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Pharmacien, Infirmier
En présentiel
PROMOTION DE LA VACCINATION
DPC
Les services de santé jouent un rôle majeur dans la prévention de la survenue et de l’aggravation des maladies : ainsi, ils ont une responsabilité forte en la matière, en assurant la couverture vaccinale de la population qui permet à chacun d’une part de se protéger individuellement des maladies infectieuses graves, et d’autre part de protéger son entourage, notamment les personnes les plus fragiles. La vaccination renforce l’immunité de groupe et, à ce titre, constitue un véritable geste citoyen de solidarité. Aujourd’hui, l’organisation mondiale de la santé se fixe pour objectif que 95 % de la population soit vaccinée pour tous les vaccins recommandés ou obligatoires. En France, depuis la loi du 30 décembre 2017, il y a 11 vaccins obligatoires. En revanche, pour d’autres vaccins recommandés, les couvertures vaccinales sont très insuffisantes et peuvent être à l’origine d’épidémies et de décès ou handicap évitables (Stratégie Nationale de Santé 2018-2019). Le plan priorité prévention 2018-2019 vise à simplifier le parcours vaccinal pour les usagers en garantissant une offre de vaccination, de proximité, et accessible : ainsi, il faut étendre les compétences vaccinales des pharmaciens et des infirmiers afin d’améliorer la couverture vaccinale et donc la santé de la population. Aujourd’hui ces professionnels ont l’autorisation de prescrire et vacciner dans le cadre de la campagne de vaccination antigrippale (droit depuis 2019 pour les pharmaciens et 2008 pour les infirmiers). Le renforcement de ces compétences permettra aux professionnels de santé d’accroître leur rôle en matière de promotion et réalisation de la vaccination des usagers du système de soins et d’accroître également leur propre couverture vaccinale (Plan Priorité Prévention 2018-2019). Ainsi, ce programme de DPC est une action de formation continue au format présentiel d’une durée d’un jour destiné aux infirmiers libéraux et aux pharmaciens. Il a pour finalités de : • Délivrer une information objective permettant de rassurer sur la vaccination et de mieux comprendre les enjeux de protection individuelle et collective • Agir sur les freins à la vaccination des professionnels de santé • Connaitre et s’inscrire dans l’objectif de simplification du parcours vaccinal des usagers. Afin d’atteindre ces finalités, le programme est décliné en objectifs pédagogiques généraux et intermédiaires, formulés en termes de capacités pour les participants pendant l’action de formation : • Objectif 1 : Renforcer ses connaissances générales en vaccinologie : Identifier les principes d’action des vaccins, Comprendre les étapes du circuit d’un vaccin. • Objectif 2 : Identifier les acteurs de la vaccination et leurs rôles : Citer les acteurs institutionnels et leurs rôles, Reconnaître les responsabilités des professionnels de santé. • Objectif 3 : Définir les dispositions réglementaires liées à la vaccination : Distinguer les obligations et recommandations vaccinales pour le grand public, Établir un calendrier vaccinal pour les professionnels de santé. • Objectif 4 : Distinguer l’offre de vaccination mise à disposition du public : Décrire l’offre vaccinale actuelle, Identifier les perspectives vaccinales, Repérer les nouvelles compétences des pharmaciens en matière de vaccination. • Objectif 5 : Mettre en pratique la vaccination : Décrire les bonnes pratiques de vaccination, Situer le contrôle vaccinal, Argumenter en cas d’hésitation vaccinale.
Infirmier
Mixte
BONNES PRATIQUES EN TÉLÉCONSULTATION - CLASSE VIRTUELLE
DPC
Les nouvelles technologies font partie intégrante de notre quotidien. Dans un tel contexte, la télémédecine arrive dans les organisations médicales, et la place des infirmier.ières va incontestablement évoluer. La loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 (Hôpital, Patients, Santé et Territoires) définit pour la première fois la télémédecine : « les actes de télémédecine sont des actes médicaux réalisés à distance, au moyen d’un dispositif utilisant les technologies de l’information et de la communication ». La téléconsultation est l’une des composantes de la télémédecine. Dans ce cadre, elle constitue une voie nouvelle pour faciliter l’accès des citoyens aux soins sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones où les professionnels de santé sont peu nombreux. Elle permet une prise en charge et un suivi plus rapide des patients, en prévenant notamment des renoncements aux avis spécialisés ou des délais de consultation trop longs. Elle est aussi un moyen d’éviter, pour les patients, des déplacements inutiles ou un recours aux urgences. Elle favorise également la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé dans le cadre du parcours de soins du patient. Depuis septembre 2018, les conditions de réalisation et de prise en charge, ainsi que les tarifs encadrant les téléconsultations ont été définis par l’avenant 6 de la convention médicale. De plus, l’avenant 6 de la convention infirmière reconnaît l’implication des infirmiers. ières dans la réalisation de la téléconsultation en collaboration avec le médecin. Ainsi, depuis le 1er janvier 2020 de nouveaux tarifs pour les différents actes de téléconsultation sont applicables. De plus, lors du récent épisode de COVID 19, la téléconsultation a été retenue, par les autorités publiques, comme possibilité alternative de prise en charge des patients, car elle permet de désengorger les hôpitaux et de limiter la propagation du virus. Par conséquent, cette action de formation continue à destination des infirmières libérales ou salariées d’un centre de santé a pour ambition de favoriser l’appropriation des bonnes pratiques par chaque infirmier.ière libéral.e et contribuer ainsi à la qualité et à la sécurité des prises en charge impliquant des actes de télémédecine et d’accompagner l’évolution des compétences, car la télésanté tend à modifier les relations avec les patients, les organisations de travail, la coordination entre professionnels et nécessite de nouveaux savoir- faire et savoir-être, y compris dans l’analyse des situations cliniques et la prise de décision. Ainsi, outre la dimension technique, il sera abordé les enjeux de la télémédecine, la nécessaire prise en charge coordonnée de différents acteurs, la notion de parcours de soins, la relation de soin adaptée et la place de l’infirmier. ière dans ce type de dispositif. Les objectifs pédagogiques détaillés sont les suivants : - Définir la télémédecine et distinguer ses différentes composantes - Décrire les enjeux et le contexte de la télémédecine - Inscrire sa pratique de la téléconsultation dans une démarche de coordination pluriprofessionnelle - Organiser une séance de téléconsultation - Situer sa place d’infirmier. ière libéral.e lors d’une téléconsultation - Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques dans le cadre de la téléconsultation Le programme comporte les éléments de contenus suivants : - Les différentes composantes de la télémédecine - Le contexte et les enjeux de la télémédecine - La réglementation de la télémédecine - La coordination des soins - La relation de soin - La place de l’infirmière lors d’une téléconsultation - La démonstration du matériel connecté - Les critères d’éligibilité et de contre-indication à une téléconsultation L’action se déroule en présentiel virtuel sur une durée totale de 14 h. Elle est organisée pour un effectif maximum de 25 personnes et animée par un formateur expert dans le domaine du thème abordé et en matière de pédagogie. Les méthodes pédagogiques reposent sur une alternance d’apports théoriques et de travaux collaboratifs et participatifs réalisés par les participants, facilitant la mémorisation et la mise en lien avec les pratiques professionnelles. De nombreux échanges sont prévus tout au long de la formation.
Infirmier
Mixte
PLAIES CHRONIQUES ET CICATRISATION - CLASSE VIRTUELLE
DPC
Le vieillissement de la population est concomitant de l’avènement de maladies chroniques, le plus souvent elles-mêmes inscrites dans une conjoncture pluripathologique où le maintien à domicile constitue une priorité de santé publique. Dans ce contexte complexe, la prise en charge des plaies chroniques, qui impactent à la fois la santé des patients et leur qualité de vie, touchent aujourd’hui plus de 2 millions de personnes en France. Les ulcères, peu fréquents avant 60 ans, affectent 5 % de la population après 60 ans. L’escarre touche près de 250 000 personnes chaque année en particulier les personnes âgées et les blessés médullaires. En 2016, environ 26 700 patients diabétiques étaient hospitalisés pour une plaie du pied et 8 500 pour amputation. La prise en charge de ces patients s’inscrit dans la durée et nécessite un panel de compétences spécifiques en termes de soins techniques, en termes d’éducation thérapeutique du patient, ainsi qu’en termes de coordination des soins. La prise en charge globale des plaies chroniques, incluant l’utilisation de grilles d’évaluation de la douleur, et leur cicatrisation procède d’un haut raisonnement clinique infirmier. Elle se fonde sur l’analyse de situations cliniques singulières, où l’infirmier construit sa réponse soignante sur une évaluation objective orientée par ses connaissances physiopathologiques, puis sur le recours à des pansements dont les données d’efficacité disponibles et les spécifications techniques sont en phase avec les recommandations de l’HAS et des sociétés savantes. Les recherches sur les phénomènes de constitution des plaies et sur les processus de cicatrisation évoluent constamment et fournissent des données probantes qui guident les pratiques. L’infirmier, soignant de première ligne, notamment dans le cadre des dispositifs d’ESP ou de CPTS, est le maillon incontournable d’une prise en charge coordonnées du suivi des patients porteurs de plaies chroniques, depuis l’évaluation et le traitement initial de la plaie, au suivi quotidien en passant par l’identification et la surveillance d’éventuelles complications. Son rôle d’éducateur de santé est prégnant du fait de sa prise en compte des facteurs multiples impactant la cicatrisation : nutrition, douleur, dépendance… et dans la réduction des coûts sanitaires liés à la diminution de la durée de cicatrisation ainsi qu’à la limitation des récidives. Par ailleurs, le dernier avenant à la convention nationale des infirmiers libéraux prévoit d’introduire un nouveau rôle en matière de prise en charge des plaies chroniques. Il s’agit de développer la compétence d’évaluation globale de la situation du patient prenant en compte tous les éléments concourant à la cicatrisation, notamment l’état nutritionnel du patient, son niveau de douleur, les éventuels dispositifs techniques de prévention des points d’appui, etc. L’infirmier doit donc obligatoirement se former afin d’assumer pleinement ce nouveau rôle. Les objectifs pédagogiques détaillés sont les suivants : Établir un état des lieux de ses besoins en formation en matière de prise en charge des plaies à l’appui de cas cliniques Utiliser ses connaissances sur les plaies chroniques Prendre en charge une plaie chronique Démontrer son rôle dans la prise en charge globale d’un patient porteur de plaies chroniques Etablir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques suite à la formation La formation est organisée pour un effectif maximum de 25 personnes et animée par un formateur expert dans le domaine du thème abordé et en matière de pédagogie. Les méthodes pédagogiques reposent sur une alternance d’apports théoriques et de travaux collaboratifs et participatifs réalisés par les participants, facilitant la mémorisation et la mise en lien avec les pratiques professionnelles. De nombreux échanges sont prévus tout au long de la formation.
Infirmier
Mixte
SOINS INFIRMIERS ET SURVEILLANCE DES PATIENTS SOUFFRANT DE PATHOLOGIES CARDIAQUES - CLASSE VIRTUELLE
DPC
Selon l’OMS , les maladies cardiovasculaires (MCV), qui regroupent un certain nombre de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, demeurent la première cause de mortalité dans le monde : elles provoquent plus de décès que toute autre cause de mortalité. En France, le ministère des solidarités et de la santé nous précise que : « les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, la deuxième en France (première pour les femmes) juste après les cancers » . Malgré une baisse de mortalité et morbidité constatée depuis quelques années, notamment grâce aux bénéfices de la prévention et aux progrès thérapeutiques, les maladies cardio-neurovasculaires demeurent à l’origine d’environ 140 000 morts par an (chiffre de mai 2019). Toujours au niveau épidémiologique, elles sont aussi l’une des principales causes de morbidité touchant 3.5 millions de personnes (assurés du régime général) traitées en 2012, et plus de 11 millions pour risque vasculaire ou diabète (Ministère des Solidarités et de la Santé mai 2019). Les principales pathologies cardiaques rencontrées sont l’insuffisance cardiaque, la maladie coronarienne, l’hypertension artérielle, les troubles du rythme et le risque thromboembolique. Ces pathologies nécessitent souvent la prise d’anticoagulants avec tous les risques d’accidents associés. De nouveaux anticoagulants sont arrivés sur le marché et ont motivé de multiples recommandations par l’Agence Nationale de la Sécurité du Médicament (ANSM). L’infirmière libérale est confrontée au quotidien à une gestion des différents traitements en rapport avec ces pathologies ainsi qu’aux surveillances des patients. Ses compétences et sa relation privilégiée avec le patient sont des atouts majeurs en termes de prévention, d’éducation et de promotion à la santé. La convention nationale des infirmiers avec l’avenant 3 publié en 25 novembre 2011 renforce la place et le rôle des infirmiers libéraux en matière de suivi des patients atteints de pathologies chroniques et notamment des maladies cardiaques. De plus, la création d’un nouvel acte relatif à la surveillance clinique du patient insuffisant cardiaque suite à une hospitalisation permet le dépistage précoce des signes de décompensation cardiaque. L’avenant 6 prévoit quant à lui un accompagnement spécifique à la prise médicamenteuse chez les personnes fragiles et polymédiquées, dont font souvent partie les patients insuffisants cardiaques. Par ailleurs, de nouveaux dispositifs de coordination sont mis en place au retour des patients suite à une hospitalisation, notamment dans le domaine des pathologies cardiovasculaires, et plus particulièrement l’insuffisance cardiaque. Ce programme de formation permettra à l’infirmier au domicile de prendre pleinement conscience de la dimension de son rôle et d’intégrer dans sa pratique des interventions coordonnées pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de pathologies cardiovasculaires. Objectifs de la formation : L’objectif global de cette action est d’actualiser les connaissances des infirmiers à domicile en matière de prise en charge et de suivi des patients atteints de pathologies cardiaques. Les objectifs pédagogiques intermédiaires sont : • Objectif 1 : Établir un état des lieux de ses connaissances • Objectif 2 : Rappeler l’anatomophysiologie du cœur • Objectif 3 : Réactualiser ses connaissances en matière d’anticoagulants • Objectif 4 : Rappeler la physiopathologie des principales affections cardio-vasculaires et leurs surveillances infirmières • Objectif 5 : Maitriser les soins infirmiers : rôle infirmier dans la prise en charge et le suivi des patients • Objectif 6 : Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques suite à la formation Le programme de formation comporte les éléments de contenus principaux suivants : - Travail sur deux cas cliniques : - Rappel sur l’anatomophysiologie du cœur - Réactualisation des connaissances sur le processus d’hémostase, les différents anticoagulants et leur mode d’action - Rappel sur la physiopathologie des principales affections cardio-vasculaires et leurs surveillances : - L’insuffisance cardiaque et ses traitements - Les troubles du rythme et leurs traitements - La maladie coronarienne : infarctus et différentes formes d’angor et leur prise en charge thérapeutique - L’HTA et sa prise en charge - La maladie thromboembolique et sa prise en charge thérapeutique - Le rôle infirmier dans la prise en charge notamment dans l’éducation du patient - Le bilan des acquis de cette formation et l’élaboration d’un plan d’actions
Infirmier
Mixte
LE BILAN DE SOINS INFIRMIERS (BSI) - CLASSE VIRTUELLE
DPC
Depuis longtemps annoncé, et très attendu par la profession, le Bilan de Soins Infirmiers (BSI) est amené à remplacer la Démarche de Soins Infirmiers (DSI). Particulièrement innovant, plus simple et plus concret dans son concept, le BSI a été élaboré pour répondre à un double attendu. Le 1er attendu est une réponse à la demande croissante de besoins en soins des patients à domicile, comprise dans une vision globale de santé, physique, psychologique et sociologique. Le 2ème attendu est une réponse à une optimisation de la pratique infirmière à domicile. Pour que les infirmières s’emparent de ce nouvel outil, il est fondé sur la charge en soins et sur toutes les dimensions du rôle propre. Il valorise ainsi l’infirmière dans les soins infirmiers d’hygiène, mais aussi dans les soins relationnels, les soins éducatifs et préventifs. Il valorise également l’infirmière dans son rôle au sein de l’équipe soignante à domicile. La convention nationale des infirmiers, avec l'avenant 6, signé fin mars 2019, confirme l'arrivée du BSI pour 2020. De là, cette convention vient réaffirmer la place de l’infirmière à domicile comme catalyseur du maintien à domicile d’une patientèle à forte proportion de personnes âgées et/ou porteurs de maladies chroniques. De même, avec cette convention et le BSI, l’infirmière à domicile est reconnue comme l’épicentre de la coordination des soins de proximité. Cette formation continue en présentiel classe virtuelle est conçue pour les infirmières libérales ou salariées d’un centre de santé, dans l’optique d’actualiser leurs connaissances sur le concept et la mise en œuvre du BSI. Le contenu pédagogique répondra à toutes les interrogations et doutes des infirmières en leur permettant d’approfondir ces nouvelles compétences afin d’optimiser au mieux l’évaluation des besoins des patients dans une approche holistique, et être en capacité de proposer et appliquer un plan de soins personnalisé. Les objectifs pédagogiques détaillés sont les suivants : Comprendre le concept du BSI et son inscription dans une coordination globale Evaluer la situation clinique et environnementale du patient Préparer un plan de soins pertinent à la situation du patient Assurer la traçabilité et participer à la coordination du parcours de soins du patient Examiner l’impact de l’avenant 6 dans la pratique infirmière Connaitre les procédures administratives liées à l'utilisation du BSI et ses différents items Etablir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques L’action se déroule en présentiel sur 4 demi-journées, soit une durée totale de 14h. Elle est organisée pour un effectif maximum de 25 personnes et animée par un formateur expert dans le domaine du thème abordé et en matière de pédagogie. Les méthodes pédagogiques reposent sur une alternance d’apports théoriques et de travaux collaboratifs et participatifs réalisés par les participants, facilitant la mémorisation et la mise en lien avec les pratiques professionnelles
Infirmier
Mixte
LA PERTINENCE DU PARCOURS DE SOINS DU PATIENT DIABÉTIQUE DE TYPE II
DPC
On recense près de 4 millions de personnes diabétiques en France. Ce chiffre augmente de 4,4 % par an du fait notamment de l’augmentation du vieillissement de la population et des conditions de vie (alimentation plus riche, obésité). En France, la prévalence globale du diabète était estimée à 5 % de la population en 2016, le diabète de type 2 correspondant à 90 % des cas. Ce chiffre est cependant largement sous-estimé puisqu’il ne tient pas compte des personnes non traitées ou non diagnostiquées. Le Centre européen d’étude du diabète (CEED) constatait en 2015 d’une part au niveau mondial une progression alarmante du diabète et d’autre part, que la France ne faisait pas partie des leaders européens en matière de prise en charge du diabète. Dans ce contexte, mesurant l’importance d’agir sur le suivi du patient diabétique au regard des dépenses qu’engendre cette maladie, l’UNCAM généralise SOPHIA à tout le territoire. Il est un parcours de soins porté par l’assurance maladie. Aujourd’hui, toute activité de soins s’inscrit dans une démarche continue d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. Ce paradigme invite les infirmières, à développer des compétences en termes d’évaluation et d’amélioration des pratiques, de suivi et de pilotage de leur activité, qui s’inscriront dans la dynamique de recherche de la pertinence des parcours de soins. La présente formation est adossée à la méthode HAS d’évaluation et d’amélioration des pratiques par la méthode de l’audit clinique, ici déclinée dans le cadre de la prise en charge du patient diabétique de type II. Ainsi, cette action est un programme intégré qui combine les actions de DPC suivantes : formation continue et évaluation des pratiques professionnelles par la méthode de l’audit clinique. L’EPP, se déroule en distanciel sur deux fois une heure. Les participants auront à remplir une grille d’audit clinique avant et après la formation afin d’analyser les écarts entre vos pratiques et les recommandations de bonne pratique. La formation continue se déroule sur 14 h (2 jours), en présentiel. Ils bénéficieront de contenus théoriques et pratiques leur permettant d’appréhender au mieux cette thématique. Ce parcours est organisé pour un effectif maximum de 25 personnes et animé par un formateur expert dans le domaine du thème abordé et en matière de pédagogie. Les méthodes pédagogiques reposent sur une alternance d’apports théoriques et de travaux collaboratifs et participatifs réalisés par les participants, facilitant la mémorisation et la mise en lien avec les pratiques professionnelles. De nombreux échanges sont prévus tout au long de la formation. Au terme de la formation, les apprenants seront capables de : - Objectif 1 : Inscrire sa pratique professionnelle dans une dynamique d’évaluation et d’amélioration pour contribuer à la pertinence des soins lors de la prise en charge de patients diabétiques de type II - Objectif 2 : Établir un état des lieux de ses besoins en formation dans le parcours de soins du patient atteint de diabète de type II, à l’appui d’un cas clinique - Objectif 3 : Reconnaitre les caractéristiques majeures du diabète de type II et de sa prise en charge - Objectif 4 : Inscrire sa pratique professionnelle dans le parcours de soins dédié - Objectif 5 : Collaborer avec les autres professionnels lors de prise en charge des patients diabétiques de type II - Objectif 6 : Éduquer le patient pour une meilleure adhésion à son parcours de soins
Infirmier
En présentiel
SOINS INFIRMIERS ET SURVEILLANCE DES PATIENTS PORTEURS DE STOMIE
DPC
Réaliser une stomie c’est aboucher un viscère creux à la peau par dérivation de l’appareil digestif (colostomie ou iléostomie) ou urinaire (urétérostomie). On considère qu’il y a en France plus de 100 000 stomisés dont près de 70% ont été atteints d’un cancer. D’autres pathologies peuvent également entraîner une stomie, en particulier la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, deux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Le stomies urinaires (dérivations externes nécessitant un appareillage externe ou dérivations externes continentes) représentent 20% du nombre de stomies annuelles. Le nombre de colostomisés tend à décroître en raison de la prévention de plus en plus précoce et du fait des progrès des techniques chirurgicales. L’infirmière libérale rencontre dans son exercice régulièrement des patients stomisés. Elle doit acquérir la maîtrise de l’ensemble des soins de stomathérapie pour éviter toutes complications, garantir la surveillance du patient stomisé afin de sécuriser son parcours et améliorer sa prise en charge. En effet, il s’agit de prendre en compte d’une part les soins, mais aussi l’éducation du patient, les dimensions psychologiques, culturelles et sociales. La convention nationale des infirmiers avec l’avenant 6 approuvé le 13 juin 2019, reconnaît le rôle grandissant que jouent les infirmiers dans la prise en charge des patients en revalorisant l’acte technique du pansement de stomie et ce depuis le 1er janvier 2020. Ce programme de DPC est une action de formation continue au format présentiel d’une durée de 1 jour destiné aux infirmiers-ières. Centré sur les attentes et les pratiques professionnelles, cette formation alterne apports cognitifs, exercices, et cas cliniques. Il a pour finalités de permettre une meilleure pertinence des actions éducatives infirmières afin de préserver l’autonomie du patient et de garantir son observance, de garantir l’efficacité des soins locaux afin de prévenir les complications, notamment cutanées ainsi que d’améliorer la qualité de vie du patient par la prise en compte de la globalité de ses problématiques. Le programme est décliné en objectifs pédagogiques généraux et intermédiaires, formulés en termes de capacités pour les participants pendant l’action de formation : - Objectif 1 : Rappeler l’anatomophysiopathologie des stomies urinaires et digestives - Objectif 2 : Identifier les différents types de dispositifs et les cotations spécifiques liées à ce soin. - Objectif 3 : Prévenir les complications liées à la prise en charge des stomies : qualité et sécurité des soins, bonnes pratiques de soins, coordination des soins - Objectif 4 : Appliquer les principes de l’éducation thérapeutique au patient stomisé
Infirmier
En présentiel
LES OUTILS NUMÉRIQUES DANS LA TRAÇABILITÉ ET LA COORDINATION
DPC
Le numérique a envahi presque tous les corps de métiers de notre société et le domaine de la santé n’est pas épargné. Le plan « Ma Santé 2022 » prévoit de renforcer la gouvernance du numérique en santé pour optimiser les parcours de soins des patients, libérer du temps aux professionnels de santé et rendre le citoyen acteur de sa santé. Le développement d’outils numériques en santé a débuté via le DMP. Aujourd’hui le numérique a pris un essor particulier suite à l’épidémie de Covid 19 avec l’utilisation de la télémédecine. Le rôle des infirmiers dans ce développement a été renforcé par l’avenant 6 à la convention paru au journal officiel en juin 2019. Les professionnels se regroupant en structures coordonnées telles que les Maisons de Santé Pluridisciplinaires (MSP) ou encore en Communautés Professionnelles Territoriales de santé (CPTS) sont amenés à utiliser ces outils numériques et à partager les informations utiles à la prise en charge des patients. Les IDEL (infirmiers.ières à domicile), les plus proches des patients en soins de ville, s’avèrent indispensables à la diffusion de ce nouveau système. Ils utiliseront pour une efficience majorée de leur pratique des dossiers infirmiers informatisés, partageant ainsi avec les autres professionnels les éléments de suivi de leurs patients. Ces dossiers permettent également une traçabilité des différents actes effectués et satisfont donc l’obligation transcrite dans le Code de Déontologie (2016). Cette formation permettra aux professionnels de comprendre le contexte de santé actuel et les propositions de modernisation afférentes, les principes de structurations des informations et données de santé, de connaitre les règles de sécurisation des informations transcrites et d’utiliser au mieux les différents outils numériques à leur disposition. Ce programme de DPC est une action de formation continue au format présentiel d’une durée de 2 jours destiné aux infirmiers. Il a pour finalités : - De former les infirmiers libéraux à une utilisation appropriée des outils informatisés de coordination Afin d’atteindre ces finalités, le programme est décliné en objectifs pédagogiques généraux et intermédiaires, formulés en termes de capacités pour les participants pendant l’action de formation : • Objectif 1 : Participer à l’utilisation des supports numériques, outils de coordination des prises en charge patients • Objectif 2 : appliquer les dispositions législatives, réglementaires et déontologiques inhérentes à l’utilisation de la e-santé dans sa pratique professionnelle • Objectif 3 : Utiliser un dossier de soins infirmiers selon les recommandations de bonnes pratiques • Objectif 4 : Maîtriser l’utilisation d’un dossier de soins numérique • Objectif 5 : Établir un bilan de ses acquis et un plan d’amélioration de ses pratiques suite à la formation
Infirmier
En présentiel
MAITRISE ET TUTORAT DE STAGE
DPC
Le Code de santé publique rappelle que l’infirmier est tenu d’organiser et de participer à l’encadrement des stagiaires en formation. Depuis l’arrêté du 31 juillet 2009 et la réforme des études, les attentes des IFSI et des étudiants vis à vis des terrains de stages ne sont plus les mêmes. La réalisation de stages constituant pour les étudiants un élément primordial dans l’acquisition de compétences et la bonne appréhension de leur future posture de professionnel de santé, l’encadrement par des pairs est considéré comme essentiel. Le rôle du tuteur est donc primordial dans l’apprentissage des étudiants qu’il accueille. Ainsi, afin de garantir aux étudiants un accompagnement en stage de qualité, il convient de « professionnaliser » la fonction de tuteur de stage et d’assurer aux professionnels concernés une formation adaptée. Ces temps de stage se déroulent aussi en ambulatoire compte tenu du développement des alternatives à l’hospitalisation conventionnelle et les infirmiers libéraux sont de plus en plus sollicités pour accueillir des étudiants. La loi n°2016-41 dite de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016 (JO du 27/01/2016) précise dans son article 118 L'exercice de la profession d'infirmier est permis aux étudiants préparant le diplôme d'Etat dans le cadre de leur période de stage, dans les établissements et centres de santé ou les établissements et services médico-sociaux, les structures de soins ambulatoires et les cabinets libéraux agréés pour l'accomplissement des stages ». Les étudiants peuvent réaliser personnellement des actes dans chaque lieu de stage, sous la responsabilité d’un infirmier diplômé. Cette formation permettra aux infirmiers libéraux d’appréhender ce nouveau rôle de tuteur et ainsi d’accompagner l’étudiant, professionnel en devenir, pour une meilleure prise en charge des patients. Ce programme de DPC est une action de formation continue au format présentiel d’une durée de 4 jours destiné aux infirmiers libéraux. Il répond à l’instruction DGOS/RH1/2016/330 du 4 novembre 2016 et a pour finalités : - Maitriser les concepts et les enjeux du référentiel de formation - Mobiliser les fondamentaux de la pédagogie par les compétences - Utiliser les méthodes appliquées à l’apprentissage au tutorat - Développer les pratiques en évaluation de compétences - Identifier le projet de l’étudiant et sa progression d’apprentissage - Accompagner la réalisation d’un projet en lien avec les objectifs définis - Faire pratiquer une démarche réflexive dans un contexte de pluridisciplinarité - Utiliser les outils du tuteur de stage en connaissant le rôle de chaque intervenant - Se positionner en tant que tuteur : acquérir une posture de tuteur et créer une dynamique de groupe Afin d’atteindre ces finalités, le programme est décliné en objectifs pédagogiques généraux et intermédiaires, formulés en termes de capacités pour les participants pendant l’action de formation : - Objectif 1 : Établir un état des lieux de ses besoins en formation à l’appui d’une situation professionnelle d’encadrement - Objectif 2 : Décrire l’histoire de la profession d’infirmières - Objectif 3 : Définir le parcours de formation et d’apprentissage des étudiants infirmiers - Objectif 4 : Situer la place du stage dans le parcours de l’étudiant - Objectif 5 : Identifier le rôle des tuteurs et maitre de stage - Objectif 6 : Mettre en œuvre des méthodes et autres pédagogies favorables à un apprentissage - Objectif 7 : Évaluer les acquisitions de compétences et maitriser le portfolio - Objectif 8 : Analyser ses pratiques à l’appui d’une mise en situation d’encadrement - Objectif 9 : Dégager des axes d’amélioration de ses pratiques d’encadrement et suivre ses améliorations
Infirmier
Mixte
PLAIES CHRONIQUES ET CICATRISATION - CLASSE VIRTUELLE
DPC
Le vieillissement de la population est concomitant de l’avènement de maladies chroniques, le plus souvent elles-mêmes inscrites dans une conjoncture pluripathologique où le maintien à domicile constitue une priorité de santé publique. Dans ce contexte complexe, la prise en charge des plaies chroniques, qui impactent à la fois la santé des patients et leur qualité de vie, touchent aujourd’hui plus de 2 millions de personnes en France. Les ulcères, peu fréquents avant 60 ans, affectent 5 % de la population après 60 ans. L’escarre touche près de 250 000 personnes chaque année en particulier les personnes âgées et les blessés médullaires. En 2016, environ 26 700 patients diabétiques étaient hospitalisés pour une plaie du pied et 8 500 pour amputation. La prise en charge de ces patients s’inscrit dans la durée et nécessite un panel de compétences spécifiques en termes de soins techniques, en termes d’éducation thérapeutique du patient, ainsi qu’en termes de coordination des soins. La prise en charge globale des plaies chroniques, incluant l’utilisation de grilles d’évaluation de la douleur, et leur cicatrisation procède d’un haut raisonnement clinique infirmier. Elle se fonde sur l’analyse de situations cliniques singulières, où l’infirmier construit sa réponse soignante sur une évaluation objective orientée par ses connaissances physiopathologiques, puis sur le recours à des pansements dont les données d’efficacité disponibles et les spécifications techniques sont en phase avec les recommandations de l’HAS et des sociétés savantes. Les recherches sur les phénomènes de constitution des plaies et sur les processus de cicatrisation évoluent constamment et fournissent des données probantes qui guident les pratiques. L’infirmier, soignant de première ligne, notamment dans le cadre des dispositifs d’ESP ou de CPTS, est le maillon incontournable d’une prise en charge coordonnées du suivi des patients porteurs de plaies chroniques, depuis l’évaluation et le traitement initial de la plaie, au suivi quotidien en passant par l’identification et la surveillance d’éventuelles complications. Son rôle d’éducateur de santé est prégnant du fait de sa prise en compte des facteurs multiples impactant la cicatrisation : nutrition, douleur, dépendance… et dans la réduction des coûts sanitaires liés à la diminution de la durée de cicatrisation ainsi qu’à la limitation des récidives. Par ailleurs, le dernier avenant à la convention nationale des infirmiers libéraux prévoit d’introduire un nouveau rôle en matière de prise en charge des plaies chroniques. Il s’agit de développer la compétence d’évaluation globale de la situation du patient prenant en compte tous les éléments concourant à la cicatrisation, notamment l’état nutritionnel du patient, son niveau de douleur, les éventuels dispositifs techniques de prévention des points d’appui, etc. L’infirmier doit donc obligatoirement se former afin d’assumer pleinement ce nouveau rôle. Les objectifs pédagogiques détaillés sont les suivants : Établir un état des lieux de ses besoins en formation en matière de prise en charge des plaies à l’appui de cas cliniques Utiliser ses connaissances sur les plaies chroniques Prendre en charge une plaie chronique Démontrer son rôle dans la prise en charge globale d’un patient porteur de plaies chroniques Etablir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques suite à la formation La formation est organisée pour un effectif maximum de 25 personnes et animée par un formateur expert dans le domaine du thème abordé et en matière de pédagogie. Les méthodes pédagogiques reposent sur une alternance d’apports théoriques et de travaux collaboratifs et participatifs réalisés par les participants, facilitant la mémorisation et la mise en lien avec les pratiques professionnelles. De nombreux échanges sont prévus tout au long de la formation.