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INFECTIONS NOSOCOMIALES ET INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

DPC

Objectifs : Analyser ses pratiques et établir un état des lieux de ses besoins en formation Identifier les mécanismes d’apparition d’une pathologie infectieuse Définir une infection liée aux soins Repérer les précautions standards et les moyens de prévention du risque de contamination Savoir appliquer des précautions complémentaires spécifiques en cas d’infections à bactérie multi résistante (BMR) Élaborer un protocole de soins dit à haut niveau de risque infectieux : le cas des manipulations sur voie veineuse centrale à domicile Analyser ses pratiques et dégager des axes d’amélioration en matière de lutte et de prévention des infections associées aux soins Évaluer ses acquis et suivre les améliorations prévues Contexte : Historiquement, les infections nosocomiales désignaient les infections contractées dans un établissement de santé. Avec l’augmentation de ces infections, les pouvoirs publics ont mis en place dès 1988, un dispositif spécifique de lutte contre les infections nosocomiales au niveau national tout d’abord puis local et régional. Un système national de surveillance et de signalement a également été créé. La prise de conscience politique a permis de réduire ce risque. Malgré tout, 750 000 personnes par an contractent une infection nosocomiale lors d’un séjour dans un établissement de soins. 4 200 décès sont liés directement à ces infections. Selon le Ministère 20 à 30 % au moins de ces infections sont évitables. Le bilan humain déjà très lourd et le bilan financier non négligeable puisque l’HAS l’estime à 200 millions d’euros. Malgré les mesures prises, les infections demeurent un problème majeur de santé publique difficile à maîtriser. Le programme National des Infections Associées aux Soins (IAS) 2009-2013 étend la prévention des phénomènes infectieux aux autres secteurs de soins et notamment aux soins de ville. La diminution des séjours hospitaliers, la diversification des structures et des systèmes de soins, la survenue parfois tardive des infections après une intervention chirurgicale oblige à prendre en compte les soins délivrés hors établissement de santé. Les infirmières libérales pratiquent des soins à des patients dont les conditions de vie et d’hygiène sont très variables et parfois précaires. Si le risque infectieux en ambulatoire est mal connu, il reste plus faible qu’en établissement. Cependant, où que soit délivré le soin, il peut être source d’une complication infectieuse. Ainsi cette formation doit permettre aux infirmières libérales de mieux appréhender les pratiques d’hygiène et leurs recommandations et de les appliquer à domicile avec toujours le double souci de se protéger de toute infection et d’éviter toute contamination aux patients qu’elles prennent en charge. Un défi majeur pour l’infirmière libérale toujours en première ligne auprès d’une population fragilisée, qu’elle se doit d’éduquer. Méthodologies : Formation présentielle : session de formation durant laquelle seront utilisées alternativement des méthodes affirmatives permettant la transmission d’un savoir aux apprenants, des méthodes interrogatives permettant aux apprenants de s’approprier les connaissances par induction/déduction, et des méthodes actives leur permettant, par la découverte et la réflexivité, de comprendre de leurs expériences et de leurs connaissances acquises. Ces méthodes favoriseront l’interactivité et le transfert d’apprentissage. Les besoins individuels de formation des participants seront recueillis après un temps dédié à l’analyse de pratiques. Puis un temps spécifique sera consacré à l’approfondissement des connaissances relatives au thème traité. Les participants se fixeront des axes personnels d’amélioration de leurs pratiques. Des indicateurs de suivi leur seront communiqués afin qu’ils puissent suivre ces améliorations.

Infirmier


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QUEL COMPORTEMENT FACE AUX ADDICTIONS

DPC

Objectifs : Établir un état des lieux de ses besoins en formation à l’appui des recommandations phares en matière de dépistage et de prévention des conduites addictives Identifier ses représentations sur les conduites addictives Situer la politique de santé publique en matière de lutte contre les addictions Identifier les différents types de comportements de consommation Analyser ses pratiques au regard des recommandations de bonnes pratiques en matière de prévention et de dépistage des conduites addictives Dégager des axes d’amélioration en matière de prévention et de dépistage des conduites addictives Évaluer ses acquis au regard des améliorations prévues et suivre ces améliorations Contexte : Les conduites addictives, responsables de 30 % de la mortalité précoce, pèsent lourd dans la balance économique française avec un coût social de près de 88 millions d’€. 60 000 décès par an sont liés au tabac, et 37 000 sont imputables à l’alcool. On recense aujourd’hui environ 1,5 millions de personnes alcoolodépendantes. 120 000 patients bénéficient d’un traitement de substitution aux opiacés, dont 80 % sont suivis en médecine de ville. Rajeunissement de l’âge moyen d’initiation aux substances psycho actives et « binge drinking », sont des phénomènes préoccupants dans les populations adolescentes, en corrélation avec un risque élevé de passage à l’addiction. Plus généralement, les risques liés aux consommations de substances psychoactives sont nombreux : décès par intoxication, blessures consécutives à la violence, accidents routiers, risque d’exposition aux infections sexuellement transmissibles, économies souterraines liées à l’usage détourné ou prohibé des produits, etc. Les addictions représentent donc une priorité de santé publique inscrite dans les derniers plans gouvernementaux, qui préconisent entre autres la formation des professionnels de santé dans ce domaine, notamment par le biais de la formation continue. Les infirmiers à domicile sont en première ligne pour dépister et prévenir les conduites addictives. Ce programme donne une approche globale en addictologie et leur permettra d’engager, auprès des populations adultes ou adolescentes, des actions de prévention, d’éducation à la santé et de repérage précoce des usages à risque ou nocifs, puis d’orienter vers les structures de prise en charge adaptées. Méthodologies : Formation présentielle : session de formation durant laquelle seront utilisées alternativement des méthodes affirmatives permettant la transmission d’un savoir aux apprenants, des méthodes interrogatives permettant aux apprenants de s’approprier les connaissances par induction/déduction, et des méthodes actives leur permettant, par la découverte et la réflexivité, de comprendre de leurs expériences et de leurs connaissances acquises. Ces méthodes favoriseront l’interactivité et le transfert d’apprentissage. Les besoins individuels de formation des participants seront recueillis après un temps dédié à l’analyse de pratiques. Puis un temps spécifique sera consacré à l’approfondissement des connaissances relatives au thème traité. Les participants se fixeront des axes personnels d’amélioration de leurs pratiques. Des indicateurs de suivi leur seront communiqués afin qu’ils puissent suivre ces améliorations.

Infirmier


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LA SCLEROSE EN PLAQUES

DPC

Objectifs : Établir un état des lieux de ses besoins en formation à l’appui des recommandations phares en matière de soins infirmiers aux patients atteints de SEP Situer les pathologies neurodégénératives dans la politique de santé publique Rappeler l’anatomophysiopathologie de la sclérose en plaques Situer sa place dans la prise en charge d’un patient atteint de SEP Analyser ses pratiques en matière de prise en charge des patients atteints de SEP au regard des recommandations de bonnes pratiques Dégager des axes d’amélioration de la prise en charge des patients Évaluer ses acquis au regard des améliorations prévues et suivre ces améliorations Contexte : Avec 80 000 personnes atteintes en France, la Sclérose En Plaques (SEP) est la 2e cause de handicap chez les adultes jeunes après les accidents de la route. Pathologie irréversible grave du système nerveux central, elle touche plutôt les femmes avec un début moyen à 30 ans. Elle évolue par alternance de poussées-rémissions plus ou moins invalidantes, de rythme variable selon les personnes. Les répercussions de la SEP sont considérables : troubles moteurs, sphinctériens, oculaires, cognitifs, douloureux. La SEP fait l’objet de diverses mesures de santé publique, notamment par la loi d’août 2004 relative à la santé publique et le plan 2007–2011 relatif à l’amélioration de la qualité de vie des patients atteints de pathologies chroniques. Par ailleurs, elle a donné lieu à l’élaboration de recommandations par la HAS. Cette pathologie complexe nécessite une prise en charge multidisciplinaire coordonnée dont l’infirmière à domicile est le maillon indispensable. Son rôle éducatif, curatif, préventif n’est en effet plus à démontrer. Ces missions ont d’ailleurs été renforcées par l’avenant n°3 à la convention nationale des infirmiers libéraux, puisqu’il positionne l’infirmière comme un « coordinateur à proximité des patients et de leur entourage », plus particulièrement dans le cadre des pathologies neurodégénératives. Les soins infirmiers sont ici nombreux et la prise en charge est nécessairement globale, visant souvent à compenser l’installation progressive d’une dépendance, à éduquer le patient et son entourage, à prévenir les risques d’apparition de complications, mais aussi à favoriser le maintien du lien social et familial. Plus largement, la dimension systémique des soins infirmiers favorisera le maintien à domicile de ces patients. Une formation est donc indispensable pour optimiser la prise en charge de cette pathologie par l’infirmière à domicile et réduire son impact sur la qualité de vie des patients et de leur entourage. Méthodologies : Formation présentielle : session de formation durant laquelle seront utilisées alternativement des méthodes affirmatives permettant la transmission d’un savoir aux apprenants, des méthodes interrogatives permettant aux apprenants de s’approprier les connaissances par induction/déduction, et des méthodes actives leur permettant, par la découverte et la réflexivité, de comprendre de leurs expériences et de leurs connaissances acquises. Ces méthodes favoriseront l’interactivité et le transfert d’apprentissage. Les besoins individuels de formation des participants seront recueillis après un temps dédié à l’analyse de pratiques. Puis un temps spécifique sera consacré à l’approfondissement des connaissances relatives au thème traité. Les participants se fixeront des axes personnels d’amélioration de leurs pratiques. Des indicateurs de suivi leur seront communiqués afin qu’ils puissent suivre ces améliorations.

Infirmier


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BIENTRAITANCE, MALTRAITANCE : DE QUOI PARLE-T-ON?

DPC

Objectifs Établir un état des lieux de ses besoins en formation à l’appui d’un cas concret et d’extraits de textes phares en matière de bientraitance Préciser les notions de violence et de maltraitance Dépister et agir face à un cas de maltraitance Instaurer une culture de la bientraitance pour prévenir le risque de maltraitance Analyser ses pratiques de soins au regard des principes de bientraitance Dégager des axes d’amélioration en matière de bientraitance à domicile Évaluer ses acquis au regard des améliorations prévues et suivre ces améliorations Contexte La maltraitance est inacceptable, quels que soient son degré ou les formes qu’elle revêt : violences physiques, psychologiques, spoliations financières, mais aussi négligences volontaires ou non… En 2013, 4 300 dossiers et 22 117 suivis ont été créés par le 3977 et les centres Alma. 18.7 % des dossiers concernent des personnes handicapées, 81.3% des personnes âgées. Les maltraitances psychologiques sont en première ligne. Elles sont toujours en tête parce qu’elles sont le pivot premier des autres maltraitances. À la frontière de ces actes de maltraitance, existent toutes les situations quotidiennes à risques telles, entre autres : agressivité du patient, épuisement de l’aidant naturel, isolement du patient, etc. Autour de ces constats, un Plan de développement de la bientraitance et de renforcement de la lutte contre la maltraitance a été construit en 2007, lançant dans le même temps l’Agence Nationale d’Évaluation Sociale et Médico-sociale, chargée d’émettre des recommandations de bonnes pratiques dans ce domaine. L’infirmier, acteur de proximité du système de santé, est amené à rencontrer ces situations à risque ou avérées de maltraitance chez les patients. Les connaître pour les repérer, savoir réagir face à cela, sont des atouts indispensables pour l’exercice quotidien. Cultiver la bientraitance dans les soins quotidiens auprès des patients et de leur famille est primordial pour lutter contre la maltraitance. L’infirmier exerce souvent en coordination avec les autres acteurs et notamment ceux relevant du service à la personne, lui conférant ainsi parfois un rôle d’éducateur. Ce rôle prend toute sa dimension dans le domaine de la bientraitance qui ne saurait être construite qu’en équipe. Méthodologies : Formation présentielle : session de formation durant laquelle seront utilisées alternativement des méthodes affirmatives permettant la transmission d’un savoir aux apprenants, des méthodes interrogatives permettant aux apprenants de s’approprier les connaissances par induction/déduction, et des méthodes actives leur permettant, par la découverte et la réflexivité, de comprendre de leurs expériences et de leurs connaissances acquises. Ces méthodes favoriseront l’interactivité et le transfert d’apprentissage. Les besoins individuels de formation des participants seront recueillis après un temps dédié à l’analyse de pratiques. Puis un temps spécifique sera consacré à l’approfondissement des connaissances relatives au thème traité. Les participants se fixeront des axes personnels d’amélioration de leurs pratiques. Des indicateurs de suivi leur seront communiqués afin qu’ils puissent suivre ces améliorations.

Infirmier


En présentiel

INFIRMIERE A DOMICILE ET PATIENT DIABETIQUE : L'EDUCATION

DPC

Objectifs Etablir un état des lieux de ses besoins en formation en matière d’éducation des patients diabétiques Situer le diabète et l’éducation thérapeutique dans la politique de santé publique Connaître la physiopathologie du diabète de type 2 et la stratégie thérapeutique médicamenteuse et non médicamenteuse Identifier les différentes étapes de la démarche éducative Elaborer une démarche éducative structurée auprès d’un patient diabétique de type 2 selon différents niveaux d’autonomie déterminés Dégager des axes d’amélioration et suivre ces améliorations en matière d’éducation des patients diabétiques de type 2 Contexte L’inscription de l’éducation du patient comme axe prioritaire dans la loi Hôpital, Patients, santé, territoire de juillet 2009 indique une volonté forte des pouvoirs publics de promouvoir cette démarche afin d’améliorer la qualité de vie des patients atteints de pathologies chroniques, et plus particulièrement le diabète. Qualifiée d’épidémie non contagieuse par l’Organisation Mondiale de la Santé, cette pathologie est extrêmement fréquente parmi les patients suivis par les infirmières à domicile, notamment le diabète de type 2. Certains patients nécessitent une démarche d’éducation, pour favoriser l’observance, ou pour être autonome et vivre au mieux avec la maladie tout en réduisant l’incidence des complications. L’infirmière à domicile est la personne la mieux placée pour assumer ce rôle mais le développement de celui-ci implique une formation particulière. En effet la démarche éducative ne s’improvise pas. Elle est structurée, co-construite avec le patient, et doit être mise en œuvre en équipe au sein d’un même cabinet pour être efficace. Ce programme prévoit des rappels physiopathologiques, thérapeutiques, avant d’étudier la méthodologie de la démarche éducative ainsi que l’utilisation d’outils pragmatiques pour la mettre en œuvre. Il s’inscrit dans une double orientation nationale prioritaire de développement professionnel continu : l’éducation du patient et les soins infirmiers auprès des patients diabétiques. Il permettra aux infirmières d’acquérir ou renforcer des compétences techniques et pédagogiques afin de pouvoir répondre aux besoins des patients diabétiques en matière d’éducation au bénéfice de leur qualité de vie. Méthodologies : Formation présentielle : session de formation durant laquelle seront utilisées alternativement des méthodes affirmatives permettant la transmission d’un savoir aux apprenants, des méthodes interrogatives permettant aux apprenants de s’approprier les connaissances par induction/déduction, et des méthodes actives leur permettant, par la découverte et la réflexivité, de comprendre de ses expériences et de ses connaissances acquises. Ces méthodes favoriseront l’interactivité et le transfert d’apprentissage. Les besoins individuels de formation des participants seront recueillis après un temps dédié à l’analyse de pratiques. Puis un temps spécifique sera consacré à l’approfondissement des connaissances relatives au thème traité. Les participants se fixeront des axes personnels d’amélioration de leurs pratiques. Des indicateurs de suivi leur seront communiqués afin qu’ils puissent suivre ces améliorations.

Pharmacien, Infirmier


En présentiel

COORDONNER LA PRISE EN CHARGE DES PLAIES

DPC

1. Objectifs : - Analyser ses pratiques en matière de prise en charge des plaies au regard des recommandations de bonnes pratiques et établir ses besoins en formation - Actualiser ses connaissances sur les plaies chroniques et le processus cicatriciel - Situer sa place et son rôle dans la prise en charge globale d’un patient porteur de plaies - Maîtriser la prise en charge locale d’une plaie chronique et la conduite à tenir en cas de plaie aiguë - Améliorer le suivi des patients porteurs de plaies chroniques en intégrant un dispositif coordonné spécifique - Dégager des axes d’amélioration dans la prise en charge d’un patient porteur de plaies - Évaluer ses acquis au regard des améliorations prévues et suivre ces améliorations 2. Contexte : Les ulcères, peu fréquents avant 60 ans, touchent 5 % de la population après 60 ans. Ils sont la plupart du temps consécutifs à une maladie veineuse chronique, puis artérielle. L’escarre, quant à lui, touche près de 250 000 personnes chaque année en particulier les personnes âgées et les blessés médullaires. L’escarre est une maladie que l’on peut pourtant prévenir dans une grande majorité des cas. Au-delà du pansement et des soins locaux, la prise en charge de la plaie chronique est globale et multidisciplinaire. Il ne saurait par exemple y avoir de cicatrisation efficace sur un ulcère veineux sans dispositif de compression. De mêmes pas de prise en charge de l’escarre efficiente sans dispositif de décharge. L’aspect nutritionnel est un élément capital à prendre en compte dans les plaies chroniques puisqu’il va influencer très fortement la qualité de la cicatrisation. La douleur liée à la réfection des pansements ou à l’origine artérielle de l’ulcère de jambe est un point à évaluer et traiter pour le confort du patient. Autant de points essentiels à aborder avec les solutions qui s’imposent, parfois délicates à mettre en œuvre puisqu’elles vont nécessiter l’adhésion, donc l’éducation du patient. L’infirmière à domicile est souvent isolée face à cette problématique. La réglementation récente de la profession infirmière en ambulatoire met en avant de nouveaux rôles pour l’infirmière libérale et l’avenant n° 3 à la convention nationale renforce cette orientation en matière d’escarres et de plaies chroniques. Le pharmacien, quant à lui, rencontre de nombreux patients porteurs de plaies chroniques et il est par ailleurs sollicité pour des conseils en matière de plaie aiguë dans son officine. La multitude de pansements nécessite une réactualisation permanente des connaissances, tant du point de vue infirmier eu égard au droit de prescription, que du côté pharmacien sur le plan conseil au patient ou à l’infirmière prescriptrice. Les infirmières libérales et les pharmaciens tiennent un rôle capital et constituent le maillon essentiel des équipes de soins de premier recours dans le paysage du système de santé français qui prévoit aujourd’hui de nouveaux dispositifs de prise en charge coordonnés. Les plaies chroniques font partie de ces nouveaux dispositifs et l’enjeu est majeur puisqu’il s’agit de travailler ensemble pour une meilleure synergie des forces professionnelles parties prenantes du maintien à domicile au bénéfice du patient. Cette formation sera jalonnée d’ateliers pratiques sur la prise en charge des plaies pour une application directe des notions théoriques acquises durant ces 2 journées : pose des dispositifs de compression, choix de la famille de pansements adaptée au stade de la plaie, et bien d’autres. Des fiches pratiques, mémos et arbres décisionnels seront remis aux participants, directement utilisables dans la pratique quotidienne. 3. Méthodologies : Formation présentielle : session de formation durant laquelle seront utilisées alternativement des méthodes affirmatives permettant la transmission d’un savoir aux apprenants, des méthodes interrogatives permettant aux apprenants de s’approprier les connaissances par induction/déduction, et des méthodes actives leur permettant, par la découverte et la réflexivité, de comprendre de leurs expériences et de leurs connaissances acquises. Ces méthodes favoriseront l’interactivité et le transfert d’apprentissage. Les besoins individuels de formation des participants seront recueillis après un temps dédié à l’analyse de pratiques. Puis un temps spécifique sera consacré à l’approfondissement des connaissances relatives au thème traité. Les participants se fixeront des axes personnels d’amélioration de leurs pratiques. Des indicateurs de suivi leur seront communiqués afin qu’ils puissent suivre ces améliorations.

Infirmier


En présentiel

PLAIES CHRONIQUES ET CICATRISATION

DPC

1. Objectifs : - Analyser ses pratiques en matière de prise en charge des plaies chroniques au regard des recommandations de bonnes pratiques - Établir un état des lieux de ses besoins en formation à l’appui des recommandations phares en matière de prise en charge des patients porteurs de plaies chroniques - Actualiser ses connaissances sur les plaies chroniques et le processus cicatriciel - Situer sa place et son rôle dans la prise en charge globale d’un patient porteur de plaies chroniques - Dégager des axes d’amélioration dans la prise en charge d’un patient porteur de plaies chroniques - Évaluer ses acquis au regard des améliorations prévues et suivre ces améliorations 2. Contexte : Les ulcères, peu fréquents avant 60 ans, touchent 5% de la population après 60 ans. Ils sont la plupart du temps consécutifs à une maladie veineuse chronique, puis artérielle. L’escarre, quant à lui, touche près de 250 000 personnes chaque année en particulier les personnes âgées et les blessés médullaires. L’escarre est une maladie que l’on peut pourtant prévenir dans une grande majorité des cas. La prise en charge de la plaie chronique est globale et multidisciplinaire et l’infirmière libérale est souvent isolée face à cette problématique. La réglementation récente de la profession infirmière en ambulatoire met en avant de nouveaux rôles pour l’infirmière libérale et l’avenant n° 3 à la convention nationale renforce cette orientation en matière d’escarres et de plaies chroniques. L’infirmière libérale s’appuie désormais sur la prescription infirmière pour améliorer l’état de santé du patient. La multitude de pansements nécessite une réactualisation permanente des connaissances et c’est quotidiennement qu’elle peut participer plus activement au suivi, au dépistage des complications, à la prévention des facteurs de risque et à l’éducation. Cette formation sera jalonnée d’ateliers pratiques sur la prise en charge des plaies pour une application directe des notions théoriques acquises durant ces 2 journées : pose de bandes de compression, choisir la famille de pansements adaptée au stade de la plaie, évaluer une plaie pour adapter le traitement local. 3. Méthodologies : Formation présentielle : session de formation durant laquelle seront utilisées alternativement des méthodes affirmatives permettant la transmission d’un savoir aux apprenants, des méthodes interrogatives permettant aux apprenants de s’approprier les connaissances par induction/déduction, et des méthodes actives leur permettant, par la découverte et la réflexivité, de comprendre de leurs expériences et de leurs connaissances acquises. Ces méthodes favoriseront l’interactivité et le transfert d’apprentissage. Les besoins individuels de formation des participants seront recueillis après un temps dédié à l’analyse de pratiques. Puis un temps spécifique sera consacré à l’approfondissement des connaissances relatives au thème traité. Les participants se fixeront des axes personnels d’amélioration de leurs pratiques. Des indicateurs de suivi leur seront communiqués afin qu’ils puissent suivre ces améliorations.

Infirmier


En présentiel

LES ANTICOAGULANTS

DPC

1. Objectifs : - Établir un état des lieux de ses besoins en formation à l’appui de cas concrets et de l’analyse de ses pratiques en matière de prise en charge et de suivi des patients sous anticoagulants - Rappeler les pathologies nécessitant la prise d’anticoagulants et le mécanisme d’action des anticoagulants sur la coagulation - Analyser ses pratiques en matière de prise en charge et de suivi des patients sous anticoagulants au regard des recommandations de bonnes pratiques - Situer sa place dans la prise en charge, le suivi et l’éducation des patients sous anticoagulants - Dégager des axes d’amélioration en matière de surveillance et de suivi des patients sous anticoagulants - Évaluer ses acquis au regard des améliorations prévues et suivre ces améliorations 2. Contexte : Les anticoagulants, à eux seuls, constituent un des traitements de référence des pathologies cardiovasculaires. L’exposition aux anticoagulants augmente avec l’âge : 13,3 % des sujets âgés de 65 ans et plus ont été exposés au moins une fois à un anticoagulant en 2011. L’héparine et les médicaments antivitamine K (AVK) sont utilisés depuis plus de 60 ans dans les pathologies thrombotiques. Ces molécules ont un rapport bénéfice/risque bien connu et sont indispensables, cependant elles sont associées à un risque hémorragique élevé. Parmi les facteurs associés à ce risque élevé, on peut citer le fait qu’en moyenne, le temps passé dans la zone thérapeutique n’excède jamais plus de 65 %. Par ailleurs de nombreuses interactions médicamenteuses sont connues avec les AVK. Les accidents hémorragiques constituent la première cause d’hospitalisation pour iatrogénie. De nouveaux anticoagulants oraux sont maintenant disponibles. Ils inhibent soit le facteur X activé, soit la thrombine. Ces nouvelles molécules, comme tout anticoagulant, continueront à être associées à un risque hémorragique. La prévention, l’éducation et le suivi des patients deviennent donc des impératifs pour le dépistage des risques encourus et la réduction des hospitalisations. L’infirmière libérale, forte de ses compétences acquises en termes de prévention, d’éducation et de promotion à la santé doit prendre conscience de son action auprès de ses patients âgés, dépendants, isolés ou même déments. 3. Méthodologies : Formation présentielle : session de formation durant laquelle seront utilisées alternativement des méthodes affirmatives permettant la transmission d’un savoir aux apprenants, des méthodes interrogatives permettant aux apprenants de s’approprier les connaissances par induction/déduction, et des méthodes actives leur permettant, par la découverte et la réflexivité, de comprendre de leurs expériences et de leurs connaissances acquises. Ces méthodes favoriseront l’interactivité et le transfert d’apprentissage. Les besoins individuels de formation des participants seront recueillis après un temps dédié à l’analyse de pratiques. Puis un temps spécifique sera consacré à l’approfondissement des connaissances relatives au thème traité. Les participants se fixeront des axes personnels d’amélioration de leurs pratiques. Des indicateurs de suivi leur seront communiqués afin qu’ils puissent suivre ces améliorations.

Infirmier


En présentiel

DIABETE ET SOINS INFIRMIERS

DPC

1. Objectifs : - Établir un état des lieux de ses besoins en formation par l’analyse d’un cas concret et à l’appui des recommandations phares en matière de diabète - Situer le diabète dans la politique de santé publique - Rappeler l’anatomophysiopathologie des différents types de diabète et la stratégie thérapeutique - Connaître le parcours de soins d’un patient diabétique - Situer sa place dans la prise en charge et le suivi d’un patient diabétique - Analyser ses pratiques en matière de prise en charge et de suivi des patients diabétiques au regard des recommandations de bonnes pratiques - Dégager des axes d’amélioration de la prise en charge et du suivi d’un patient diabétique - Évaluer ses acquis au regard des améliorations prévues et suivre ces améliorations 2. Contexte : Près de 4 millions de personnes diabétiques en France, ce chiffre augmente de 4,4 % par an du fait notamment de l’augmentation du vieillissement de la population et des conditions de vie (alimentation plus riche, obésité). Le programme d’action de prévention et de prise en charge du diabète mis en place par le ministère est articulé autour de 5 axes : la prévention, le dépistage, la qualité des soins, l’organisation des soins, le suivi épidémiologique et l’éducation thérapeutique. La prévention du diabète fait l’objet également d’un plan de la politique nutritionnelle menée dans le cadre du Plan National Nutrition Santé (PNNS) déjà en phase 3. Par ailleurs, mesurant l’importance d’agir sur le suivi du patient diabétique au regard des dépenses qu’engendre cette maladie, l’UNCAM généralise SOPHIA à tout le territoire. La convention des infirmières libérale annonce dans son titre 1, l’émergence de nouveaux rôles pour l’infirmière, une participation active à la prise en charge pluridisciplinaire des patients atteints de pathologies chroniques ainsi qu’à des actions d’éducation, de prévention et de promotion de la santé. L’avenant N° 3 confirme et renforce ces orientations. Les infirmières libérales jouent un rôle essentiel dans la prévention et le suivi du diabète à domicile, notamment en assurant des soins de qualité dans le respect des recommandations des bonnes pratiques du circuit du médicament. Au chevet des patients quotidiennement, elles permettent d’éviter des incidents majeurs liés à la non-observance médicamenteuse aux multiples origines (perte d’autonomie, refus, troubles sensoriels et cognitifs...). Au plus près du patient, elles assurent une prise en charge quotidienne individualisée, personnalisée, permettant d’orienter le patient vers la structure la plus adaptée au moindre signe de complication détecté. Elles se doivent en permanence d’actualiser leurs connaissances et d’adapter leurs interventions dans une dynamique nouvelle de coordination et de coopération avec les autres professionnels de santé au bénéfice de la qualité de soins, de la sécurité et de la qualité de vie de leurs patients diabétiques. 3. Méthodologies : Formation présentielle : session de formation durant laquelle seront utilisées alternativement des méthodes affirmatives permettant la transmission d’un savoir aux apprenants, des méthodes interrogatives permettant aux apprenants de s’approprier les connaissances par induction/déduction, et des méthodes actives leur permettant, par la découverte et la réflexivité, de comprendre de leurs expériences et de leurs connaissances acquises. Ces méthodes favoriseront l’interactivité et le transfert d’apprentissage. Les besoins individuels de formation des participants seront recueillis après un temps dédié à l’analyse de pratiques. Puis un temps spécifique sera consacré à l’approfondissement des connaissances relatives au thème traité. Les participants se fixeront des axes personnels d’amélioration de leurs pratiques. Des indicateurs de suivi leur seront communiqués afin qu’ils puissent suivre ces améliorations.

Infirmier


En présentiel

LES ABORDS VEINEUX CENTRAUX

DPC

1. Objectifs : - Etablir un état des lieux de ses besoins en formation en matière de manipulation des abords veineux centraux - Réactualiser ses connaissances en cancérologie - Connaitre les différentes classes de traitement, les modalités d’administration et les grades de toxicité des traitements de chimiothérapie anticancéreuse - Maitriser les bonnes pratiques en matière de manipulation des voies veineuses centrales à domicile - Analyser ses pratiques en matière de manipulation des voies veineuses centrales - Dégager des axes d’amélioration en matière de soins infirmiers relatifs aux voies veineuses centrales - Evaluer ses acquis au regard des améliorations prévues et suivre ces améliorations 2° Contexte : Les actions de soins infirmiers auprès des patients cancéreux sont nombreuses et il s’agit d’assurer des prises en charge techniquement complexes et psychologiquement difficiles. Le retour à domicile après un traitement de chimiothérapie anticancéreuse est souvent délicat. Il nécessite une surveillance spécifique des effets secondaires et une gestion permanente des questionnements et des angoisses. Qui plus est, l’état de santé de ces patients requiert des traitements qui utilisent la voie veineuse centrale comme le PICC Line ou la chambre implantable. La manipulation de ces voies d’abord peut entrainer des complications notamment infectieuses et nécessitent des précautions d’hygiène et d’asepsie toutes particulières. La sélection de ce thème dans le cadre du développement professionnel continu devient alors une évidence tant il répond à un besoin de l’ensemble des infirmières. 3° Méthodologies : ¨ Formation présentielle : session de formation durant laquelle seront utilisées alternativement des méthodes affirmatives permettant la transmission d’un savoir aux apprenants, des méthodes interrogatives permettant aux apprenants de s’approprier les connaissances par induction/déduction, et des méthodes actives leur permettant, par la découverte et la réflexivité, de comprendre de leurs expériences et de leurs connaissances acquises. Ces méthodes favoriseront l’interactivité et le transfert d’apprentissage. Les besoins individuels de formation des participants seront recueillis après un temps dédié à l’analyse de pratiques. Puis un temps spécifique sera consacré à l’approfondissement des connaissances relatives au thème traité. Les participants se fixeront des axes personnels d’amélioration de leurs pratiques. Des indicateurs de suivi leur seront communiqués afin qu’ils puissent suivre ces améliorations.