95 formations DPC AFORM disponibles

Anatamo-pathologiste, Médecin réanimateur, Chirurgien, + 29 autres

En présentiel

La santé numérique

DPC

La télémédecine présente une possibilité pour les médecins d’une nouvelle organisation de soins et de parcours. En 2009 a été reconnue par la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST) la télémédecine dont la description de son cadre réglementaire est portée dans le décret du 19 octobre 2010. Une stratégie nationale de déploiement a été mise en œuvre en continuité de cette loi. En 2018, la stratégie de transformation du système de santé comprend un déploiement de la télémédecine. Depuis 2019, l’Assurance Maladie soutient des initiatives visant à favoriser la télémédecine et à donner aux citoyens un meilleur contrôle sur leurs données de santé. Depuis 2022, un programme d’accélération de la transformation numérique est en cours pour permettre une coordination accrue entre les professionnels de la santé et les citoyens via « Mon Espace Santé ». L’Espace Numérique en Santé comprend des services numériques pour les citoyens et les professionnels de santé, en garantissant le respect des principes éthiques et la protection des données. Se former en télémédecine est devenu nécessaire pour les médecins afin d’adopter et se mettre à jour sur les pratiques de la Télémédecine conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé. Cela nécessite une compréhension ces fondements de la télémédecine, c’est-à-dire que les médecins doivent acquérir une connaissance approfondie des concepts de base comprenant notamment les avantages, les limites et les réglementations associées. La formation initiale des professionnels de santé n’intègre que depuis peu cette dimension liée au numérique. Aussi la formation continue doit-elle permettre aux praticiens en exercice d’acquérir une solide connaissance des fondements éthiques et des pratiques inhérentes à l’usage du numérique en santé afin de pouvoir être acteur de l’évolution du métier. En bref, une formation en télémédecine qui vise à habiliter les médecins à utiliser efficacement les technologies numériques pour fournir des soins médicaux de haute qualité à distance tout en maintenant les normes éthiques et professionnelles élevées de la pratique médicale. Objectifs de la formation : 1. Maîtriser des outils et des technologies 2. Connaître la protection des données et de confidentialité 3. Respecter les règles et l’éthique professionnelle 4. Améliorer la satisfaction des patients

Médecin Généraliste

En présentiel

Stratégie diagnostique et thérapeutique de l'asthme chez l'enfant

DPC

L’asthme est la pathologie chronique la plus fréquente chez l’enfant. Il s’agit d’une pathologie respiratoire qui touche environ 10 % des enfants. L’asthme est souvent sous diagnostiqué et nécessite un suivi régulier ainsi qu’un traitement adapté. Cette formation vise à améliorer le raisonnement clinique devant une gêne respiratoire évocatrice d’un asthme chez un nourrisson ou un enfant et à en optimiser la prise en charge. Devant une dyspnée comment formaliser son raisonnement clinique pour pouvoir évoquer un asthme. L’asthme est une maladie chronique variable dans le temps, marquée par des épisodes réversibles de dyspnée aiguë. L’hypothèse diagnostique d’asthme ne pourra être portée que si cette dyspnée expiratoire sifflante comporte un certain nombre de données cliniques. Ce programme destiné aux médecins généralistes et aux pédiatres a pour but d’améliorer le raisonnement clinique devant une gêne respiratoire évocatrice d’un asthme chez un nourrisson ou un enfant et à en optimiser la prise en charge. À l’issue de la formation, les participants seront capables de : 1. Reconnaître les situations cliniques évocatrices d’un asthme selon l’âge et poser le diagnostic en fonction de l’âge 2. Procéder à un diagnostic différentiel 3. Prescrire et d’interpréter les examens complémentaires 4. Initier et d’expliquer un traitement en fonction de l’âge aux patients

Médecin Généraliste, Neurologue, Cancérologue

En présentiel

Pesticides, OGM et santé. La toxicologie réglementaire : découvrir, comprendre, agir

DPC

Les relations entre la santé et l’environnement sont une préoccupation croissante de la population et doivent le devenir pour le corps médical qui est de plus en plus questionné par les patients sur les liens entre santé et environnement. L’augmentation de la prévalence des pathologies environnementales et les preuves scientifiques relatives à l’impact des facteurs environnementaux sur la santé implique une actualisation des connaissances et des compétences nouvelles pour les professionnels de santé. C’est particulièrement le cas pour les pesticides qui possèdent des particularités biologiques et toxicologiques particulières non intuitives que la recherche en biologie moléculaire ne cesse de mettre à jour. Les pesticides regroupent une vaste famille de produits chimiques, potentiellement toxiques et sont les seules substances rendues volontairement toxiques par l’homme pour être répandues par milliards de tonnes depuis le milieu du XX ème siècle dans l’environnement. Ils ne se reproduisent pas mais se bioaccumulent. Ils sont sélectionnés pour être stables et dérégler la messagerie cellulaire qui assure la communication entre les cellules du vivant. De nombreux pesticides sont des Perturbateurs Endocriniens (PE), à ce titre, ils sont capables d’interagir avec le système hormonal et notamment avec les fonctions reproductrices, la croissance, le développement, notre métabolisme et le système nerveux, voire le système immunitaire. Les pesticides vont possiblement perturber le fonctionnement de toutes nos glandes endocrines en jouant le rôle de « spam » dans la communication de l’axe hypothalamo / hypophysaire / glande endocrine. Leurs actions vont être particulièrement à risque pendant la période fœtale et par le fait que les modifications engendrées vont pouvoir avoir un impact transgénérationnel. Ce DPC vous permettra d’orienter vos interrogatoires à la recherche d’une cause environnementale, de pouvoir proposer des mesures de prévention et aussi d’être en capacité de répondre aux nombreuses questions de vos patients sur les liens entre leur santé et les pesticides. Il est à noter que ces thématiques sont de plus en plus évoquées sur les réseaux sociaux de façon rarement scientifiques ce qui génère de l’éco-anxiété… Seule réponse à cela, découvrir et comprendre l’impact des pollutions environnementales et dans le cas de ce DPC, des pesticides, afin d’apporter des faits établis scientifiquement ainsi que des conseils de prévention à nos patients. Cette formation ne prétend pas être exhaustive de cette problématique tant elle relève d’une complexité extrême et qu’elle est scientifiquement en évolution… Connaitre les pesticides et leurs impacts sur la santé humaine : Qui sont-ils ? Quelles sont leurs caractéristiques biologiques, leurs mécanismes d’action et toxicologiques ? Où les trouve-t-on ? Quels liens épidémiologiques entre l’exposition aux pesticides et certaines maladies, notamment les cancers, les perturbations endocrines, troubles de la fécondité, malformations congénitales, les maladies neuro-dégénératives ?... Repérage des pathologies environnementales en lien avec les pesticides. Quelles sont les mesures de prévention à adopter afin de protéger nos patients et particulièrement les plus à risques ? Connaitre les OGM : qui sont-ils et où les trouve-t-on ? Bien qu’ils soient interdits, à la culture, en Europe… Pourquoi parler des OGM ? Parce que ce sont des « plantes à pesticides » Comprendre la toxicologie réglementaire : Est-elle réellement protectrice ? 1.         Être capable de lister les différentes catégories de pesticides qui nous entourent 2.         Savoir décrire les caractéristiques biologiques et toxicologiques 3.         Identifier les personnes les plus à risque : notion d’exposome 4.         Être capable de faire le lien épidémiologique entre l’exposition aux pesticides et certaines maladies, notamment le cancer, les troubles neurologiques ou les impacts sur la grossesse et la périnatalité 5.        Appréhender et comprendre la toxicologie réglementaire et ses failles 6.         Mettre en œuvre les mesures de prévention primaire et secondaires afin de réduire les expositions courantes et les expositions professionnelles quand cela est possible...

Gériatre, Médecin Généraliste

Mixte

Prévention et dépistage de la perte d'autonomie de la personne âgée

DPC

En France, on compte 6 millions de personnes âgées de plus de 75 ans et d’ici 2030, on en comptera près de 8,4 millions. Ce sont autant de personnes qui souhaitent majoritairement rester à domicile dans de bonnes conditions. À mesure que l’âge avance, il y a un enjeu de suivi et de prise en charge globale des patients tant sur le plan santé que sur leur autonomie. Par ailleurs, la fragilité peut être diminuée si elle est repérée et prise en charge précocement. Il est donc primordial pour tout professionnel de santé en lien avec des personnes âgées d’actualiser et renforcer leurs compétences et connaissances sur l’évaluation de la fragilité des patients âgés pour favoriser une fragilité retardée ou moins importante du sujet âgé. Cette formation permettra aux participants de perfectionner ses connaissances et d’acquérir les compétences nécessaires au repérage et à la prise en charge initiale de la fragilité et de la dépendance chez le patient âgé. Après la formation, le stagiaire sera capable de : - Appréhender le syndrome de fragilité de la personne âgée - Maîtriser les moyens de dépistage de la fragilité - Prendre en soins une personne âgée fragile

Gynécologue, Médecin Généraliste, Médecin MPR, + 7 autres

En présentiel

PROMOTION DE L'ACTIVITÉ PHYSIQUE ADAPTÉE

DPC

Les bienfaits de l’activité physique (AP) sur la santé et la condition physique sont connus et désormais validés. De nombreuses revues de la littérature, rapports et recommandations ont été publiés en France et à l’étranger sur les bienfaits de l’AP sur la santé, d’abord en population générale (adultes, enfants et personnes âgées), puis pour différentes maladies chroniques et états de santé. En France, le développement de l’AP constitue, depuis les années 2000, un des axes majeurs de plusieurs plans nationaux de santé : les programmes nationaux nutrition santé, les plans Cancer, le plan Obésité, le plan pour l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques, le plan Sport-Santé-Bien-être, … Par la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, la France renforce sa politique de promotion de l’AP chez les patients atteints d’une maladie chronique et se propose de développer une politique de promotion de l’AP sur ordonnance en soins primaires. Son article L. 144 précise que : « dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d'une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une AP adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient ». Cette politique de promotion de l’AP ne s’appuie pas sur les seuls prescripteurs mais bien sur des équipes de soins pluri professionnelles intervenant tout au long du parcours de soins du patient.  Les messages se doivent d’être communs dans le cadre d’une dynamique transversale afin d’en renforcer l’efficacité et d’accompagner les patients en tenant compte de leurs besoins spécifiques. Cette formation a pour but de promouvoir l’activité adaptée, notamment chez les patients porteurs de pathologie chroniques puis de les accompagner en équipe dans la mise en place de cette activité. Cette formation s’adressera notamment à des professionnels de santé exerçant dans des structures d’exercice coordonnée comme les MSP, les CPTS et les ESP. Elle mettra en avant le parcours du patient et le rôle de chaque professionnel dans celui-ci. Pour cela, le stagiaire sera capable de : 1.         Évaluer le niveau d’activité physique et de sédentarité du patient 2.         Expliquer les bénéfices prouvés de l’activité physique ainsi que les risques 3.         Connaitre la législation de l’activité physique adaptée 4.         Évaluer les freins du patient à la mise en place d’une activité physique adaptée et utiliser les bases de l’entretien motivationnel pour l’accompagner 5.         Interagir en équipe pluri professionnel autour du patient mettant en place une activité physique adaptée 6.         Connaitre les offres d’activité physique adapté sur le territoire

Médecin Généraliste

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Le sevrage tabagique

DPC

Le tabagisme représente un coût social important en France lié à son risque de mortalité. Il s’agit de la première cause de mortalité évitable en France. Les études démontrent que les décès attribuables au tabac représentent : 78 000 dont 59 000 décès chez les hommes et 19 000 décès chez les femmes. 22 % de la mortalité masculine 5 % de la mortalité féminine. Par ailleurs, les décès attribuables au tabac concernent les personnes âgées entre 30 et 69 ans et représentent 34 % des causes de décès chez les hommes et 11 % chez les femmes. Le sevrage tabagique a fait ses preuves. En effet, 70 % des fumeurs désirent arrêter de fumer et près de 30 % sont abstinent à un an s’ils sont aidés. Arrêter de fumer réduit la mortalité totale et particulièrement la mortalité liée aux maladies cardio-vasculaires et au cancer broncho-pulmonaire. Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer : il existe toujours un bénéfice à l’arrêt du tabac quel que soit l’âge : arrêter de fumer à 40 ans améliore l’espérance de vie de 7 ans, arrêter à 50 ans améliore l’espérance de vie de 4 ans, arrêter à 60 ans améliore l’espérance de vie de 3 ans. Cette formation vise à améliorer les compétences, des participants, inhérentes aux risques du tabagisme, de dépistage des patients tabagiques, et liées au sevrage tabagique. Objectif 1 : Décrire l’épidémiologie et la physiopathologie des atteintes du tabac sur l’organisme Objectif 2 : Favoriser l’arrêt en s’appropriant la méthode 5A Objectif 3 : Mettre en place une thérapeutique adaptée et individualisée concernant les sevrages tabagiques substitutifs, thérapie congnito-comportementale, … Objectif 4 : Apprendre à gérer les rechutes, situations culpabilisantes pour le patient, et les effets secondaires du sevrage Objectif 5 : Évaluer les situations particulières des populations fragiles (Adolescent, femme enceinte, BPCO, patients à risques cardiovasculaires, péri opératoires, …) Objectif 6 : Mettre en place un parcours avec avis spécialisé : tabacologue, centre spécialisé Ceci correspond à un des axes du plan national de lutte contre le tabac 2018-2022 qui préconise d’encourager et d’accompagner les fumeurs pour aller vers le sevrage en formant les professionnels de santé pour les y accompagner et promouvoir un discours bienveillant vis-à-vis des fumeurs.

Dermatologue, Gériatre, Gynécologue, + 11 autres

En présentiel

LE SEVRAGE TABAGIQUE

DPC

Le tabagisme représente un coût social important en France lié à son risque de mortalité. Il s’agit de la première cause de mortalité évitable en France. Les études démontrent que les décès attribuables au tabac représentent : 78 000 dont 59 000 décès chez les hommes et 19 000 décès chez les femmes. 22 % de la mortalité masculine 5 % de la mortalité féminine. Par ailleurs, les décès attribuables au tabac concernent les personnes âgées entre 30 et 69 ans et représentent 34 % des causes de décès chez les hommes et 11 % chez les femmes. Le sevrage tabagique a fait ses preuves. En effet, 70 % des fumeurs désirent arrêter de fumer et près de 30 % sont abstinent à un an s’ils sont aidés. Arrêter de fumer réduit la mortalité totale et particulièrement la mortalité liée aux maladies cardio-vasculaires et au cancer broncho-pulmonaire. Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer : il existe toujours un bénéfice à l’arrêt du tabac quel que soit l’âge : arrêter de fumer à 40 ans améliore l’espérance de vie de 7 ans, arrêter à 50 ans améliore l’espérance de vie de 4 ans, arrêter à 60 ans améliore l’espérance de vie de 3 ans. Cette formation vise à améliorer les compétences, des participants, inhérentes aux risques du tabagisme, de dépistage des patients tabagiques, et liées au sevrage tabagique. Objectif 1 : Décrire l’épidémiologie et la physiopathologie des atteintes du tabac sur l’organisme Objectif 2 : Favoriser l’arrêt en s’appropriant la méthode 5A Objectif 3 : Mettre en place une thérapeutique adaptée et individualisée concernant les sevrages tabagiques substitutifs, thérapie congnito-comportementale, … Objectif 4 : Apprendre à gérer les rechutes, situations culpabilisantes pour le patient, et les effets secondaires du sevrage Objectif 5 : Évaluer les situations particulières des populations fragiles (Adolescent, femme enceinte, BPCO, patients à risques cardiovasculaires, péri opératoires, …) Objectif 6 : Mettre en place un parcours avec avis spécialisé : tabacologue, centre spécialisé Ceci correspond à un des axes du plan national de lutte contre le tabac 2018-2022 qui préconise d’encourager et d’accompagner les fumeurs pour aller vers le sevrage en formant les professionnels de santé pour les y accompagner et promouvoir un discours bienveillant vis-à-vis des fumeurs.

Gynécologue, Médecin Généraliste, Pédiatre

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PRISE EN CHARGE DE L'ENDOMÉTRIOSE

DPC

Douleurs durant les règles, douleurs pendant les rapports sexuels, douleurs pelviennes fréquentes …. Autant de symptômes qui ne sont pas normaux chez les femmes et peuvent traduire les signes d’une pathologie encore mal connue : l’endométriose. En France, l’endométriose touche près de 10% des femmes en âge de procréer. Aujourd’hui, le diagnostic est trop souvent tardif ce qui engendre un retard dans sa prise en charge variant de 6 à 15 ans. Sa prise en charge nécessite une approche diagnostique pluriprofessionnelle adaptée, des modalités de traitement individualisées, une prise en charge spécialisée par des équipes pluridisciplinaires, avec le souci permanent d’apporter à chaque étape une information complète aux patientes. Ce retard de diagnostic et de prise en charge engendre un coût important à travers une baisse de l’activité professionnelle, un coût direct en raison d’une prise en charge complexe et multi disciplinaire dans les cas les plus graves et un coût moral puisque l’endométriose serait responsable de près de la moitié des cas d’infertilité. La nécessité de mieux former les médecins se justifie par le fait que c’est une maladie difficile à diagnostiquer car insuffisamment évoquée entraînant un nomadisme médical important. Les objectifs généraux de cette formation sont de perfectionner les connaissances et d’acquérir les compétences nécessaires à la mise en œuvre d’une stratégie diagnostique et thérapeutique de l’endométriose dans l’objectif d’améliorer la qualité de vie des patientes, et de réduire l’errance diagnostique et thérapeutique. Les objectifs de la formation sont : 1/ Définir l’endométriose et sa physiopathologie 2/ Améliorer l’interrogatoire des femmes afin de pouvoir évoquer l’endométriose 3/ Examiner la patiente et reconnaître les signes pouvant évoquer une endométriose 4/ Prescrire les examens complémentaires pertinents (échographie, IRM, coelioscopie, …) 5/ Traiter selon les recommandations HAS et du CNGOF et orienter vers un centre spécialisé

Gynécologue, Médecin Généraliste

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LE DIABÈTE GESTATIONNEL : DU DÉPISTAGE AU SUIVI POST-PARTUM

DPC

D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le diabète gestationnel est une complication médicale de la grossesse, défini comme un trouble de la tolérance glucidique conduisant à une hyperglycémie de sévérité variable, débutant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse, quels que soient le traitement nécessaire et l’évolution dans le post-partum. En France métropolitaine, le diabète gestationnel est en augmentation avec près de 10% des grossesses concernées. A la Réunion, la prévalence est beaucoup plus élevée avec environ 20 femmes enceintes sur 100 concernées par le diabète gestationnel. C’est deux fois plus qu’en Métropole. C’est la complication obstétricale la plus fréquente avec près de 2 500 femmes enceintes hospitalisées pour diabète gestationnel en 2018 (Source ARS 2018). Les facteurs génétiques notamment à la Réunion sont en cours d’étude pour déterminer l’existence d’un gène spécifique dans la population créole dont les origines ethniques sont variées. Le surpoids et l’obésité sont des facteurs prédisposants au diabète gestationnel et leur prévalence à la Réunion est plus importante qu’en Métropole. Le diabète gestationnel peut induire des complications à plus au moins long terme chez la femme et l’enfant. C’est un problème majeur de santé publique De nouvelles recommandations de dépistage ont été publiées en 2010. Le dépistage rapide est essentiel pour prévenir les complications fœtales, néonatales et maternelles associées au diabète gestationnel et pré-gestationnel. Cette formation abordera donc les différentes étapes de la prise en charge d’un diabète gestationnel, c’est-à-dire de son dépistage au suivi de ses conséquences pour la mère et l’enfant au-delà de la période de grossesse. Objectif principal : Améliorer le repérage, le diagnostic et la prise en charge du diabète gestationnel. Objectifs généraux : 1/ Savoir repérer les facteurs de risque de complications durant la grossesse qui entrainent une prise en charge spécialisée 2/ Savoir prendre en charge les complications d'une grossesse 3/ Connaitre les critères du plan de dépistage du diabète gestationnel 4/ Connaître les complications fœto-maternelles du diabète gestationnel 5/ Connaître la prise en charge à adopter 6/ Connaître la conduite à tenir après l’accouchement Objectifs spécifiques : 1/ Repérer dans sa patientèle, les femmes éligibles à un dépistage précoce de diabète gestationnel 2/ Prescrire les examens adéquats au diagnostic de diabète gestationnel (Quand et comment ?) 3/ Interpréter les résultats d’un dépistage 4/ Annoncer sans alarmer la patiente atteinte de diabète gestationnel et d’énumérer les complications maternelles et fœtales du DG 5/ Informer et conseiller sa patiente sur les mesures hygiéno-diététiques et l’autocontrôle glycémique à mettre en place 6/ Éduquer la patiente et lui prescrire une insulinothérapie si nécessaire 7/ De mettre en place un plan personnalisé de suivi et un encadrement pluridisciplinaire de la patiente (obstétrique et médical) durant la grossesse 8/ De mettre en place un suivi maternel et fœtal dans le post-partum

Dermatologue, Gynécologue, Hématologue, + 15 autres

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Impact des perturbateurs endocriniens environnementaux sur la santé : découvrir, comprendre, agir

DPC

Le récent mouvement « One Health », qui promeut une approche intégrée, systémique et unifiée de la santé publique, animale et environnementale se développe et le corps médical est convié à investir le domaine de la santé environnementale qui devient une priorité pour le XXIème siècle. Nous pouvons noter que le « Ministère des solidarités et de la santé » est devenu depuis quelques mois le « Ministère de la Santé et de la Prévention ». L’augmentation des cancers et des maladies chroniques que nous constatons, au quotidien, dans nos cabinets en est un exemple flagrant de la nécessité de mettre en œuvre une prévention primaire et secondaire contre l’impact délétère des facteurs environnementaux pathogènes, dont les perturbateurs endocriniens. Ce DPC permettra d’orienter les interrogatoires à la recherche d’une cause environnementale, de pouvoir proposer des mesures de préventions et aussi d’être en capacité de répondre aux nombreuses questions des patients sur les liens entre leur santé et les perturbateurs endocriniens. Il est à noter que ces thématiques sont de plus en plus évoquées sur les réseaux sociaux de façon rarement scientifiques ce qui génère de l’éco-anxiété… Seule réponse à cela, découvrir et comprendre l’impact des pollutions environnementales perturbatrices endocrines, afin d’apporter des faits établis scientifiquement ainsi que des conseils de prévention à nos patients. Cette formation ne prétend pas être exhaustive de cette problématique tant elle relève d’une complexité extrême et qu’elle est scientifiquement en évolution… Les relations entre la santé et l’environnement sont une préoccupation croissante de la population et doivent le devenir pour le corps médical qui est de plus en plus questionné par les patients sur les liens entre santé et environnement. L’augmentation de la prévalence des pathologies environnementales et les preuves scientifiques relatives à l’impact des facteurs environnementaux sur la santé implique une actualisation des connaissances et des compétences nouvelles pour les professionnels de santé. C’est particulièrement le cas pour les perturbateurs endocriniens qui possèdent des particularités biologiques et toxicologiques particulières non intuitives et découvertes récemment. Les perturbateurs endocriniens vont possiblement perturber le fonctionnement de toutes nos glandes endocrines en jouant le rôle de « spam » dans la communication de l’axe hypothalamo / hypophysaire / glande endocrine. Leurs actions vont être particulièrement à risque pendant la période fœtale et par le fait que les modifications engendrées vont pouvoir avoir un impact transgénérationnel. 1. Lister les perturbateurs endocriniens qui nous entourent 2. Décrire les caractéristiques biologiques, les mécanismes d’action et toxicologiques 3. Identifier les personnes les plus à risque : notion d’exposome 4. Faire le lien épidémiologique entre l’exposition aux perturbateurs endocriniens et certaines maladies, notamment le cancer, ou pendant la grossesse et la périnatalité et autres maladies chroniques… 5. Mettre en œuvre les mesures de prévention primaire et secondaires afin de réduire les expositions courantes et les expositions professionnelles quand cela est possible