètes et cohérentes - Se prévenir de l’épuisement au quotidien - Connaitre les besoins de la famille et de l’entourage immédiat du patient - Adapter les pratiques professionnelles par une écoute, un regard et une parole bientraitante - Développer des attitudes d'écoute et de disponibilité - Connaitre les dix commandements pour une communication adaptée - Prendre en compte l’angoisse des familles et savoir adapter sa communication en fonction des situations - Soulager la douleur physique et psychologique à l'aide des échelles d'évaluation - Connaitre les recommandations de bonnes pratiques et prévenir la maltraitance - Identifier les situations difficiles et savoir y faire face - Faire face au refus de soins - Connaitre les principales complications et leurs conséquences - Connaitre les situations d’urgence et savoir les gérer

Infirmier


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PRISE EN CHARGE DES PLAIES

DPC

La gestion des plaies et de la cicatrisation est un problème de santé publique auquel l’infirmier est de plus en plus confronté en particulier à cause du vieillissement de la population et le développement des maladies chroniques comme le Diabète par exemple. La prise en charge des plaies chroniques relève à la fois de savoirs théoriques et de recommandations d’experts mises en pratiques par les infirmier(e)s. Ils leur permettent de définir la nature et le stade des plaies auxquelles ils sont confrontés : étape essentielle pour garantir par la suite une prise en charge adaptée, notamment par le choix du bon protocole de soins (type de pansement, compression, intervention chirurgicale...) ou la prise en charge des éventuelles douleurs associées, afin de garantir une évolution optimale et la préservation de la qualité de vie du patient. A travers les trois étapes de l’acquisition des connaissances, de l’analyse des pratiques et de l’évaluation des compétences acquises, cette formation permettra aux infirmiers des services de soins de maîtriser les notions de base d’anatomophysiologie de la cicatrisation, d’identifier les différents types de plaies et d’adapter les pansements en fonction du type de plaie à soigner, et d’établir une procédure permettant d’harmoniser les pratiques au sein de l’établissement et/ou service. Etape 1 : Acquisition et perfectionnement des connaissances Questionnaire de pré formation, puis méthodes pédagogiques affirmatives et interrogatives : principes généraux et phénomènes de la cicatrisation, les différents stades d’une plaie, les familles de pansements et les techniques à utiliser, les plaies aiguës traumatiques et chroniques, les retards de cicatrisation, les protocoles à suivre et le cadre légal et réglementaire à respecter. Etape 2 : Mise en situation et analyse des pratiques Méthodes pédagogiques actives et démonstratives : mises en situations pratiques, étude de cas cliniques, démonstrations d’échantillons de pansements, explications du formateur et temps d’analyse permettant au professionnel d’identifier ses axes d’amélioration et de bénéficier de l’expérience des autres stagiaires et du formateur, puis synthèse et évaluation. Etape 3 : Evaluation et suivi Questionnaire de satisfaction à chaud (Niveau 1 de l’échelle de Kirkpatrick) et questionnaire de post formation permettant de reboucler avec le questionnaire initial (Niveau 3 de l’échelle de Kirkpatrick). Questionnaire d’évaluation individuel permettant de connaitre ses points forts et axes d’amélioration. Objectifs détaillés : Séquence 1 : Identifier les plaies et le stade de cicatrisation • Maîtriser les notions de base d’anatomophysiologie de la cicatrisation • Savoir identifier les différents types de plaies • Connaitre les conséquences d’un retard de cicatrisation pour le patient Séquence N°2 : Prise en charge de la plaie • Identifier les différents critères d’évaluation clinique et savoir évaluer une plaie • Etre capable d’adapter le pansement aux types de plaies • Connaître les produits et les différents types de pansements • Connaitre les modalités d’utilisation des pansements • Maitriser les techniques de lavage des plaies et l’usage des antiseptiques Séquence N°3 : Prise en charge spécifique d’une plaie • Connaître les techniques particulières de traitement des plaies telles que la compression • Connaitre les bonnes pratiques de gestion des plaies chirurgicales • Maitriser les techniques de traitement de l’escarre, de la brulure et d’une greffe Séquence N°4 : Protocoles et cadre réglementaire • Établir une procédure permettant d’harmoniser les pratiques au sein de l’établissement et/ou service • Connaitre la réglementation applicable dans le domaine • Comprendre l’importance d’une bonne transmission des informations afin de réaliser une prise en charge adaptée

Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Infirmier


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PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR LIEE AUX SOINS

DPC

La douleur est une priorité de santé publique, à tous les âges de la vie. Elle peut devenir une source d'altérations majeures de la qualité de vie des patients entrainant des conséquences économiques importantes sur le plan individuel et sociétal. En 2002, la loi relative au droit des malades et à la qualité du système de santé, reconnait le soulagement de la douleur comme un droit fondamental de toute personne. La sensibilisation des usagers et des professionnels ainsi que la mise en place de mesures actives par les différents plans gouvernementaux permettent une meilleure prise en charge des patients. La stratégie nationale 2018-2022 met d'ailleurs l'accent la prévention, la pertinence et la qualité des soins prodigués aux patients avec également la qualité des informations communiquées aux usagers. Les différents professionnels de santé se trouvent confrontés au quotidien à ces situations complexes. Ils occupent une place essentielle dans l’évaluation, la transmission, le suivi et la surveillance des traitements antalgiques. La douleur liée aux soins est une douleur de courte durée causée par un soignant ou une thérapeutique dans des circonstances de survenue prévisibles et susceptibles d’être prévenues par des mesures adaptées. Elle peut être aigüe par excès de nociception suite à un traumatisme ou à une inflammation tissulaire causées par la mise en place de sondes par exemple, ou encore neurogène… Cette formation destinée aux soignants vise à mieux comprendre la complexité du phénomène douloureux, son aspect multidimensionnel, à identifier le soin potentiellement douloureux, le prévenir et anticiper la douleur, et à s’approprier des outils validés pour améliorer sa pratique professionnelle au quotidien. A travers les trois étapes de l’acquisition de connaissances, de l’analyse des pratiques et de l’évaluation des compétences acquises, cette formation permettra aux soignants de connaître le cadre légal et réglementaire ainsi que les traitements adaptés (traitements médicamenteux et non médicamenteux) concernant la prise en charge de la douleur, de repérer et analyser les composantes de la douleur et de savoir évaluer les douleurs induites par les soins (classification des soins douloureux, prévention, outils d’évaluation et critères de qualité d’une évaluation). Etape 1 : Acquisition et perfectionnement des connaissances Questionnaire de pré formation, puis méthodes pédagogiques affirmatives et interrogatives: le cadre légal et réglementaire (études des textes de loi, plans de lutte contre la douleur, rappel de physiologie et de physiopathologie), les douleurs induites par les soins (classification des soins douloureux et prévention), les méthodes d'évaluation de la douleur (les échelles les plus couramment utilisées), les traitements médicamenteux et non médicamenteux de la douleur (recommandations de bonnes pratiques, traitements antalgiques, paliers de l'OMS, anesthésiques locaux, prise en charge psychologique, relaxation, massages, etc.). Etape 2 : Mise en situation et analyse des pratiques Méthodes pédagogiques actives, méthodes affirmatives : cas concrets, études de situations spécifiques à partir de retours d'expériences, temps d’analyse permettant au professionnel d’identifier ses axes d’amélioration et de bénéficier de l’expérience des autres stagiaires et du formateur, puis synthèse et évaluation. Etape 3 : Évaluation et suivi Questionnaire de satisfaction à chaud (Niveau 1 de l’échelle de Kirkpatrick) et questionnaire de post formation permettant de reboucler avec le questionnaire initial (Niveau 3 de l’échelle de Kirkpatrick). Questionnaire d’évaluation individuel permettant de connaitre ses points forts et axes d’amélioration. Objectifs généraux : - Etre sensibilisé aux douleurs infligées lors des soins invasifs, être capable de les reconnaître et de les évaluer - Repérer et analyser les phénomènes de déni afin d’augmenter la qualité de la prise en charge - Connaître le cadre légal et réglementaire concernant la prise en charge de la douleur - Etre capable d’appliquer un traitement antalgique et la surveillance adaptée Objectifs spécifiques : - Connaitre le cadre légal et réglementaire - Connaitre l’organisation de la prise en charge de la douleur au sein de son établissement - Se familiariser avec les recommandations de la HAS - Définir la douleur - Identifier les composantes de la douleur : composante sensori-discriminative, affective et émotionnelle, cognitive, comportementale - Caractériser le phénomène douloureux dans sa globalité - Repérer les mécanismes générateurs de douleur : nociceptif, neuropathique, psychogène, mixte - Identifier et évaluer les différents types de douleur présentés par les patients en respectant les exigences réglementaires - Effectuer une classification des douleurs selon le mécanisme générateur et selon la durée - Connaitre les différentes catégories de soins douloureux ainsi que les moyens de prévention à mettre en place - Evaluer efficacement la douleur d’un patient en tenant compte de son âge et de son état - Formaliser une démarche d’évaluation globale de la douleur adaptée selon l’âge, l’état et la possibilité de communication ou non du patient - Appliquer les prescriptions et les protocoles établis - Savoir pourquoi évaluer systématiquement la douleur, qui l’évalue et comment - Utiliser des outils d’évaluation adaptés au patient douloureux - Prendre en compte l’état clinique, la qualité de vie ainsi que l’âge du patient afin de choisir l’échelle d’évaluation appropriée - Evaluer le soulagement de la douleur du patient - Connaître les différents traitements médicamenteux et non médicamenteux et assurer la surveillance et l’efficacité - Etre sensibilisé aux différentes techniques telles que le froid/le chaud, le toucher-massage, la respiration contrôlée, la relaxation, la diversion, l’hypnose - Prendre conscience de l’importance de l’effet placebo - Adopter la bonne posture en tenant un rôle éducationnel auprès des patients - Ajuster sa communication aux patients et aux situations particulières - Se familiariser avec des techniques de communication adaptées - Savoir comment aborder un soin - Aquérir les clés pour appréhender un patient anxieux, douloureux - Adopter les principes de prise en charge face à une douleur aigue - Adopter les bons gestes pour prévenir et soulager efficacement les douleurs induites par les soins - Comprendre les composantes de la prévention - Ajuster sa communication aux patients et aux situations particulières - Connaitre les spécificités de la prise en charge des enfants atteints de cancer, ou des personnes âgées en fin de vie

Infirmier


En présentiel

PREVENTION DU RISQUE SUICIDAIRE

DPC

La santé mentale est, au même titre que la santé physique, un capital dont on peut prendre soin dès le plus jeune âge. En effet, on estime qu’entre 10 à 20 % des adolescents en France sont en situation de mal-être, notamment en raison de problèmes de santé, de la pression qu’engendre la réussite scolaire, de l’usage et l’abus de stupéfiants ainsi que des violences subies à l’école ou au sein de leur entourage proche. De plus, selon l’OMS, un Européen sur quatre est touché par des troubles psychiques au cours de sa vie et les troubles mentaux chez l’adulte commencent souvent dès l’enfance ou l’adolescence et ont tendance à s’amplifier avec l’avancée en âge. Certains troubles non traités vont également renforcer le risque suicidaire. Il est donc primordial de repérer ces personnes en situation de souffrance psychique dès leur plus jeune âge ainsi que ceux présentant un risque de développement de troubles mentaux sévères afin de leur proposer des interventions spécifiques et adaptées. Cette formation à destination des soignants amenés à prendre en charge des personnes en crise suicidaire s'inscrit dans le cadre de l'amélioration des pratiques et de l'approfondissement de leurs connaissances grâce à l'étude de cas cliniques, de jeux de rôle et de mises en situation qui leur permettront d'analyser leur capacité à déceler les souffrances et troubles psychiques des patients et ainsi de mieux prévenir le risque suicidaire. A travers les trois étapes de l’acquisition de connaissances, de l’analyse des pratiques et de l’évaluation des compétences acquises, cette formation permettra aux soignants d'identifier les symptômes suicidaires chez un patient à risque afin de prendre en charge efficacement sa souffrance psychique pouvant conduire à un acte suicidaire et d'évaluer le potentiel suicidaire des patients, conduire un entretien et intervenir efficacement en situation de crise. Etape 1 : Acquisition et perfectionnement des connaissances Questionnaire de pré formation, puis méthodes pédagogiques affirmatives et interrogatives: Introduction sur les idées reçues, épidémiologie (définition et données sur les suicides, les tentatives de suicide et les risques suicidaires), les facteurs de risque (psychosociaux et psychiatriques), les populations à risque. Le modèle de crise, son application à la crise suicidaire : les étapes et la progression de la crise suicidaire, les issues, les récidives suicidaires, la crise de type psychosocial ou psychiatrique, l'intervention en situation de crise suicidaire, le suivi de crise. Triple évaluation du potentiel suicidaire (évaluation du risque, évaluation de l’urgence, évaluation du danger, les signes et symptômes favorisant le repérage des personnes suicidaires. La conduite d'entretien : l’entretien, les particularités avec les personnes agressives, et/ou dépressives. Les autres populations : adolescents, personnes âgées, personnes hospitalisées, les endeuillés par le suicide. Etape 2 : Mise en situation et analyse des pratiques Méthode pédagogique active et méthode affirmative. Mises en situations professionnelles avec jeux de rôle puis échanges sur les situations rencontrées. Projection de vidéos puis discussions/débats. Temps d’analyse permettant au professionnel d’identifier ses axes d’amélioration et de bénéficier de l’expérience des autres stagiaires et du formateur Etape 3 : Évaluation et suivi Questionnaire de satisfaction à chaud (Niveau 1 de l’échelle de Kirkpatrick) et questionnaire de post formation permettant de reboucler avec le questionnaire initial (Niveau 3 de l’échelle de Kirkpatrick). Questionnaire d’évaluation individuel permettant de connaitre ses points forts et axes d’amélioration. Objectifs généraux : Détecter et favoriser la prise en charge de la souffrance psychique qui pourrait conduire à un acte suicidaire Prendre conscience de l’importance de son rôle dans la prévention du suicide Objectifs spécifiques : Séquence 1 : Epidémiologie et modèle de crise • Acquérir les connaissances de base sur le comportement suicidaire • Définir ce qu’est une crise suicidaire • Identifier les principales idées reçues concernant la crise suicidaire • Connaitre les facteurs de risque psychosociaux et psychiatriques Séquence 2 : repérage de la crise suicidaire et facteurs de risques • Repérer et évaluer une crise suicidaire • Identifier les états successifs, le processus de crise et la typologie de la crise • Comprendre le processus suicidaire et comment évaluer le risque suicidaire • Savoir évaluer le potentiel suicidaire d’un patient • Connaitre la triple évaluation du potentiel suicidaire : risque, urgence, danger • Etre capable de repérer les différentes pistes d’intervention Séquence 3 : les étapes d’intervention de la crise suicidaire et les interventions spécifiques • Intervenir efficacement auprès des personnes suicidaires • Etablir un lien de confiance entre le soignant et la personne suicidaire • Etre capable de prendre en charge efficacement des personnes agressives • Etre capable de prendre en charge efficacement des adolescents et des personnes âgées • Se préserver en tant que soignant et effectuer un travail de deuil après suicide • Mener un entretien d’évaluation du risque suicidaire • Assurer un suivi des personnes ayant été en situation de crise suicidaire

Aide-soignant, Infirmier


En présentiel

SOINS D'ACCOMPAGNEMENT ET FIN DE VIE

DPC

Pour des raisons à la fois éthiques et démographiques, les pouvoirs publics français s’intéressent particulièrement aux soins palliatifs depuis les années 2000, notamment en promulguant une série de loi visant à leur promotion. La dernière d’entre elles, publiée le 2 Février 2016, étaye à nouveau les droits du patient à décider des modalités de sa fin de vie (directives anticipées imposées aux médecins et droit à la sédation profonde jusqu’au décès). La plus emblématique d’entre elles, la loi du 22 Avril 2005 dite Loi Léonetti institue, entre autres, le devoir pour les professionnels de santé de mettre en œuvre tous les moyens thérapeutiques possibles afin d’assurer dans tous les cas la continuité des soins et l’accompagnement du patient en fin de vie (art. 1, 4, 6 et 9). A sa suite a été instauré le plan national « Soins palliatifs 2015-2018 ». Le rôle central de l’infirmier dans les soins de fin de vie est inscrit dans le code de la Santé Publique (Article R. 4311-2 à 15) en désignant ces prises en charge comme un des 5 objectifs fondamentaux des soins infirmiers, conjointement avec le traitement de la douleur. La nécessité de former les soignants aux spécificités des soins de fin de vie est reconnue comme un des 4 axes centraux du plan 2015-2018. Cette formation vise à actualiser les connaissances des soignants sur l’accompagnement et la prise en charge du patient en fin de vie. A travers les trois étapes de l’acquisition de connaissances, de l’analyse des pratiques et de l’évaluation des compétences acquises, cette formation permettra aux soignants travaillant auprès de personnes âgées de développer leurs connaissances concernant les besoins multiples et spécifiques des patients âgés en fin de vie, de définir leur rôle dans une équipe pluridisciplinaire, de mieux distinguer la démarche palliative de la phase d’accompagnement ultime, de développer des aptitudes d’écoute, d’attention, d’accompagnement des patients et de leurs familles, et d’exprimer leurs besoins, leurs difficultés, leurs souffrances dans leur confrontation à la mort. Etape 1 : Acquisition et perfectionnement des connaissances Questionnaire de pré formation, puis méthodes pédagogiques affirmatives et interrogatives: définitions (soins curatifs, palliatifs, acharnement thérapeutique, euthanasie), cadre légal et réglementaire, prise en charge globale de la personne âgée et besoins spécifiques (travail en équipe et rôle de chacun), alimentation et réhydratation du patient en fin de vie, soins d'hygiène et de confort, symptomatologie clinique (dyspnée, nausées, vomissements, diarrhée, constipation, escarres), prise en charge de la douleur, aspects psychologiques (psychologie du mourant, les différentes étapes, les modes de communication, le problème de la vérité, les besoins psychologiques de la famille et des soignants (communication interdisciplinaire et travail d’équipe, la gestion du stress et des réactions émotionnelles, les groupes de parole, l’engagement personnel et la disponibilité, le deuil constamment renouvelé, le burn out). Etape 2 : Mise en situation et analyse des pratiques Méthodes pédagogiques affirmatives: étude de cas concrets, réflexions en groupe, échanges et témoignages, analyse de la capacité des soignants à communiquer avec la personne âgée en fin de vie et avec son entourage, quelles sont les exigences de la relation soignant-soigné, comment trouver la bonne distance et dire la vérité, mises en situations puis explications du formateur. Un temps d’analyse est laissé aux professionnels afin de leur permettre d’identifier leurs axes d’amélioration et de bénéficier de l’expérience des autres stagiaires et du formateur, puis synthèse et évaluation. Etape 3 : Évaluation et suivi Questionnaire de satisfaction à chaud (Niveau 1 de l’échelle de Kirkpatrick) et questionnaire de post formation permettant de reboucler avec le questionnaire initial (Niveau 3 de l’échelle de Kirkpatrick). Questionnaire d’évaluation individuel permettant de connaitre ses points forts et axes d’amélioration. Objectifs détaillés : Séquence 1 : cadre légal et réglementaire - Définir soins curatifs, palliatifs, acharnement thérapeutique, euthanasie - Clarifier les différentes réglementations concernant l’accompagnement du mourant et de sa famille - Définir le rôle de chacun dans la prise en charge globale du patient en soins palliatifs - Distinguer la démarche palliative de la phase d’accompagnement ultime Séquence 2 : Prise en charge du patient en fin de vie - Comprendre la démarche palliative - Évaluer les besoins spécifiques de la personne en phase palliative - Identifier les besoins physiques du patient en fin de vie - Effectuer des soins d’hygiène et de confort pour soulager la souffrance du patient - Prendre en charge la douleur du patient grâce à des techniques non médicamenteuses - Prévenir l’apparition d’escarres - Se familiariser avec les différentes symptomatologies rencontrées et associées à la fin de vie (symptômes digestifs, urinaires, respiratoires, neuropsychiques…) - Agir à bon escient et en collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire - Assurer une surveillance adaptée et effectuer des soins en fonction de l’évolution du patient - Repérer et comprendre les différents états psychiques du mourant - Identifier les besoins psychologiques du patient et de sa famille - Apprendre à gérer son stress et ses émotions face à la mort - Connaitre les différentes étapes du deuil - Savoir communiquer avec un patient en fin de vie et avec son entourage, repérer les interférences et connaitre les facteurs aggravants - Utiliser la communication verbale et non verbale à bon escient - Avoir une communication adaptée face à un patient qui ne peut pas parler, qui souffre ou est agité, qui refuse un soin ou qui est dans le déni Séquence 3 : démarche en soins palliatifs - Avoir une réflexion sur sa pratique professionnelle et sur l’approche du soin palliatif dans toutes ses dimensions - Distinguer la démarche palliative de la phase d’accompagnement ultime

Aide-soignant, Infirmier


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DÉMARCHE PALLIATIVE EN SERVICE DE SOINS

DPC

La démarche palliative résulte de la volonté de faire respecter les droits des patients et surtout de la volonté d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients et de leurs proches, ainsi que la qualité de vie des professionnels. Les soins palliatifs et l'accompagnement considèrent le malade comme un être vivant et la mort comme un processus naturel. Ceux qui les dispensent s'efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu'au décès du patient et proposent un soutien aux proches en deuil. Ils s'emploient, par leur pratique clinique, leur enseignement et leurs travaux de recherche, à ce que ces principes puissent être appliqués. Les éléments constitutifs d’une démarche palliative sont l’évaluation des besoins et la mise en œuvre de projets de soins personnalisés, la réalisation d’un projet de prise en charge des patients et des proches, la mise en place de réunions pluri-professionnelles de discussions de cas de malades, le soutien des soignants en particulier en situation de crise ainsi que la mise en place de formations multidisciplinaires et pluri-professionnelles au sein des unités de soins. Cette formation à destination des soignants amenés à travailler auprès de patients en phase palliative s'inscrit dans le cadre de l'amélioration des pratiques et de l'approfondissement de leurs connaissances grâce à l'étude de cas cliniques et de mises en situations pratiques qui leur permettront d'analyser également leur capacité à prendre en charge la souffrance globale du patient et de son entourage. A travers les trois étapes de l’acquisition de connaissances, de l’analyse des pratiques et de l’évaluation des compétences acquises, cette formation permettra à tous les personnels soignants amenés à travailler auprès des patients en phase palliative en service de soins de définir le rôle de chacun dans la prise en charge globale du patient en soins palliatifs, d’évaluer ses besoins spécifiques, de distinguer la démarche palliative de la phase d’accompagnement ultime et de permettre aux soignants une réflexion sur leur pratique et sur l’approche du soin palliatif dans toutes ses dimensions. Etape 1 : Acquisition et perfectionnement des connaissances Questionnaire de pré formation, puis méthodes pédagogiques affirmatives et interrogatives : historique et définitions des soins palliatifs, les différentes structures expertes en soins palliatifs (EMSP, USP, UQV, le cadre légal et réglementaire (Code de la Santé Publique, la loi Léonetti, le décret du 4 mars 2008), généralités sur les besoins physiques, psychoaffectifs et spirituels du patient en soins palliatifs, le patient en phase palliative et fin de vie (déshydratation, dénutrition, dyspnée, troubles gastro-intestinaux, troubles de la conscience, troubles cutanés), conduite à tenir, surveillance et moyens de prévention, les soins d’hygiène et de confort (les soins au quotidien, les soins de bouche, le toucher massage), la douleur (l’évaluation de la douleur en pratique, les traitements antalgiques…), les aspects psychologiques (la psychologie du patient en fin de vie et le respect de ses choix, les différentes particularités de l’approche palliative en fonction de l’âge du patient), les besoins psychologiques de la famille (la souffrance, le travail de deuil, les facteurs aggravants ...), les exigences de la relation soignant-soigné, les besoins psychologiques des soignants (communication interdisciplinaire et travail d’équipe, la gestion du stress et des réactions émotionnelles, les groupes de parole, l’engagement personnel et la disponibilité, le deuil constamment renouvelé, le burn-out). Etape 2 : Mise en situation et analyse des pratiques Méthodes pédagogiques actives, méthodes affirmatives : études de cas concrets et retours d’expérience, mises en situations pratiques avec analyse de la capacité des soignants à communiquer avec le patient en phase palliative et avec son entourage, comment trouver la bonne distance et dire la vérité, échanges avec le formateur pour identifier les axes d’amélioration, puis synthèse et évaluation. Etape 3 : Évaluation et suivi Questionnaire de satisfaction à chaud (Niveau 1 de l’échelle de Kirkpatrick) et questionnaire de post formation permettant de reboucler avec le questionnaire initial (Niveau 3 de l’échelle de Kirkpatrick). Questionnaire d’évaluation individuel permettant de connaitre ses points forts et axes d’amélioration. Objectifs détaillés : Séquence 1 : Généralités sur les soins palliatifs • Connaitre les fondements d’une démarche palliative. • Connaitre le cadre légal et réglementaire à respecter. • Connaitre les différentes structures expertes en soins palliatifs. • Définir le rôle de chacun dans la prise en charge globale du patient en soins palliatifs. Séquence 2 : La démarche palliative intégrée au projet de soins • Identifier et accueillir un patient relevant d’une prise en charge palliative. • Identifier les besoins physiques, psychoaffectifs et spirituels d’un patient en soins palliatifs. • Connaitre les éléments constitutifs de la démarche palliative. • Evaluer les besoins du patient et élaborer le projet de soins. • Identifier et prendre en charge les différents symptômes difficiles tels que la déshydratation, dénutrition, dyspnée, troubles gastro-intestinaux, anxiété… • Distinguer la démarche palliative de la phase d’accompagnement ultime. • Adopter la bonne conduite face à un patient en fin de vie et assurer une surveillance adaptée. • Connaitre les différents types de douleur ainsi que ses composantes. • Evaluer la douleur d’un patient et prendre en compte sa souffrance globale. • Utiliser les échelles de douleur adaptées au patient. • Connaitre les différents traitements antalgiques et équivalences morphiniques ainsi que leurs délais d’action. • Se familiariser avec les différentes techniques de prise en charge de la douleur non médicamenteuses. • Assurer la traçabilité dans le dossier patient. Séquence 3 : Les soins d’hygiène et de confort • Identifier et prendre en charge les différents symptômes d’inconfort • Assurer les différents soins de confort et de bien être : soins de nursing, de bouche, toucher-massage… • Avoir une réflexion sur la pertinence des soins prodigués au patient au quotidien. Séquence 4 : Les aspects psychologiques soignant/soigné • Avoir une réflexion sur sa pratique professionnelle et sur l’approche du soin palliatif dans toutes ses dimensions. • Se familiariser avec les différentes particularités de l’approche palliative en fonction de l’âge du patient. • Prendre conscience de l’importance du respect des choix du patient en fin de vie. • Connaitre les besoins psychologiques de la famille d’un patient en fin de vie, prendre en compte sa souffrance ainsi que les facteurs aggravants. • Avoir une communication adaptée avec un patient en phase palliative et avec son entourage, trouver la bonne distance. • Identifier les besoins psychologiques des soignants afin d’éviter le burn-out. • Connaitre le processus de deuil des équipes et des familles.

Aide-soignant, Infirmier


En présentiel

DE LA MALTRAITANCE ORDINAIRE A LA BIENTRAITANCE EN SERVICE DE SOINS

DPC

La circulaire DGCS/2A no 2010-254 du 23 juillet 2010 relative au renforcement de la lutte contre la maltraitance des personnes âgées et des personnes handicapées et au développement de la bientraitance dans les établissements et services médico-sociaux relevant de la compétence de l’ARS indique que « tout acte de maltraitance est intolérable, d’autant plus s’il est exercé sur une personne fragile (personne âgée dépendante, personne handicapée) qui ne dispose pas nécessairement de la possibilité de se défendre ou de le dénoncer…. La maltraitance est souvent le reflet de mauvaises pratiques dont les professionnels ne sont pas toujours conscients. À ce titre, prévenir la maltraitance passe notamment par la diffusion et l’appropriation des bonnes pratiques professionnelles, la généralisation des démarches d’évaluation et de gestion des risques de maltraitance et le développement de la formation des professionnels à la bientraitance ». Une nouvelle stratégie nationale de prévention de la maltraitance et de développement de la bientraitance dans le secteur social et médico-social a été annoncée en 2018 par le ministre des solidarités et de la santé et un plan d'action pluriannuel doit être lancé au second semestre 2019. Les objectifs et enjeux de cette formation sont de permettre aux professionnels de santé de connaitre la législation applicable, d’identifier les différents types de maltraitance pour aller vers la bientraitance, de s’interroger sur leurs pratiques professionnelles afin de repérer ses difficultés et ressources et d’améliorer la prise en charge du patient. A travers les trois étapes de l’acquisition de connaissances, de l’analyse des pratiques et de l’évaluation des compétences acquises, cette formation permettra aux soignants de mieux discerner ce qui peut être un acte maltraitant de ce qui ne l’est pas et d’adopter des comportements adaptés à chaque personne en fonction de son état de dépendance physique et mentale. Etape 1 : Acquisition et perfectionnement des connaissances Questionnaire de pré formation, puis méthodes pédagogiques affirmatives et interrogatives : la bientraitance selon l’ANESM, la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, les déterminants de la bientraitance au quotidien, le rôle de l’institution et de la hiérarchie, les différents acteurs et leur implication, les piliers incontournables, définition de la maltraitance ordinaire, les abus sanctionnés par le code pénal, comment et pourquoi se produisent les actes de maltraitance en service de soins, le profil des personnes vulnérables et les différentes formes de maltraitance, le déploiement d’une politique bientraitance au sein du service de soins Etape 2 : Mise en situation et analyse des pratiques Méthodes pédagogiques actives, méthodes affirmatives : étude de cas concrets, analyse des pratiques professionnelles avec auto-évaluation individuelle des participants, mise en place d’outils d’évaluation, rédaction d’une charte de bientraitance, jeux de rôle leur permettant de se mettre en situation, de repenser la relation soignant-soigné-famille et d’identifier leurs axes d’amélioration puis synthèse et évaluation. Etape 3 : Évaluation et suivi Questionnaire de satisfaction à chaud (Niveau 1 de l’échelle de Kirkpatrick) et questionnaire de post formation permettant de reboucler avec le questionnaire initial (Niveau 3 de l’échelle de Kirkpatrick). Questionnaire d’évaluation individuel permettant de connaitre ses points forts et axes d’amélioration. Objectifs généraux : • Discerner ce qui peut être un acte maltraitant et ce qui ne l’est pas • Adopter des comportements adaptés à chaque personne en fonction de son état de dépendance physique et mentale Objectifs spécifiques : Séquence 1 : la législation et les recommandations de bonnes pratiques professionnelles • Définir ce qu’est la bientraitance • Définir la maltraitance physique, psychologique, institutionnelle et financière • Identifier les différents acteurs et leurs implications • S’approprier les outils de la bientraitance • Développer son professionnalisme en améliorant sa posture et adoptant une communication bientraitante • Avoir une posture réflexive et prendre conscience de l’importance de la qualité de vie au travail • Évaluer les risques de maltraitance et les prévenir • S’appuyer sur la législation et les recommandations de bonnes pratiques professionnelles • Respecter les droits fondamentaux de l’être humain • Connaitre les recommandations de l’ANESM • Identifier le profil des personnes vulnérables Séquence 2 : la bientraitance, une démarche volontariste et une obligation professionnelle • Déceler le degré d’autonomie d’un patient • Accompagner le patient vers l’autonomie • Repenser la relation soignant-soigné-famille • Adopter une posture professionnelle de bientraitance et développer sa capacité d’adaptation à l’autre • Développer une culture de questionnement permanent afin d’améliorer la qualité du lien entre professionnels et patients • Rédiger une charte de bientraitance et élaborer une procédure portant l’accent sur la bientraitance dans le soin • Déployer une politique de bientraitance au sein de son service afin d’éviter les risques de maltraitance

Aide-soignant, Infirmier


En présentiel

BIENTRAITANCE, BIENVEILLANCE ET ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES AGEES

DPC

La circulaire DGCS/2A no 2010-254 du 23 juillet 2010 relative au renforcement de la lutte contre la maltraitance des personnes âgées et des personnes handicapées et au développement de la bientraitance dans les établissements et services médico-sociaux relevant de la compétence de l’ARS indique que « tout acte de maltraitance est intolérable, d’autant plus s’il est exercé sur une personne fragile (personne âgée dépendante, personne handicapée) qui ne dispose pas nécessairement de la possibilité de se défendre ou de le dénoncer…. La maltraitance est souvent le reflet de mauvaises pratiques dont les professionnels ne sont pas toujours conscients. À ce titre, prévenir la maltraitance passe notamment par la diffusion et l’appropriation des bonnes pratiques professionnelles, la généralisation des démarches d’évaluation et de gestion des risques de maltraitance et le développement de la formation des professionnels à la bientraitance ». Une nouvelle stratégie nationale de prévention de la maltraitance et de développement de la bientraitance dans le secteur social et médico-social a été annoncée en 2018 par le ministre des solidarités et de la santé et un plan d'action pluriannuel doit être lancé au second semestre 2019. Les objectifs et enjeux de cette formation sont de permettre aux professionnels de santé de connaitre la législation applicable, d’identifier les différents types de maltraitance pour aller vers la bientraitance, de s’interroger sur leurs pratiques professionnelles afin de repérer ses difficultés et ressources et d’améliorer la prise en charge du patient. A travers les trois étapes de l’acquisition de connaissances, de l’analyse des pratiques et de l’évaluation des compétences acquises, cette formation permettra aux soignants s’approprier une méthode de bientraitance simple et accessible à tous, d'améliorer ou mettre en place des processus de prévention et de repérage de la maltraitance et d'optimiser la qualité des relations avec les personnes âgées Etape 1 : Acquisition et perfectionnement des connaissances Questionnaire de pré formation, puis méthodes pédagogiques affirmatives et interrogatives : Qu’est-ce que le vieillissement physique ? Physiologique ? La vieillesse ? Les troubles du comportement chez la personne âgée. Comment promouvoir l’autonomie de la personne âgée ? Prendre soin et bientraitance (définition, historique, charte, Humanitude…). La maltraitance ordinaire : principes, définition, abus sanctionnés par le code pénal, profil des personnes vulnérables. Les différents types de violence et de maltraitances rencontrées (à domicile, en institution, les bonnes pratiques en cas de suspicion). Comment prendre soin de la personne âgée et promouvoir la bientraitance ? Les outils généraux de la bientraitance et les outils spécifiques aux personnes âgées dépendantes (privilégier le langage non verbal, technique du guidage, favoriser le rappel, bain de parole ou feed-back, diversion). Les bonnes pratiques face aux refus alimentaire, à l’opposition aux soins, aux stratégies de diversion, aux propositions thérapeutiques…). Etape 2 : Mise en situation et analyse des pratiques Méthodes pédagogiques actives, méthodes affirmatives : étude de cas concrets, analyse des pratiques professionnelles avec auto-évaluation individuelle des participants, mise en place d’outils d’évaluation, rédaction d’une charte de bientraitance, jeux de rôle leur permettant de se mettre en situation, de repenser la relation soignant-soigné-famille et d’identifier leurs axes d’amélioration puis synthèse et évaluation. Etape 3 : Évaluation et suivi Questionnaire de satisfaction à chaud (Niveau 1 de l’échelle de Kirkpatrick) et questionnaire de post formation permettant de reboucler avec le questionnaire initial (Niveau 3 de l’échelle de Kirkpatrick). Questionnaire d’évaluation individuel permettant de connaitre ses points forts et axes d’amélioration. Objectifs généraux : • S’approprier une méthode de bientraitance simple et accessible à tous • Améliorer ou mettre en place des processus de prévention et de repérage de la maltraitance • Optimiser la qualité des relations avec les personnes âgées Objectifs spécifiques : Séquence 1 : Définitions et concepts de bientraitance/maltraitance, prendre soin et bientraitance • Définir ce qu’est la bientraitance/maltraitance • Comprendre ce qu’est la bientraitance relationnelle • Connaitre les différentes étapes dans une démarche de bientraitance • Développer son professionnalisme en améliorant sa posture et adoptant une communication bientraitante • Déceler le degré d’autonomie d’un patient • Avoir une posture réflexive et prendre conscience de l’importance de la qualité de vie au travail Séquence 2 : Aspect juridique, droits et devoirs des soignants, gestion des risques et recommandations de bonnes pratiques • Définir la maltraitance physique, psychologique, institutionnelle et financière • S’appuyer sur la législation et les recommandations de bonnes pratiques professionnelles • Connaitre les recommandations de l’ANESM • Respecter les droits fondamentaux de l’être humain • Identifier le pofil des personnes vulnérables • Évaluer les risques de maltraitance et les prévenir • Adopter une posture professionnelle de bientraitance et développer sa capacité d’adaptation à l’autre • Connaitre la conduite à tenir face à une suspicion de maltraitance • Repenser la relation soignant-soigné-famille • Connaitre les recommandations de bonnes pratiques face au refus alientairen à l’opposition aux soins, à la contention… Séquence 3 : Développer une culture de bientraitance, chartre de bientraitance dans l’établissement • Déployer une politique de bientraitance afin d’éviter les risques de maltraitance • S’approprier les outils de la bientraitance • Accompagner le patient vers l’autonomie • Développer une culture de questionnement permanent afin d’améliorer la qualité du lien entre professionnels et patients • Rédiger une charte de bientraitance

Dentiste


E-learning

Le fluor au quotidien : approche graduelle et raisonnée par le professionnel de santé

DPC

CONTEXTE En France, beaucoup de spécialités fluorées destinées à la prévention dentaire sont disponibles tant pour le public que pour les professionnels. Après avoir été moins utilisées qu’à l’étranger, leur usage en France s’est développé. Mais une tendance récente est à la mise en avant des dangers potentiels du fluor. Or il reste à l’heure actuelle un élément incontournable de la prévention et du traitement de la carie dentaire, mais que sait-on aujourd’hui de ses dangers avérés ? Le Chirurgien-dentiste, ainsi que tous les professionnels de santé concernés par la santé buccale sont les premiers à y être confrontés. Que préconiser aux patients dans ce contexte et que répondre à leurs inquiétudes et interrogations ? RÉSUMÉ Questionnaire pré-formation 1. Mécanisme d’action du fluor 2. Concentration en fluor en fonction de l’âge 3. Risque Carieux individuel 4. Fluor Systémique 5. Études de cas Questionnaire post-formation OBJECTIFS GÉNÉRAUX En fin de programme, les chirurgiens-dentistes ayant suivi la formation seront capables de :  Comprendre le mode d’action du fluor.  Savoir évaluer le Risque Carieux Individuel (RCI) sur la base de critères simples.  Prescrire un traitement fluoré à domicile ou au cabinet dentaire adapté au RCI à l’âge du patient.  Expliquer leur prescription pour obtenir une adhésion et une observance du patient.

Dentiste


E-learning

Érosions et ulcérations de la muqueuse buccale : les clés d’un diagnostic précis

DPC

La prévalence de la morbidité focalisée sur la muqueuse bucco-dentaire représente aujourd’hui un poids conséquent dans la santé publique. Le niveau de connaissance des professionnels qui en sont chargés se doit d’être irréprochable : c’est la raison pour laquelle un sujet aussi vaste se devait d’être traité en 2 formations indépendantes et néanmoins complémentaires. D’une part et c’est l’objet de cette formation les érosions et les ulcérations de la muqueuse buccale. D’autre part les pathologies de la muqueuse buccale qui exigent vigilance et expertise du chirurgien-dentiste. Les pertes de substance au niveau de la muqueuse buccale (érosion ou ulcérations) sont sans aucun doute les lésions les plus fréquentes. Du fait qu’elles recouvrent une multiplicité de diagnostics, il était capital d’apporter dans cette formation une connaissance sémiologique précise relative à chaque pathologie. - Savoir différencier un aphte atypique d’une lésion infectieuse... - Faire le diagnostic d’un zona débutant... - Débusquer une origine médicamenteuse au potentiel parfois sévère... Toujours rester vigilant face à la modification de lésions connues comme une candidose chronique ou un lichen plan... Cette formation est motivée par un paradoxe évident : les médecins des spécialités qui ont reçu l’enseignement universitaire sur la pathologie de la muqueuse buccale (ORL, dermatologistes, stomatologistes - spécialité aujourd’hui supprimée) sont souvent loin d’être les premiers confrontés à ce type de lésions. Ce sont bien les chirurgiens-dentistes qui se trouvent en première ligne pour dépister ces pathologies grâce aux consultations quotidiennes généralement motivées pour un problème dentaire ou parodontal. Puisque l’enjeu du dépistage d’une lésion de la muqueuse buccale est devenu majeur, il impose d’enseigner aux chirurgiens-dentistes les clés simples d’une exploration rigoureuse de la cavité buccale : un regard trop rapide exposerait au risque de passer à côté d’une pathologie sévère. L’examen endobuccal ne s’improvise pas : Il impose temps, méthode et rigueur sous la lumière du scialytique. À l’aide d’écarteurs, de compresses, de gants et de rétromiroirs, il est possible de visualiser toutes les zones difficiles d’accès tels les sillons, les replis, les zones rétrocommissurales, le plancher buccal... Cela représente deux minutes : deux « petites » minutes rigoureuses d’une grande attention visuelle. C’est l’objectif de cette formation : élever le niveau de compétence du Chirurgien-Dentiste afin qu’il sache différencier une lésion préoccupante d’une pathologie banale et prendre en charge ou diriger le patient selon les circonstances. Résumé Questionnaire pré-formation 1. Rappels de notions élémentaires 2. Démarches et orientations diagnostiques élémentaires 3. Diagnostics et traitement des ulcérations aiguës 4. Diagnostics et traitements des ulcérations et érosions récidivantes et chroniques 5. Études de cas Questionnaire post-formation Objectifs généraux En fin de programme, les chirurgiens-dentistes ayant suivi la formation seront capables de : ✔ Appréhender le poids des maladies bucco-dentaires dans la Santé Publique. ✔ Définir les domaines d’action prioritaire pour la Santé bucco-dentaire. ✔ Identifier les facteurs de risque communs aux maladies bucco-dentaires. ✔ Réaliser un examen clinique systématique et complet. ✔ Discriminer les différentes formes cliniques d’aphtes. ✔ Discriminer et diagnostiquer les différentes ulcérations buccales aiguës d’origine infectieuses. ✔ Discriminer et diagnostiquer les différentes ulcérations buccales aiguës traumatiques et caustiques. ✔ Discriminer et diagnostiquer les différentes ulcérations buccales des maladies systémiques. ✔ Connaître les traitements des ulcérations buccales aiguës. ✔ Discriminer et diagnostiquer les différentes ulcérations buccales récidivantes et chroniques. ✔ Savoir définir et adapter les modalités de prise en charge de chaque patient à partir des connaissances théoriques acquises au cours de la formation.